| | [Recit] Raid de pillard | |
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Dalek Sombrelame Chevalier
Nombre de messages : 229 Localisation : La mort peut etre partout... Date d'inscription : 17/02/2006
Feuille de personnage Nom: Dalek Sombrelame Rôle: Postures:
| Sujet: [Recit] Raid de pillard Lun 15 Jan 2007 - 17:25 | |
| Alharion faisait sa garde sur le petit rempart de bois, vigilant. Sa lance a la main, il observait attentivement la nuit d’encre. Il maudit leur cousins sombres, qui les obligeaient a prendre ces précautions inutiles sans eux. Le froid le faisait frissonner sous sa cotte de maille, et il regretta de ne pas avoir pris son manteau, offert pour son 97eme anniversaire. Tout était totalement calme, seul quelques oiseaux nocturnes troublaient le silence de cette nuit d’hiver. Il prenait garde en marchant, car le bois humide et gelé était dangereux, il était facile de glisser. Il entendit le craquement d’une brindille. Sans doute un animal, mais il vérifia tout de même. La lueur vacillante des quelques torches allumées n’était pas suffisante pour qu’un homme puisse y voir grand chose, mais un elfe avait une bien meilleure vision qu’un de ces pathétiques humains. Il n’y avait rien la ou il avait entendu le son, et il fut rassuré. Il se mit a rêvasser, pensant a un combat contre des pillards elfes noirs. Il se vit décapitant un général Druchii, d’un magnifique revers de lame, massacrant ses sombres cousins a tour de bras. Ils imploraient pitié mais il transperçait tout leurs cœurs noirs. Il sentit alors la morsure glaciale de l’acier sur sa gorge. Ce n’était plus sa rêverie. La lame bien affûtée s’enfonça dans la chair tendre de l’elfe, tandis qu’une main gantée lui recouvrait la bouche, l’empêchant de crier. Le sang se mit a dégouliner partout, les yeux de Alharion s’agrandirent, il n’avait jamais été blessé. Il sentit sa vie s’échapper de lui en bouillonnant, souillant ses habits de rouge. Il s’effondra, des points noirs se mirent a danser devant ses yeux. Il vit son meurtrier, un poignard a la main, luisant de sang. De son sang. L’éclat pourpre se reflétait a la lueur des torches vacillantes. Il leva les yeux et dans le ciel étoilé vit Morrsielb, qui semblait se moquer de lui. Ses yeux se fermèrent enfin, un long râle étouffé s’échappa de lui, son cœur s’arrêta.
Kerneth regarda sa victime mourir avec un sourire de satisfaction. Il essuya sa lame sur le corps, puis observa le rempart d’en face. Il vit un de ses compagnons, qui avait réussi sa mission lui aussi. Alors, il descendit du chemin de ronde par l’escalier. C’était lui le plus près de la porte de chêne cloutée qui gardait l’entrée du village côtier, et c’était a lui que revenait le devoir de l’ouvrir. Il enleva la barre de fer, et tourna la manivelle qui, grâce a un astucieux systèmes de cordes et de poulies, libéra la porte de l’énorme poutre qui la bloquait. Il put alors ouvrir la porte, et une fois cela fait, poussa un long sifflement strident qui retentit longuement dans la nuit. Il vit alors les cavaliers noirs sortir de la forêt au triple galop, suivit de lanciers et de corsaires. Derrière se trouvait cinq chevaliers sur sang-froid, avec le général de l’armée de pillard a leur tête, redoutable et terrifiant. Les cavaliers noirs furent les premiers a s’engouffrer dans la ville lance et torche au poing, en poussant de terribles hurlements guerriers exprimant leur haine et leur désir de mort. Des hauts elfes atterrés sortirent a moitié déshabillés de leur maison, se faisant presque aussitôt massacrer. Quelques-uns sortirent avec leur arme au poing, mais ils ne purent résister. La garde de nuit commença a sortir en hâte de la caserne, mais au même moment les corsaires passèrent la porte, ayant également des torche qu’ils jetèrent comme ceux qui les avaient précédés sur les maisons, avant de bondir avec des cris de rage sur les défenseurs, ou se précipitant dans les maisons, la plupart déjà en flammes, massacrant les occupants et prenant tout ce qui avait de la valeur. C’est alors qu’apparurent les chevaliers sur sang froids. Les terribles lézards se jetaient dans la mêlée, et arrachaient les membres avec leur terribles dents en bavant, provoquant une vague de panique. Kerneth pour sa part, avait pénétré dans une maison, et après avoir tué la jeune elfe enceinte qui l’occupait, pris tout l’or de la maison. Mais alors, le père se jeta sur lui en vociférant, brandissant un couteau, les yeux mouillés de larmes. Kerneth esquiva habilement et envoya un vicieux coup de pied a l’entrejambe de l’infortuné, qui se plia en deux. Alors, l’elfe noir prit la morte, et la lança sur son mari, le faisant basculer. Kerneth se mit a rire, et il se jeta sur l’elfe au sol. Mais celui ci avait esquivé le poignard, et enfoncé le sien dans les côtes de Kerneth. Il s’effondra. Du sang apparut au bord de ses lèvres, et il sembla chuchoter un mot, mais s’effondra mort, silencieux.
Illiran, fou de douleur et de rage, regardait sa bien aimée. Elle était enceinte, la seule du village. Tout le monde l’aimait. Il effleura ce qui avait été son magnifique visage, désormais enlaidi par l’expression de terreur et de douleur, et le caressa doucement en sanglotant. Il essuya le sang qui perlait sur le coin de sa bouche merveilleuse qu’il avait si souvent embrassé. Et dans un soudain accès de colère, se redressa et sortit, voulant tuer tous ces elfes maudits qu lui avaient pris sa bien-aimée. Il se retrouva en face d’une gueule bavante, avec des petits yeux stupides. Il poussa un cri de peur, qui se métamorphosa en hurlement de souffrance quand les puissantes mâchoires se refermèrent sur son bras droit. Elles le déchiquetèrent au-dessus du coude, arrachant le reste et l’avalant. Celui qui montait l’horrible bête lui donna alors un grand coup de sa terrible épée, lui arrachant la moitié du crane. La mort fut instantanée.
Ereyth éperonna les flans de son sang froid et se dirigea vers sa prochaine victime, un jeune elfe qui apparemment se défendait. Il n’allait pas le tuer, il ferait un bon esclave, et lui envoya donc un grand coup de bouclier derrière le crane, l’assommant. Il réitéra l’opération sur un autre a quelques mètres, mais ensuite, il ne vit plus de victime dans les environs. Il sourit : ils avaient gagnés, et largement a en juger par le peu de cadavre Druchii. Ce raid avait été particulièrement fructueux, de nombreux elfes avaient étés capturés. Il ordonna de récupérer les assommés et les blessés légers, et de partir en emportant le butin. Ils quittèrent le village en flamme…
Elthyr se leva aux aurores, au milieu de la forêt. Il avait hâte de retrouver sa famille, surtout sa sœur qui était enceinte, avec qui il avait toujours été très proche. Deux jour qu’il voyageait dans la nature pour rejoindre le village côtier ou ils habitaient. Après quelques heures e marche, il aperçut une grande colonne fumée au loin. Il s’interrogea, mais une vingtaine de kilomètres plus loin, il vit qu’elle était sur la position du village. Il commença a être inquiet et accéléra le pas. Quand il commença a voir et a entendre des charognards, il se mit a courir. Il vit enfin la palissade, a moitié brûlée, des fumerolles noires s’en élevant encore, ainsi que dans les décombres. Les cadavres parsemaient toutes les rues et maison, il y avait du sang partout. Elthyr trébucha sur quelques corps, avant de tomber sur celui des son beau frère, le bras arraché. Il l’aimait beaucoup, et tourna alors son regard vers leurs maison : la porte était défoncée. Il se précipita dans les ruines fumantes, avant de voir sa sœur, morte. Un oiseau charognard était entrain de déguster ses yeux, et quand il fut chassé par Elthyr, il s’enfuit en emportant l’œil non encore dégusté. L’estomac d’Elthyr, déjà malmené, ne put supporter plus et l’elfe se mit a vomir en pleurant. Il sut aussi, car il n’avait pas vu son cadavre, que son jeune frère avait été emmené, ce qui était pire que la mort. Il maudit les elfes noirs, jurant de vivre pour leur malheur et de les tuer sans répit jusqu'à ce qu’ils soient tous éliminés. Il cria sa promesse dans le village silencieux et emplit de cadavre, s’adressant a Khaine et Asuryan, qui, il en était sur, l’écoutaient. Il entendit alors un craquement, leva les yeux et vit la dernière chose de sa vie : une poutre a moitié brûlée qui chutait.
Bon, voila, donnez votre avis (les critiques sont les bienvenues)
Dernière édition par le Sam 3 Fév 2007 - 18:53, édité 1 fois | |
| | | Fëanáro Númenessë Chevalier
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| | | | Wolfen Khaineux Extremiste et Fanatique du Draïch
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| Sujet: Re: [Recit] Raid de pillard Jeu 1 Fév 2007 - 13:25 | |
| Pas mal du tout. Je posterai ce soir un avis plus constructif, pas le temps, là. | |
| | | Wolfen Khaineux Extremiste et Fanatique du Draïch
Nombre de messages : 759 Localisation : 92 Date d'inscription : 26/02/2005
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| Sujet: Re: [Recit] Raid de pillard Jeu 1 Fév 2007 - 17:39 | |
| Voici donc mon avis détaillé (une erreur de manip' m'a mangé mon premier écrit qui était déjà fort long, je ne citerai pas cette fois les fautes d'accents, tu les trouveras seul ;) ) : En premier lieu, espace tes paragraphes. Ce sera plus agréable à lire. - Citation :
- Alharion faisait sa garde vigilante
La garde ne peut pas réellement être vigilante, c'est Alharion qui l'est. "Alharion faisait sa garde, vigilant" - Citation :
- La nuit était totalement calme, seul quelques oiseaux de nuit troublaient le silence de cette nuit d’hiver.
seuls ; répétition très lourde (trois fois) de "nuit" dans cette phrase. - Citation :
- Il entendit le craquement d’une brindille, sans doute un animal, mais il vérifia tout de même.
Cette phrase est magnifique mais déplacée. Magnifique à cause de sa construction en trois parties, lis-la à voix haute et tu verras ce que je veux dire. Ceci dit, ton texte n'a pas de valeur poétique (du moins je crois) aussi elle ne convient pas vraiment. Met un point après brindille, je pense. - Citation :
- mais un elfe avait une bien meilleur vision
meilleure - Citation :
- Il se vit décapiter un général Druchii, d’un magnifique revers de lame, massacrant ses sombres cousins a tour de bras.
Jolie phrase (du moins si une tuerie peut l'être) mais le parallélisme n'est pas parfaitement respecté. Je m'explique, tu mets soit "décapiter" et "massacrer", soit "décapitant" et "massacrant", cela créera un effet "d'écho". La première solution (les infinitifs) donnent une image plus fixe que la seconde. A toi de voir ce que tu préfères. - Citation :
- Il sentit alors la morsure glaciale de l’acier sur sa gorge. Ce n’était plus sa rêverie.
Magnifique. Le passage de la rêverie à la réalité est remarquable. Vraiment. :) - Citation :
- les yeux de Alharion s’agrandir, il n’avait jamais été blessé.
s'agrandirent - Citation :
- Il sentit sa vie s’échapper de lui en bouillonnant, souillant ses habits de rouge.
Le sang est la vie. Très joli. :) - Citation :
- Il vit son meurtrier, un poignard luisant de sang, de son sang, a la amin.
main (ceci dit, j'ose supposer que c'est une erreur de frappe ;p) ; sinon, pour produire un effet théâtral, tu devrais séparer le moment où il se rend compte que c'est son sang. Par exemple : "un poignard luisant de sang. De son sang." - Citation :
- Il leva les yeux et dans le ciel étoilé vit Morrsielb, qui semblait se moquer de lui.
Huhu, ça me fait penser à Prisonniers du désert. Décidément, elle est bien moqueuse celle-ci. - Citation :
- Il vit un de ses compagnons, il avait réussi sa mission aussi.
"qui avait réussi..." - Citation :
- C’était lui le plus près de la porte de chêne cloutée qui gardait l’entrée du village côtier, et c’était a lui que revenait le devoir de l’ouvrir. Il enleva la barre de fer, et tourna la manivelle qui, grâce a un astucieux systèmes de cordes et de poulies, libéra la porte de l’énorme poutre qui la bloquait.
Vu le côté raffiné des elfes, j'aurais plutôt vu une porte "imposante mais élégante". Ta description est jolie, mais on a l'impression d'avoir à faire une énorme porte qui fait plus village humain qu'elfe. Mais ça n'engage que moi. - Citation :
- Il vit alors les cavaliers noirs sortir d la forêt au triple galop
de ; l'expression "au triple galop" ne va pas très bien comparé au registre de langue utilisé jusque là, je trouve. - Citation :
- Derrière se trouvait cinq chevaliers sur sang-froid, avec le général de l’armée de pillard a leur tête
pillards - Citation :
- en poussant de terrible hurlement guerrier
de terribles hurlements guerriers - Citation :
- Quelque uns sortirent avec leur arme
Quelques-uns ; "arme au poing" rendrait peut-être mieux. - Citation :
- les corsaire passèrent la porte
corsaires - Citation :
- avant de bondit
bondir - Citation :
- une vaque de panique
une vague - Citation :
- Il effleura son magnifique visage, enlaidi par l’expression de terreur et de douleur, et le caressa doucement en sanglotant.
Il ne peut être magnifique et laid à la fois. Tu devrais préciser qu'il avait été magnifique, par exemple : "Il effleura ce qui avait été un magnifique visage, désormais enlaidi..." - Citation :
- et largement a en juger par le peu de cadavre Druchii. Ce raid avait été largement fructueux
Répétition de "largement" - Citation :
- avec qui il avait toujours étés très proche.
été - Citation :
- Il s’interrogea, mais une vingtaine de kilomètres plus loin, il vit qu’elle était sur la position du village.
Hum. Je n'aime pas beaucoup cette phrase. Le style est un peu trop maladroit, ça jure avec le reste du texte. - Citation :
- qui, il en était sur, l’écoutait.
l'écoutaient - Citation :
- Il entendit alors un craquement, leva les yeux et vit la dernière chose de sa vie : une poutre a moitié brûlée qui chutait.
Enorme ! Je ne m'attendais absolument pas à cette chute (aux deux sens du terme), cela m'a valu un joli fou rire. Voilà, au final c'est un plutôt bon texte. Il y a quelques maladresses mais aussi de très belles tournures, de plus tu n'as pas fait énormément de fautes (si on oublie les accents sur les "a" avec lesquels tu sembles fâché ;p). Ta façon de passer d'un personnage à l'autre est aussi très agréable et très bien rendue. Félicitations ! | |
| | | Dalek Sombrelame Chevalier
Nombre de messages : 229 Localisation : La mort peut etre partout... Date d'inscription : 17/02/2006
Feuille de personnage Nom: Dalek Sombrelame Rôle: Postures:
| Sujet: Re: [Recit] Raid de pillard Sam 3 Fév 2007 - 18:58 | |
| Bon, tout d'abord, merci pour les compliments sur le texte. Ensuite Wolfen, merci pour ton long commentaire (très constructif). J'ai corrigé ce que tu m'avais fait remarquer (hormis deux trois petites choses auxquels je n'ai pas touché)
PS: En effet, j'ai pensé à prisonnier du désert en écrivant ce passage sur morrsielb... | |
| | | Wolfen Khaineux Extremiste et Fanatique du Draïch
Nombre de messages : 759 Localisation : 92 Date d'inscription : 26/02/2005
Feuille de personnage Nom: Geralt Akkersüm Rôle: Humain Postures: Faibles : Berserk et Riposte
| Sujet: Re: [Recit] Raid de pillard Sam 3 Fév 2007 - 19:22 | |
| Héhé, de rien, ça m'a pris un peu de temps mais ton texte en valait le coup. :thumright: Par contre dans tes modifications : - Citation :
- Tout était totalement calme
Tout...totalement ;un peu redondant, non ? ^^ - Citation :
PS: En effet, j'ai pensé à prisonnier du désert en écrivant ce passage sur morrsielb... Je l'aime bien moi c'te lune. Elle a du potentiel. * * | |
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