Enclaves Elfiques - Ulthuan vs Naggaroth
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Enclaves Elfiques - Ulthuan vs Naggaroth

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 [Récit] La légende d'Athenon

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Freil
Eclaireur
Freil


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Date d'inscription : 28/08/2014

[Récit] La légende d'Athenon Empty
MessageSujet: [Récit] La légende d'Athenon   [Récit] La légende d'Athenon EmptyDim 7 Sep 2014 - 16:53

Salut à tous! Ayant un brin de temps libre, j'ai pensé que ça ferait plaisir à Gilgalad (qui m'a invité à écrire un peu) de lire un de mes textes. Il s'agit là de trois heures de travail, c'est encore un premier jet. Vous y trouverez probablement des répétitions, des lourdeurs, et des imprécisions. Je m'excuse de le rendre en état, mais je ne récupérerai internet que le week end prochain, alors je préfère obtenir des avis d'ici là. (Petite autocritique, le choix du présent est peut être discutable, la façon de tourner l'histoire est expéditive sur la fin et un personnage est mal introduit, je n'ai guère le temps d'expliciter ici).

Il s'agit donc de présenter mon général d'armée, ou du moins, le personnage autour duquel se structurera mon armée. L'arrivée de la fin des temps m'a motivé à créer un petit fluff. Cela évoluera surement, enfin peut être. Je verrai bien.

En espérant que vous passerez un bon moment de lecture! ;)

EDIT: je reviens sur mon travail après (re)relecture. Je suis encore moins satisfait qu'avant. En fait, la densité de ce qui est raconté au niveau du fond ne convient pas vraiment au format adopté. On dirait un résumé un peu réécrit pour que ça ressemble à quelque chose. De fait, il faudrait diviser cette histoire en plusieurs épisodes, et en alternant les points de vue si possible. En fait, il doit y avoir près de 2 000 mots dans ce texte, peut être que si on tient compte du temps utilisé pour écrire ça, ce n'est pas si mal. J'étais assez pressé de le poster comme je dois me préparer pour repartir à l'internat. Je laisse le texte initial ici, mais les textes suivants seront une réécriture en différents épisodes de ce texte qui n'est qu'un synopsis. Un premier jet quoi. Néanmoins, étant donné que c'est posté, et pour vous donner une idée de ma façon d'écrire (même pour un premier jet), je laisse le texte initial ici. Mais par pitié, ne me fusillez pas trop vite. ^^
-----------------------------------------------

    Les colonnes de fumée serpentent lentement dans un ciel bleu et vide de nuages. L’absence de ces derniers laissant un soleil éclatant répandre ses rayons et sa chaleur en Ulthuan. La quiétude des cieux est pourtant troublée par les milliers de plaintes qui s’élèvent depuis le sol. Là, le chaos semble trôner aux côtés de la mort sur les ruines d’Yvresse. Cela fait désormais quatre jours que le siège a commencé. Grom la panse, un infâme chef de guerre peau-verte, est, par quelque malheureux hasard, parvenu à poser pied sur Ulthuan avec sa horde de créatures aussi nombreuses que cruelles. N’importe quel humain aurait déposé les armes, fuyant vers le prochain bastion en espérant que les quelques richesses de la ville leur donnerait le temps de se réfugier derrière d’épais remparts.
    Mais les elfes ne sont pas des humains. Là, au milieu des cadavres brûlés par le soleil se dressent encore des combattants poussés par leur fierté et leur sens de l’honneur à tenir jusqu’au bout. Il n’est plus question d’espoir, rien ne semble pouvoir arreter la marée verte. Peut-être Tyrion lui-même est-il en route pour sauver Yvresse et sa grande pierre gardienne. Mais de cela, les défenseurs ne savent rien. De fait, ils ne savent que peu de choses, si ce n’est que leurs armes et leur courage ont à eux seuls garanti leur survie jusqu’ici. De nombreux héros sont pourtant déjà tombés. Moranion lui même n’a su lutter et vaincre face à Grom la panse à Athel Tamarha, et son fils cadet, Argalen, a partagé son sort sur la plaine d’Yvraine.
    Les elfes n’ont pas eu de temps pour le deuil. Seul le chant de l’ithilmar poli a répondu à la nouvelle de leur chute. Quatre jours sont passés depuis la défaite d’Yvraine. Et ce furent quatre jours de douleur, de sacrifice, et de mort pour le peuple elfique. Et malgré tout, c’est parmi les débris de pierres blanches maculées de sang qu’Athenon allait bâtir sa légende.
    Athenon n’était, jusqu’au siège de Tor Yvresse, qu’un jeune noble originaire d’Eataine. On savait seulement de lui qu’il était le troisième fils du prince Maegor, et qu’il accompagnait son père et ses deux frères pour une raison diplomatique. Son père était tombé à Athel Tamarha en vengeant la mort de son fils ainé. Seul restait son dernier frère, Fael pour commander la centaine de combattants de sa maison qui avaient survécu. Il avait confié à Athenon le commandement de la moitié de ses guerriers pour tenir une rue qui ne semblait pas devoir être exposée au combat, à moins que Fael lui même ne tombe au combat.
    Son petit frère était incapable de dire si c’était la bienveillance ou bien l’orgueil qui avait poussé le le nouveau seigneur Tor Ithildin à une telle décision. Il s’était concentré sur l’ordre qu’on lui avait donné: personne ne devait passer par cette rue. Il avait donc placé des barricades qui permettrait à ses lanciers de prendre un avantage certain dont ils auraient cruellement besoin. Les archers, quant à eux, avaient été disposés sur les toits, de sorte que quiconque viendrait serait pris sur un tir croisé. Athenon se trouvait sur la barricade avec sa garde personnelle. Une telle stratégie n’était viable qu’à condition que toute la ligne de front tienne, c’est pourquoi Athenon avait préparé des fortifications sommaires permettant à ses troupes de tenir un dernier carré en cas de besoin.

***

    A l’heure ou commence vraiment la légende d’Athenon. Le quatrième jour de combat est déjà bien avancé, et le vacarme des combats se fait de moins en moins lointain. La seule chose que savent les combattants de Tor Ithildin, c’est que s’ils combattent, ils combattront aux côtés du dernier seigneur de Tor Ithildin. La bannière flotte fièrement. Athenon pense amèrement que c’est la dernière fois qu’il verra le phénix spire-de-feu s’envolant sur les flammes bleues de la bannière de sa famille.
    Les cris des peaux-vertes se font plus puissants à chaque minute qui passe. On entend parfois les ordres hurlés par les officiers hauts-elfes, bien que les rares voix elfiques qui parviennent aux oreilles d’Athenon soient essentiellement des râles de douleur et de désespoir. C’est l’apparition d’un orque noir au tournant de la rue défendue par Athenon qui sonne la fin du siège Tor Yvresse pour Athenon. Il beugle quelques paroles inintelligibles, et est vite rejoint par d’autres orques et une cohorte de gobelins. Il lève haut son poing colossal refermé sur la chevelure de Fael dont la tête à quitté le corps. Dans un rictus de haine, il lève son autre main qui empoigne une lance elfique. Une lance elfique que Fael ne connait que trop bien. L’acier blanc, serti de gemmes, la hampe blanche comme le marbre, et surtout, les flammes bleues qui s’élèvent depuis la lame. Cette lance portée par son père depuis Athel Tamarha, et par son père avant lui.
    Athenon réalise alors à qui il a affaire. Face à lui se tient le meurtrier de son père, de ses frères, et, s’il ne survit pas, de sa propre personne. Il raffermit sa prise sur son épée. A sa droite, la sentinelle de ses lanciers adresse une prière à Isha avant d’organiser le reste de la troupe.

“L’heure de la vengeance sonne! Désormais mes frères, c’est la victoire où la mort. Puisse Asuryan nous prête main forte. Puisse Khaine lui même nous offrir la victoire aujourd’hui! Mais ne comptez pas sur les dieux pour tenir votre bouclier et frapper de votre lance!”

    C’en est trop pour Athenon. Nul dieu n’est jamais venu au secours de son père, ni de ses frères. Nul dieu ne le sauvera de ce combat. Lui seul ne prononce pas un voeu, pas une prière. Il ne voit que la face patibulaire de l’orque, et sa horde qui s’avance. Il remarque à peine le mur de bouclier qui se referme, les lances qui s’abaissent. Il ne regarde pas ses archers faire feu, pas plus qu’il n’entend les quelques paroles que lui adresse la sentinelle, Emetrion. Il ne reste plus que cet orque, cette lance, et lui. Il ne reste plus que cette lutte désespérée. Son visage affiche une résolution ferme, et, lui qui n’avait jamais manifesté un don quelconque pour le combat, ni pour quoi que ce soit d’ailleurs, s’avance au premier rang. Tous semblent étonnés de voir celui qu’on qualifiait presque de couard tant ses frères étaient brillants à côté de lui prendre un tel risque. On la qualifiait au mieux de poète, d’artiste, et il se tenait en haut de la barricade, une épée à la main, dans un air de défi, alors que la horde progressait toujours plus vite.

“Mes amis. Certains d’entre vous survivront aujourd’hui. Et ceux là seront plus que des héros. Ils seront mes frères, non pas mes frères de sang, mais mes frères trouvés dans le sang, et parmi les larmes. Soyez aujourd’hui des parangons de vertu, de bravoure, et peut être serez vous encore debout lorsque Tor Yvresse sera sauvée.”

    Nul ne répond à ces paroles. Nul n’a le temps de faire quoi que ce soit, car les peaux-vertes se rapprochent toujours plus vite, et alors qu’ils semblaient si loin au bout de la rue, ils ne sont désormais plus qu’à quelques mètres. Tous crient, tous sont immenses, et armés. Tous sont dangereux. Et le vacarme de leur charge fait face à la froide détermination des elfes.
Puis vient le choc.
    La formation semble ne tenir qu’à grand peine. Les elfes font preuve de précision, et le sang orque coule à flot, mais l’avantage garanti par la barricade s’estompe peu à peu, et la fatigue engourdit les membres des défenseurs qui accomplissent leur baroud d’honneur. Chaque guerrier d’Athenon tombé emporte au moins deux abominations avec lui, mais c’est plus qu’insuffisant. Soutenu par sa garde personnelle et Emetrion, Athenon combat avec une méthode, une précision et une habileté dont il n’avait jamais su faire preuve jusqu’ici. Les orques sont nombreux à tomber sous les coups des troupes d’élite de la formation. Enfin, face à Athenon, se tient le chef de guerre. Déjà usé par la bataille, le maître d’armes de Tor Ithildin tente vainement de s’interposer entre lui et Athenon. Il s’écroule, percé par la lance dont il a à maintes reprises chanté les louanges.
Athenon se dresse alors au milieu des cadavres, et le duel qui débute marquera les esprits de Tor Ithildin pendant de nombreuses années.
    Tandis que le jeune seigneur lutte avec le chef de guerre orque, Emetrion et la garde personnelle d’Athenon tentent tant bien que mal d’empêcher les peaux-vertes d’interférer dans le combat singulier. De son côté, l’immense orque brise d’un coup de poing le bouclier d’Athenon qui empoigne sa lame à deux mains. L’orque profite de son allonge pour maintenir l’elfe à distance, la lance enflammée chantant en fendant l’air à chaque attaque. Mais Athenon a cessé de parer les attaques. Il esquive avec grâce chaque coup, fait dévier la lance de sa trajectoire. Lui même n’aurait jamais imaginé toutes les techniques qu’il utilise, et pourtant, elle lui viennent naturellement, comme si elles s’imposaient d’elles-mêmes. Ce savoir soudain n’est cependant pas suffisant pour expédier le combat. Et les minutes s’écoulent lentement, les elfes s’écroulent autour d’Athenon, et les orques gagnent du terrain.
    Enfin, le jeune seigneur trouve une faille dans la garde de son adversaire. Il fait dévier sa lame, passant sous la lance enchantée, et se fend de tout son long pour enfoncer sa lame jusqu’à la garde de l’abdomen vers le cœur du géant. Il sent un bras se saisir de son buste et l’enserrer, mais celui ci perd toute sa force lorsqu’Athenon fait pivoter son épée dans la plaie. Il s’écarte du corps avant que le corps sans vie du chef de guerre ne l’écrase, puis ramassa la lance de sa famille, et se dresse triomphalement face à la horde orque qui recule en constatant l’exploit.
    Le court temps de battement laisse à Athenon le temps de voir l’état de ses troupes. Sur les toits, il ne reste même plus une dizaine d’archers, et ceux ci sont en fuite. Sa garde personnelle est presque réduite à néant, et Emetrion, bien que blessé, se tient toujours à ses côtés. C’est seulement alors que le vindicte aperçoit un griffon dans les cieux. Il devine qu’il s’agit d’Eltharion, et le voit trancher d’un coup la tête du chamane orque qui semait le chaos sur la ville depuis le dos de sa vouivre. Face à lui, une partie des orques s’enfuit, mais la bataille continue, et les quelques peaux-vertes bornés sont vite punis de leur folie meurtrière.

    De cette bataille, on retint qu’Athenon fut alors nommé Héros d’Yvresse, il reçut les sobres remerciements d’Eltharion en personne. Emetrion, lui, obtint le titre de banneret de Tor Ithildin. Outre l’honneur de porter la grande bannière d’Athenon, il obtint des terres et un titre de noblesse. Il en fut de même pour le seul autre de ses combattants qui survécut à la bataille: Akilis, œil de faucon de Tor Ithildin, fut anobli et nommé Grand maître archer de Tor Ithildin en l’honneur de la flèche salvatrice qui abattit un chamane gobelin sur le point de lancer un sort.
    Peut être ces héros sont-ils destinés à mourir dans l’oubli, avec le reste de leur race. Où peut-être se dresseront-ils fièrement pour briller encore alors qu’approche la fin des temps.
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MessageSujet: Re: [Récit] La légende d'Athenon   [Récit] La légende d'Athenon EmptyDim 7 Sep 2014 - 18:15

Citation :
j'ai pensé que ça ferait plaisir à Gilgalad
Cela me fait surtout plaisir devoir une nouvelle tête dans le coin et en plus une que j'ai réussi à recruter.
Je tiens à faire remarquer que tu n'écris pas que pour moi mais aussi pour tous ceux qui passent par cette section. Même si je suis l'un des seuls à commenter, c'est vrai. Cela dit, mes commentaires ne font pas force de loi et ne sont jamais aussi complets que ceux de Wolfen sur ce forum. Ensuite, je t'ai invité à écrire et à lire les textes de cette section pour la faire un peu vivre car il y a peu de récits ici (j'en ai commencé un sur les elfes mais j'en ai un aussi chez les Comtes Vampires plus le concours de récits là-bas).

La première chose que j'ai remarqué en lisant la première partie de ton post c'est que tes explications sont un peu brouillonnes. SI j'ai bien compris, tu veux faire un fluff pour ton général et cela va dériver en récit, c'est ça ?


Je vais maintenant commenter le texte en commençant par ce qui ne vas pas et en finissant par ce qui va.

La première chose que l'on remarque est que tu ne sais pas vraiment quoi faire de ton texte au niveau de la manière d'écrire. Je m'explique. On a l'impression que tu ne sais pas vraiment si tu veux faire seulement le récit d'une bataille parmi les autres ou si tu veux faire un récit beaucoup plus long. C'est ce que dénote le changement de temps à un moment. En effet, tu passes du présent au passé. Autant le premier est très adapté pour décrire des événements sur le vif ou des histoires racontées de manières à marquer des personnes. En revanche, dans l'introduction du récit, c'est plutôt bon mais le changement de temps peut fortement désorienter le lecteur et le pousser à être moins attentif à ton récit. Au vu de ton récit, tu aurais mieux fait d'utiliser tout au passé surtout si tu veux le continuer.
La description du contexte est bonne mais les descriptions des personnages et de leur environnement immédiat laisse à désirer voire même est inexistante. Ce qui est dommage car ce n'est pas superflu car cela rajoute un cadre au récit et met en situation les lecteurs les immergeant jusque dans la peau des personnages, surtout avec un point de vue interne.
La scène du combat aurait, elle aussi, mérité plus de temps car c'est le point central du récit. Tout le texte amène à elle et elle doit donc être encore plus réussie que le reste de ce que tu as écrit.

Je vais maintenant parler de ce qui va. Globalement, ton style est loin d'être nul. Est-ce que tu as déjà écrit quelques textes dans ce genre-là ? Parce que tu as quelques bases même si c'est loin d'être parfait (cela dit pour moi aussi ce n'est pas parfait). Cependant, j'ai pris du plaisir à lire ton récit, surtout que j'écoute de la musique qui allait bien en même temps. Le premier paragraphe du texte est vraiment très bien et donne une bonne ambiance générale.
Au niveau des personnages, j'ai bien apprécié l'acte d'héroïsme du jeune Athenon sur le champ de bataille. Je parvenais très bien à m'imaginer la scène du combat dans ma tête. Il n'y a également aucune faute majeure de fluff ce qui n'est pas toujours évidant quand on débute un récit.
Cette partie sur les points positifs peut te sembler plus courte que la précédente mais cela n'enlève rien à la qualité de ton récit qui est plutôt bonne si on tient compte de tes difficultés à définir un style pour celui-ci.


Si tu as des questions sur ce que je viens de dire, n'hésite pas à me les poser. S'il y a des questions auxquelles je ne peux pas répondre, demande toujours à Wolfen. Bien que ces commentaires peuvent paraître cassants au premier abord, ils sont pleins de bon sens et absolument toujours pertinents (au moins depuis que je les vois). Et c'est aussi le maître incontesté de la section.


Sinon, j'attends avec impatience ton prochain extrait.
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Freil
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Freil


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Date d'inscription : 28/08/2014

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MessageSujet: Re: [Récit] La légende d'Athenon   [Récit] La légende d'Athenon EmptySam 13 Sep 2014 - 9:19

C'est l'idée aujourd'hui, ça ne l'était pas quand j'ai écrit les premières lignes. Je ne savais pas trop où j'allais. C'était plus un "retour à l'écriture" qu'un projet précis et concret. Maintenant, ce texte me donne un fil rouge événementiel pour écrire le background de mon général, ou du moins de ses armées et de ses généraux importants. (Oui, parce que comme je perds tout le temps, ça me rendrait triste d'avoir écrit autant sur un bonhomme qui mourra à la première bataille). En fait, Athénon sera, à long-terme, mon personnage fétiche. A savoir que je compte destiner plusieurs figurines à ce personnage en fonction de la période prise en compte (Ex: Athénon à Tor Yvresse / Athénon, seigneur de Tor Ithildin etc...). Et pourquoi pas écrire quelque scénarios (une campagne) pour narrer ses aventures? Pour l'instant j'en suis au background, mes armées seront les siennes, mais rien ne dit que je le placerai sur le champ de bataille de si tôt.

Je suis tout à fait d'accord avec toi concernant les changements de temps et leur raison, je t'ai d'ailleurs donné une petite explication à ce sujet un peu plus haut. Concernant le reste, je ne peux que plaider la folie de n'avoir pas trop relu le texte, et de n'avoir pas voulu (pu?), faute de temps, le retravailler tout en m'acharnant à vouloir publier quelque chose le soir même.

J'ai en effet écrit des textes dans ce genre, j'ai longtemps été amateur de RP sur un MMO en ligne (je ne fais pas du pub mais tant qu'on y est, autant citer le jeu: Fantasy War Online). C'est un Ogame-like qui se s'inspire très largement de l'univers warhammer, et où les joueurs peuvent écrire (du RP ou non) via le forum du jeu qui est très accessible. Bref, fin de la parenthèse.

Je n'ai pas de question, en revanche, j'ai un nouveau texte *roulements de tambours*. Je me suis dit que j'allais réécrire ce premier texte, en le découpant par chapitres. Mais ayant commencé "in medias res" (au cours de l'action), j'ai du remonter avant le siège de Tor Yvresse pour pouvoir structurer le récit. Je vous délivre donc le premier chapitre aujourd'hui!

Chapitre 1

    Les passants semblaient minuscules depuis la balcon de la loge des invités diplomatiques de Tor Yvresse. La ville était immense, et la blancheur laiteuse des constructions brillait au soleil. Tout ici évoquait la démesure: les grandes tours s’élevaient comme des flèches vers le ciel et semblaient pouvoir percer les nuages cotonneux. Les pavés dans les rues ne dépareillaient pas avec les bâtiments. Ça et là, on pouvait voir des étendards faisant figurer l’azur battus par une légère brise d’air marin. Plus loin, on distinguait les docks, qui détonnaient avec le bleu profond de l’Océan scintillant sous les rayons du soleil. Les bateaux aux lignes délicates partaient ou revenaient de voyages plus ou moins longs, et plus ou moins lointains. L’activité était concentrée dans cette partie de la ville.
    De son balcon, Athenon observait avec nonchalance, en faisant tourner une flûte entre ses doigts fins et agiles. Sans doute ce qu’il voyait lui évoquait-il une ballade, un poème, mais les secrets de ces derniers ne devaient pas s’échapper par ses lèvres aujourd’hui. Tournant le regard, il observa un instant l’étendard suspendu pour l’occasion sur la tour d’accueil des nobles et dignitaires. Celui ci était presque banal à Eataine, et pourtant, ici, il rompait avec tous les autres héraldiques. Il y figurait un phénix spire-de-feu s’élevant de flammes bleues, et dans un ciel aux couleurs chaudes et familières au jeune elfe.
    Tout semblait distinguer Tor Yvresse de sa ville natale, Tor Ithildin. Là bas, la ville était petite, mais les rues étaient constamment bondées et le silence était une denrée rare que seuls pouvaient s’offrir les quelques nobles vivant dans les tours proches du château. Celles-ci, si elles s’élevaient moins haut qu’à Tor Yvresse, étaient plus imposante en largeur et paraissaient s’enraciner dans la montagne. Tor Yvresse était majestueuse, mais la cité était presque sinistre aux yeux d’Athénon. Au delà des docks régnait le silence. La ville, sans être vide de population, était démesurément grande par rapport au nombre de ses habitants. L’elfe sourit en se disant que, d’ici à quelques semaines, il serait de retour à Tor Ithildin, où il retrouverait ses montagnes, ses paysages, sa vie.
    Il avait d’abord voulu refuser la proposition de son père de l’accompagner en voyage diplomatique, mais l’insistance de ses deux frères aînés l’avait poussé à l’accepter. Athénon l’avait bien vite regretté. Le voyage s’était pourtant déroulé sans encombre, mais l’inconfort des campements et la surveillance des gardes avaient achevé de le rendre maussade et irritable. Le confort de Tor Yvresse ne changea guère son humeur, c’est pourquoi il avait décidé de ne pas quitter la tour avant de partir. Loin de surprendre sa famille, cette attitude la déçut tout de même. Certes, Athénon avait toujours préféré le silence et la contemplation à la politique et toutes les sciences quelles qu’elles étaient, mais son père avait espéré lui ouvrir les yeux sur le monde, et surtout sur la société, lors de cette visite.
    Il aurait été faux d’affirmer qu’Athénon ne souffrait pas du regard qu’on portait sur lui, mais il s’était muré dans une tristesse empreinte de fatalité. Il se refusait à essayer de changer de quelque manière que ce fut. Il semblait avoir accepté la médiocrité qu’on lui posait sur les épaules. Loin de le pousser vers le meilleur, l’apparente perfection de ses frères minaient sa résolution et l’enfermait dans son mutisme. Pour autant, cette frustration, et cette jalousie, n’empiétaient aucunement sur l’amour sincère que se portaient les trois membres de cette fratrie. Ainsi, chacun estimait l’autre et aucun ne cherchait à acquérir plus d’influence sur quiconque. La succession de Tor Ithildin était tracée et chacun avait sa place. Aeros succéderait à leur père, Maegor, pour diriger Tor Ithildin, et Fael, le fils cadet, serait chargé de porter sa bannière et d’administrer quelque château. Athénon, quant à lui, n’avait rien à accomplir, si ce n’est honorer son sang. Dans son cas, on attendait plutôt qu’il ne le déshonore pas.
    Pour l’heure, il ne se souciait pas de ça. Il observait Tor Yvresse depuis maintenant trois heures. Son père et ses frères étaient partis plus tôt pour une discussion avec le gouverneur de la ville. Et il semblait au dernier-né qu’ils étaient tout juste partis, trop occupé qu’il était à penser, il ne put retenir un léger sursaut lorsque la porte claqua, et fit place à sa famille. Sa flûte lui échappa des mains, passa par dessus le balcon, et alla s’écraser sur le sol à une cinquantaine de mètres plus bas. Le jeune elfe ne put retenir un grognement et se retourna pour constater la mine effroyablement austère de son père, et l’air grave de ses frères.

“Eh bien, qu’y a-t-il?” demanda-t-il avec une pointe d’hésitation dans la voix que son père perçut. Il se pinça les lèvres avant de lui exposer la graviter de la situation.

“Des peaux-vertes ont posé le pied sur Ulthuan. Morannion réunit déjà ses troupes pour arrêter leur progression à Athel Tamarha.”
Le silence qui suivit sa réponse se fit pesant, puis insoutenable. Maegor le rompit.

“Aeros et moi le suivons.”

    Athénon fut estomaqué par cette déclaration. Il savait à peine ce qu’ils faisaient à Tor Yvresse, et il lui semblait inconcevable que son père et son frère risquent leur vie pour des étrangers. Il s’emporta, arguant que c’était de la folie, et qu’aller combattre en première ligne quand Yvresse avait assez de guerriers pour la défendre était stupide. Son père s’avança de deux pas, et le claquement que produisit la gifle qu’il administra à son fils précéda un silence encore plus pesant qu’auparavant.

    “Nous combattrons aux côtés de Morannion, parce que c’est notre devoir. En aucun cas, nous ne pouvons permettre que Tor Yvresse ne prenne le risque de tomber. Il ne me semble pas t’avoir inculqué l’égoïsme, et laisser ces gens lutter seuls quand ils ont besoin d’aide en est un exemple que je ne veux pas que tu suives. Et use de ta tête. Que crois-tu qu’on dira, si nous quittons Tor Yvresse maintenant? Tu jetterais l’honneur de notre famille pour sauver quelques vies ? Et encore, rien ne dit que la horde ne nous rattrapera pas. Je pars demain avec ton frère. Tu resteras avec Fael et tu suivras ses ordres, car il est le seigneur de Tor Ithildin en notre absence. J’ai demandé à Ectellion de te pousser à perfectionner tes capacités martiales, dans le doute. Je t’ai fait trouver une armure, une lame et un bouclier. J’éspère que tu n’auras pas à t’en servir, en attendant, écoute ton frère.”

    Chaque mot avait été un claquement de fouet. L’orgueil en miettes et la joue rouge, Athénon n’osa piper mot. Sans rien ajouter, Maegor et Aeros se retirèrent pour commencer leurs préparatifs. Fael, quant à lui, préféra s’isoler, et laisser à Athénon le temps de retrouver ses esprits. Il retourna sur le balcon, et demeura face à la ville. Alors que le soleil se couchait, il ne regarda pas les armes qu’on lui avait apporté peu après la dispute, il écouta à peine la Sentinelle de la phalange de Tor Ithildin lui expliquer qu’il était attendu par maître Ectellion le lendemain au lever du soleil. Il ne se leva que pour se coucher, et après avoir soufflé quelques vers.

“Regarde, Yvresse, ce que l’on sacrifie pour toi,
Entends la mort qui marche, vois son manteau funèbre
Enfin s’étendre sur l’ivresse de ta gloire.
Prie, Yvresse, pour qu’Asuryan soutienne nos bras.”
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