Bonsoir à tous !!
Je vous propose là un petit récit pas encore terminé mais qui le sera dans quelques temps. J'espère que ça va vous plaire,c'est pas très pationnant pour le moment mais bon, je vais assayer d'arranger ça !! Donner moi votre avis SVP !!
---->L'ELFE ET LE LOUP<---
Le vent Glacial soufflait sans cesse sur le campement des ombres. Dans une des tentes de guerriers solitaires, une femme gémissait sous les contractions : son deuxième enfant allait bientôt naître. Quelques temps après, une silhouette dans une grande cape noire sortit sous le blizzard et déposa le nourrisson sur la roche glacée. Le lendemain, le bébé avait disparu : « un loup ou un ours l’a dévoré » pensèrent les ombres.
Mais il en était rien, une louve exclue de sa meute l’avait recueilli car elle était privée de compagnon. L’enfant grandit dans une caverne, nourri par le lait de la louve puis après par le produit de sa chasse. Quelques années plus tard lorsqu’il eu grandit jusqu’à atteindre l’adolescence, il partit de la caverne dans laquelle il avait vécu jusqu’alors et parti de part le monde. Il voyagea le long des laines vides, au-dessus des montagnes, et au travers des forêts sans fin. Il se nourrissait de lapins au pelage jauni, d’oiseaux aux plumes sales qu’il capturait lui-même avec des harpons en os, mais il déterrait aussi des racines amères et mangeait des feuilles poussiéreuses.
Il portait pour seul vêtement un pagne en peau de lapin. Le jeune elfe ressemblait à un elfe normal : il avait la peau claire comme la cendre, ces longues joues plates entouraient une bouche fine aux lèvres presque bleues et un menton pointu et effilé. Ces grands yeux en amande noirs surmonté de sourcils clairsemés dominaient un nez court et cassé comme un bec d’aigle. Ces longs cheveux châtains cachaient ses yeux en partie, sa chevelure brillait mais semblait pourtant sale. Il semblait assez grand, plus que la moyenne des l’elfe mais peut-être plus maigre aussi ce qui avait pour effet de lui donner une silhouette fantomatique.
Après plusieurs semaines de trajets à errer dans la lande, l’elfe arriva devant l’une des grandes forteresses de Naggaroth. La grande cité était plongée dans le brouillard. Les grandes tours noires qui étaient bâties à flanc de montagne dominaient de petites maisons de pierre grise qui s’étendait à l’intérieur des murailles de la ville fortifiée. Et des remparts, les gardes scrutaient la lande au travers de la brume, derrière les lourds créneaux de marbre. Les drapeaux noirs flottaient mollement sous le souffle frais de la brise matinale qui ne chassait pas le brouillard du plateau obscur.
L’elfe sans nom s’approcha discrètement des remparts. Il y fut accueilli brutalement par un garde. Le garde était engoncé dans une petite armure de cuir, et son visage elfique, majoritairement caché sous son casque effilé apparaissait d’une blancheur cadavéreuse. LE garde vînt à la rencontre de l’elfe d’un pas cadencé par le son de ses épaisses bottes, puis pointant avec méfiance sa longue lance vers le jeune égaré lui dit méchamment en elfique :
«Que fait tu ici ? D’où viens-tu ? Que veux-tu ? »
Mais le farouche voyageur à qui l’on n’avait jamais appris à parler ni jamais entendu quelqu’un prononcer un mot fut effrayé et tenta de prendre la fuit mais un deuxième soldat arriva, armé lui aussi. Puis les deux militaires empoignèrent fermement l’aventurier, chacun par une épaule, et l’emmenèrent au quartier des esclaves en silence, où il fut enfermé.
Alphabrachus