Bon ça fait un petit moment que je l'ai écrit et j'ai enfin trouver un endroit où le poster pour toucher un plus large public (qui avant vous n'était que quelques potes
).
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Quand apparaissent les vertes vallées,
Que bruissent les profondes forêts
Et que s'élancent les claires montagnes
Eclairées par l'astre suprême.
Lorsque les aigles volent autour des pics,
Que les fiers coursiers courent dans la prairie,
Que les grands lions blanc parcourent la forêt
Et qu'une ombre gigantesque masque le soleil,
Qu'un serpent alcalin évolue dans les cieux
Pour étendre son vol plongeant vers le sol
Et chantant la langue antique.
Alors sache mon fils que tu es chez toi.
Que tu es dans l'île sacrée d'Ulthuan et qu'Isha veille sur toi.
Mais sache aussi que seule l'ombre de jadis réside encore en nous,
Que la terre des hommes fût un jour la notre
Et que nos fières citées s'élançaient de l'autre côté du grand océan
Jusqu'au vaste empire de Cathay.
Apprend que les fils de Grungni furent un jour nos alliés
Et qu'à cette époque nos frères dragons évoluaient
Par centaines dans les cieux montés par des Asurs.
Mais lorsque nos autres frères et ennemis jurés,
Les Druchii, usèrent de leurs tromperies,
Une guerre éclata entre nos deux peuples
Et nous nous entre détruisirent
Laissant ces terres aux empires des hommes.
Mais tends maintenant l'oreille,
Ecoutes le champs du ruisseau,
Entend le bruit du vent dans les montagnes
Et perçoit dans le val tout proche les cris de guerre.
Parce que le temps des dragon est révolu
Et a laissé place à celui des armes.
Parce que la paix n'est plus que guerre
Et que toute terre autrefois vierge est aujourd'hui corrompue.
Saisis ton arc ! Prend ton épée !
Pour sauver ta terre des impurs,
Marche à leur rencontre et rejoins ton armée pour sauver tes semblables.
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Et maintenant les verts pâturages
Emeraudes sous le soleil éclatant
Sont foulés par des bottes grossières,
Des êtres difformes piétinent notre sol,
Des constructions archaïques labourent la plaine;
Les impurs marchent sur nos terres !
Tandis que les rangs disparates de nos ennemis
Avancent sur l'herbe claire perlée de rosée,
Alors que les vibrations sourdes des tambours de guerre
Résonnent entre nos fières montagnes;
Une vague d'argent paraît sur la colline,
Les armures ruitelant sous la lumière céleste
Tandis que les Asurs se préparent au combat.
Dans la verte forêt, sur le tapis de mousse,
Des ombres filent d'arbre en arbre,
Des yeux attentifs épient les téméraires qui osent fouler notre île,
Et ces fantômes guident nos armées.
Sur les hauts plateaux,
Un aigle s'élance,
L'immense rapace tournois au-dessus de la masse adverse,
Le seigneur des airs surveille.
Tout à coup, un cri perçant domine le tumulte de la plaine,
Les boucliers s'alignent,
Les lances s'abaissent,
Les tambours ne font plus entendre que le roulement du tonnerre,
Les trompettes sonnent ;
Lancez la charge !
Le noble oiseau pique serres en avant,
Les éclatants Heaumes d'Argent élancent leur montures,
Les Maîtres des Epées dégainent leurs éclairs d'argent,
Tandis que nos archers obscurcissent le ciel,
Faisant pleuvoir la mort.
Les tambours ont maintenant laissé place au fracas des armes
Quand les bannières tombe,
Que le corps perclus percute le sol,
Que des torrent rouges prennent source dans la plaine.
En cette heure ou les armes s'entrechoquent,
Où le métal pénètre la chair,
A cet instant où seule la barbarie existe,
Où Khaine habite nos cœurs,
Pour que règne la loi du sang
Alors toute créature sombre dans la folie,
Laissant son instinct et l'hystérie du combat s'emparer d'elle
Et rien n'assouvit sa soif de sang
Au milieu même du Chaos.
Lorsqu'enfin l'astre du jour disparaît à l'horizon
Apportant le voile ambré du crépuscule
Sur le sol déjà rouge de sang,
Les Asurs rengainent leurs épées
Regardant au loin le ciel et le sol qui se confondent.
Maintenant qu'enfin Khaine s'est éteint
Pour laisser place à Isha dans nos âmes meurtris.
Voilà ce qu'il faut que tu sache mon fils,
Mais ne réchauffe pas le fond de ton cœur
Car si ce soir est une victoire,
Demain est un nouveau combat.
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Bon vous aurez remarquez que j'aime beaucoup les phrases longues et les accumulation pour tenir en haleine le lecteur.
J'attend vos commentaires et critiques avec impatience !
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Sujet: [Poes] Histoire pour un jeune Asur 
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