Enclaves Elfiques - Ulthuan vs Naggaroth
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 [Récit] Histoire d'un elfe

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MessageSujet: [Récit] Histoire d'un elfe   [Récit] Histoire d'un elfe EmptyDim 2 Nov 2014 - 10:26

Comme certains d'entre-vous les savent, j'essaie d'écrire un récit avec des elfes comme personnages principaux. Après de nombreux mois d'essais infructueux, j'en suis arrivé à une nouvelle idée qui me paît plus que les précédentes.

Cependant, c'est la première fois que j'écris plus de deux pages avec des elfes. Les autres fois ayant été pour le concours de récit du forum des Comtes Vampires. Je suis donc loin du niveau pas forcément très élevé que j'ai d'habitude. Par conséquent, je vous prierai de me dire ce qui va et ce qui ne va pas à tout point de vue, selon vous, dans le récit. Le but étant bien sûr de ne pas modifier l'histoire. Et si jamais vous voulez la suite, n'oubliez pas de le dire.

J'allais oublier avant de mettre le texte, c'est normal si je ne dis pas tout sur les personnages, vous en apprendrez plus dans les prochains chapitres.

Trèves de bavardages et voici le texte :



CHAPITRE 1 :

Début de  l’été 2522 selon le calendrier impérial

Un grand trou noir puis une intense douleur. Une douleur dans le bras. Une odeur de sel. Et d’eau. Comme la mer. Puis une lumière aussi forte que mille soleils. Une lumière le forçant à ouvrir les yeux. Et voir. Voir les cadavres de centaines d’elfes et de milliers d’orques. Il ne se souvenait plus de qui il était. Il savait juste qu’il était parmi les guerriers tombés. Et qu’il aurait dû mourir avec eux. Il se souvenait que ses blessures avaient été mortelles. Mais en regardant son torse, elles n’étaient plus qu’un mauvais souvenir. Quelque chose avait dû le sauver. L’empêcher de mourir. Etait-ce un dieu ? Ou pire, un vampire ? Il n’en savait rien. Mais il priait les dieux que ce ne soit pas la deuxième solution. Il s’allongea sur le dos et regarda tout autour de lui. Au loin, des montagnes enneigées à leur sommet. Puis il vit sur ses jambes des jambières ornées de dragons. Et à côté de lui une cuirasse avec les mêmes motifs. En s’examinant, il vit encore et toujours des dragons sur ses plaques d’armures. Il en déduit qu’il devait être caledorien voire surement un Prince Dragon. Il se souvint alors de son nom. Il s’appelait Yrellian Swiftblade et il était le fils d’un des Seigneurs de Caledor. Convaincu qu’il devait rentrer chez lui pour annoncer la nouvelle, il se leva. Il ramassa sa cuirasse, son casque non loin, son épée qui était à ses côtés et décida de longer la mer. Il voulait trouver une compagnie d‘elfes pour que les morts soient enterrés ou ramenés dans leurs contrées. Il ne savait plus où aller. Il ne se souvenait plus par où ils étaient passés à l’aller. Yrellian se mit alors à marcher vers l’Est. Il espérait trouver non loin une ville ou un village où il pourrait se reposer. Il était épuisé, affamé, assoiffé. Mais il était un Prince Dragon. Il en avait vu d’autres. Il avait juré de défendre son peuple quoiqu’il arrive. Et il le ferait. Peu importe les obstacles sur sa route.

Plusieurs heures de marche après, un lapin passa près de lui. Avec un réflexe surhumain, il dégaina et embrocha l’animal pour le manger. Comme la nuit allait tombée, il décida de s’allumer un feu avec le bois trouvable. Il posa ce qu’il portait et commença à rassembler suffisamment de branchages pour faire un début de feu. Il coupa le bois de petits buissons non loin. Il les rassembla un tas auquel il mit le feu en frottant du bois. Rapidement, le feu prit. Il évida son gibier et l’embrocha pour le faire cuire. Il observa alors attentivement les environs. Il pouvait encore entendre la mer à moins d’une lieue. Au nord, il pouvait voir les montagnes. Se rappelant ses cours de géographie de son enfance, il devait quelque part en Estalie ou en Tilée, dans les Terres des Hommes. Mais il ne savait pas où précisément. Son seul espoir était de trouver un port pour pouvoir rentrer chez lui. Après une dizaine de minutes, il commença à manger l’animal. Une fois rassasié, il éteignit le feu avant de s’allonger pour dormir. Prudent, il garda sa lame dans sa main droite et s’endormit peu après.

Il fut réveillé avant l’aube par un bruit familier. Celui d’une troupe en mouvement et le son d’un cor. Mais pas de n’importe quel cor. Celui d’un cor de Prince Dragon de Caledor. Il se leva prestement et resta debout, figé comme une statue. Après quelques minutes, apparut devant lui au détour d’une colline une troupe de cavaliers de Caledor. Leurs armures étaient illuminées par le Soleil, leur donnant l’apparence de guerriers sortis tout droit des légendes de la guerre contre le Chaos. Ces cavaliers formèrent alors un cercle autour de lui à vitesse telle que seuls des cavaliers elfes pouvaient maitriser leur monture. Une fois arrêtés, les cavaliers laissèrent passer devant eux ce qui semblait être leur chef. Ce dernier, en apercevant Yrellian mit en genoux à terre pour le saluer. Il faut aussitôt imité par ses subordonnés. Le seigneur leur dit alors de se relever et leur demanda ce qu’ils faisaient dans cette contrée. La réponse du chef des Princes Dragons fut :  
« Nous sommes ici car le Roi de Caledor ne savait si vous aviez réussi ou non. De plus, il vous demandé si vous auriez l’amabilité de potentiellement escorter un Maître du Savoir dans les terres de l’Empire. »

Le prince renifla de mépris. On avait besoin de lui non pas pour se battre mais pour escorter quelqu’un. Escorter quelqu’un. C’était une tâche indigne d’un Prince Dragon et encore plus d’un héritier de Caledor en personne. Mais après tout, il devait bien y avoir quelques monstres à affronter dans les forêts impériales qui seraient sur leur chemin. De plus, il n’aurait probablement pas à rester longtemps dans les terres des Hommes. Il leur répondit alors :
« Je veux bien l’escorter là-bas. Quand devons-nous partir ? Parce que je ne veux pas l’attendre toute ma vie quand bien même ce serait un maître du savoir.
_Nous partirons dès que vous aurez une nouvelle monture, répondit alors une voix douce, sans compter que je suis aussi accompagné. »                                                                    
Le prince regarda alors le nouveau venu. C’était un elfe qui devait avoir bien plus de cinq cents ans. Peut-être même six cents. Il était monté sur un coursier d’Ellyrion qui avait une robe blanche comme la neige. Il portait une longue robe bleue avec par-dessus une cuirasse dorée. Derrière lui était passée une épée presque aussi longue qu’un elfe. Le noble l’avait reconnu. C’était son maître d’arme à la Tour Blanche. Celui qui lui avait appris le maniement de l’épée à deux mains. Ses cheveux étaient aussi blancs que le marbre ce qui ne marquait pas la vieillesse mais plutôt la sagesse et l’expérience. Bien que légèrement ridé, son visage était toujours aussi agréable à voir. Yrellian prit alors la parole et salua respectueusement avant de lui demander qui pouvait bien l’accompagner dans ces terres.

C’est à ce moment qu’un autre cavalier ou plutôt cavalière apparut. Elle était habillée d’une robe rouge et orange et portait un bâton de magicien. Son visage était fin et régulier. Ses cheveux d’un blond sublime et incomparable au monde. Yrellian reconnut aussitôt celle dont il s’était épris trois décennies plus tôt. Il était tombé amoureux d’elle lorsqu’il était à la Tour Blanche de Hœth. Même si elle n’en savait rien, elle était la seule personne avec qui il était heureux et pouvait sourire. Elle lui sourit dès qu’elle le vue et le salua comme elle le devait car bien qu’excellente magicienne, elle n’était pas noble. Elle commanda alors à un simple soldat non loin de faire amener une monture sellée pour le Prince Dragon. Un autre soldat vint pour faire enfiler une à une les pièces de l’armure du seigneur elfe. Une fois équipé, il ressemblait presque à Ænarion le Défenseur en personne. Il tenait son heaume de la main gauche tandis qu’il avait passé son bouclier sur le dos. Après plusieurs minutes de silence, la monture arriva et Yrellian put monter sur celle-ci. Bien qu’il ait toujours préféré monter un dragon de Caledor, il allait devoir se contenter pour les semaines à venir d’un simple coursier elfique. Le cercle de Princes Dragons fut aussitôt rompu pour laisser passer les trois cavaliers. Yrellian leur commanda de prendre vers le Nord. Ne sachant combien de temps il s’était passé depuis qu’il avait failli mourir, il leur demanda des nouvelles d’Ulthuan.

Celles-ci n’étaient pas fameuses. Imrik menait la défense d’Ulthuan contre les assauts des démons. Tyrion n’était pas encore rentré de son expédition et Finubar était invisible depuis des mois et des mois. Une fois les morts enterrés, l’armée envoyée allaient rentrer à Caledor pour défendre la contrée contre une éventuelle attaque. Mais il y avait une note d’espoir. De plus en plus de dragons s‘éveillaient. Certes ils étaient les plus jeunes des dragons mais ils se réveillaient. De plus, les plus vieux dragons avaient le sommeil agité, synonyme de possible réveil dans un futur très proche. Le seigneur leur demanda des nouvelles de la situation générale. Il s’avérait qu’une armée du chaos avait été arrêtée dans le Nord-Est de l’Empire par ce qui semblait des morts-vivants. En effet, il n’y avait nul cadavre. Le mage envoyé sur place avait trouvé des relents de magie noire. Dans le Nord, les armées des puissances de la Ruines se rassemblaient pour mener un nouvel assaut contre les Hommes. Yrellian eut alors cette remarque :
« Tant qu’Ulthuan tient, ça ne me concerne pas. »
Le maître du savoir l’accompagnant eut un regard de dégoût car il considérait que les humains avaient un autre rôle à jouer que celui de premier rempart de l’île natale. C’est ainsi, que discutant rarement que les trois cavaliers remontèrent vers le Nord pour franchir les Montagnes Grises. Le prince dragon savait qu’il y avait un certain nombre de tavernes humaines sur la route permettant de franchir les cols. Et il comptait bien s’y arrêter chaque nuit.

Ce fut quand le jour commençait à tomber qu’Yrellian commença à chercher un endroit où camper. Il lui fallait un site pas trop exposé au vent et facile à défendre. Arrivés dans les contreforts des montagnes depuis une heure, ils trouvèrent une grotte sans problèmes. Après l’avoir explorée de fond en comble et que les deux magiciens se soient assurés qu’il n’y avait aucune magie, ils s’installèrent. La jeune magicienne, Ivana, alluma un feu avec une flamme invoquée. Le maître du savoir, Idrevar, s’installa dans sous une couverture après avoir enlevé son armure. Il gardait son épée à portée de main, au cas où. Yrellian se posta à l’entrée de la grotte, flanquée par la femme qu’il aimait. Il se mit à observer l’extérieur.
Il n’arrêtait pas de fixer les terres environnantes, scrutant le moindre danger potentiel. Elle était perdue dans ses pensées.

Je ne sais pas vraiment pourquoi il a été choisi pour ça. C’est un prince dragon, pas un garde du corps. Il est loin d’être diplomate. Il est certes l’un des meilleurs guerriers de notre royaume mais ce n’est pas lui que l’on enverrait normalement en mission dans l’Empire. Il ne manquerait pas une occasion de prouver sa supériorité sur les humains. Mais c’est peut-être parce que nous avons prévu de passer par les Montagnes Grises qu’Idrevar a voulu qu’il nous accompagne. Après tout, c’est lui qui l’a formé quand il était à la Tour Blanche. On dit bien que les Maîtres du Savoir sont parfois extravagants. Ses seuls centres d’intérêts sont la guerre et les dragons. Rien d’autre ne peut l’intéresser, mis-à-part la magie. Quand je pense qu’à un moment j’aurai aimé pouvoir être sa femme… Il a toujours été destiné à une femme noble. Mais elles sont peu nombreuses à avoir son rang dans notre contrée inhospitalière. Il est donc seul depuis un certain temps. J’ai déjà entendu parler de ses exploits mais cela ne me fait pas chaud au cœur. Ils sont probablement exagérés. Je ne mets pas en doute ses compétences, mais a-t-il vraiment vaincu autant de seigneurs du chaos qu’il le prétend ? J’en doute.

Elle fut interrompue par Yrellian qui lui chuchotait :
« Des ennemis approchent. Ils doivent être au moins une dizaine. Préparez un sort, au cas où. »
Il avait déjà tiré son épée de son fourreau et la mis en travers de ses jambes, soucieux de ne pas se dévoiler tout de suite. Après quelques minutes, une douzaine d’humains arrivèrent. Ils étaient armés d’épées de mauvaise facture et étaient aussi sales que des hommes-rats. Il ne faisait aucun doute qu’ils étaient des brigands. Le prince dragon leur dit alors sèchement avant qu’ils n’aient le temps d’ouvrir la bouche :
« Passez votre chemin, je n’ai pas envie de tuer quelqu’un aujourd’hui. »
Les bandits étaient sans voix. Ils ne connaissaient personne qui leur ait parlé sur ce ton et avec un regard aussi froid. Il les avait insultés en leur donnant un ordre et cela méritait réparation. Ils dégainèrent et se lancèrent à l’assaut de la grotte. Ils avaient encore une dizaine d’hommes en réserve, au cas où.
A une vitesse surhumaine, Yrellian se leva et tua deux assaillants avant qu’ils n’aient le temps de porter des coups. Surprise, Ivana ne put lancer de sorts. Elle fut contrainte de se défendre à l’épée. Elle n’était guère meilleure guerrière que les soldats citoyens d’Ulthuan mais cela suffisait. Le Maître du Savoir fut réveillé par le vacarme. Après quelques secondes d’hésitation, il se lança dans le combat. L’association d’un prince dragon et d’un guerrier de la Tour Blanche produit un effet dévastateur. Si Yrellian frappait comme une brute, Idrevar le faisait tout en finesse. Nombre de bandits finirent démembrés. Les deus guerriers étaient aspergés d’un sang qui n’était pas le leur. Après que l’entrée de la grotte fut dégagée de toute présence hostile, les deux combattants soufflèrent un instant pour reprendre leurs esprits. Le Maître du Savoir demanda alors :
« Où est passée Ivana ?
_Elle se battait à côté de moi il y a peu. Elle a peut-être lancé un sort pour s’éloigner.
_Non, quelque chose nous empêchait de lancer des sorts à proximité d’eux.
_Où peut-elle aller alors ? Nous ne sommes pas responsables d’elle non plus ! »

Le caledorien se mit à compter les cadavres. Il savait qu’au total vingt-cinq ennemis avaient été présents. Or il n’y avait que quinze morts ou en passe de l’être. Il en restait dix qui s’étaient évaporés dans la nature. Pestant contre l’amateurisme de la jeune magicienne, il ramassa son bouclier et son heaume dans la grotte avant de partir sur les traces laissées par les bandits. Il ordonna à Idrevar de rester à la grotte jusqu’à ce qu’il revienne. Ce dernier poussa les corps en contre-bas pour les laisser aux animaux. Le prince dragon, lui, suivit la piste laissée. Même en pleine nuit, il put la déceler en permanence. Ils avaient été organisés mais ils ne couvraient pas leurs traces. La piste était très facile à suivre. Ils avaient pris un peu d’avance mais il les rattraperait rapidement.

A deux lieues de là.  
Dix hommes avaient assommé et traînaient une femme elfe. Ils voulaient s’éloigner au plus vite du carnage. L’un d’eux prit la parole :
« On n’aurait pas pu prévoir qu’il allait nous massacrer. Rien ne nous le disait.
_Il suffisait de voir son armure abruti va. On dirait que tu n’as jamais vu un elfe de ta vie, répliqua un autre malfrat !
_Pourquoi ? Tu en as déjà vu un, toi ?
_Non mais j’en ai suffisamment entendu parler comme ça. Je sais qu’il ne faut pas les attaquer à moins de cinquante.
_Pas grave, répondit un troisième, notre objet nous protège de la magie de la nana que l’on a avec nous.
_Mmmmh, c’est vrai, c’est déjà ça. Il faudra l’empêcher de prononcer un sort où elle risque de s’échapper.
_Bah, on la bâillonnera. Cela devrait suffire non ?
_Taisez-vous et avancez ! Ne croyez pas qu’ils ne vont pas tenter de nous poursuivre !
_Mais au moins on a un otage. C’est déjà ça. On peu tenter de négocier vu l’avantage que l’on a.
_On verra bien en temps et en heure ! Allez, on avance plus vite !!! »
Le groupe de remit en marche aussitôt, motivé par la crainte de leur chef. Ils avançaient sans lumière car ils connaissaient la région comme leur poche. Et ils savaient qu’ils avaient probablement des poursuivants. Probablement celui qui aurait survécu à leur assaut, s’il y en avait un bien sûr. Ils tentaient d’éviter autant que possibles les chemins en bordure pour ne pas s’y faire jeter par surprise. C’étaient aussi là où pouvaient les attendre des gobelins ou autres. Les deux lunes permit aux bandits de trouver sans aucun problème une caverne où se protéger et facile à défendre. Ils décidèrent de s’y installer, fatigués qu’ils étaient d’avoir autant couru. Ils déposèrent leur prise tout au fond après l’avoir solidement ligotée et bâillonnée. Dix minutes plus tard, ils attendaient tous, les armes tirées, prêts à se battre au cas où.

Ils n’eurent pas à attendre longtemps. Après une demi-heure d’attente, Yrellian arriva dans la grotte. Il sourit. Ils s’étaient condamnés eux-mêmes. Ils étaient acculés. Leur position était peut-être facile à défendre mais aucun d’eux ne pouvait ne serait-ce qu’approcher sont talent au combat. Il pouvait les massacrer avec l’arme qu’il voulait et moins de temps qu’il n’en fallait pour tuer un dragon noir. Il prit son bouclier dans sa main gauche et tira son épée. Elle avait tué plus d’ennemis de sa famille depuis des millénaires qu’il n’y avait d’habitants à Caledor. Elle n’était pas ébréchée et la lueur rouge la parcourant brillait toujours avec le même éclat qu’après Caledor Dompteur de Dragons l’ait forgée. Souriant et confiant, il avança lentement et sûrement vers ses ennemis d’une nuit.

Ils virent une lueur rouge ayant la forme d’une épée et l’éclat des lunes se refléter sur une armure. Puis ils le virent arriver. Surgissant des ténèbres, il marchait avec une détermination sans faille, sûr de sa victoire. Il avait l’épée au clair, son bouclier dressé et son heaume sur sa tête. Son armure de la couleur de l’argent avait un dragon gravé sur elle. Il émanait d’elle une légère couleur dorée. Le plumeau rouge de son heaume et sa cape flottaient à cause du léger vent nocturne. Ils voyaient face à eux l’incarnation même des plus grands héros d’Ulthuan, le meilleur des Princes Dragons derrière Imrik lui-même, un des plus grands bretteurs à avoir parcouru le Vieux Monde. Mais ils ne le savaient pas. Tout ce qu’ils voyaient, c’était que la Mort venait à leur rencontre et qu’aucun d’eux ne pourrait lui échapper. Ils comprirent leur erreur mais il était trop tard. Ils avaient enlevé un mage d’Ulthuan et allaient devoir payer pour cela. Alors qu’il arrivait sur eux, le massacre commença. Chacune de leurs attaques fut esquivée ou parée à une vitesse telle qu’ils ne pouvaient distinguer les mouvements de leur assaillant. Chacun d’eux tombait l’un après l’autre, d’un seul coup d’épée toujours bien placé. Après deux minutes, il n’en resta plus aucun en vie.

Après avoir achevé les rares survivants près de mourir, Yrellian se dirigea vers le fond de la grotte. Il rangea son épée, posa son bouclier contre la paroi et enleva son heaume. Ivana le regardait avec un mélange de crainte et d’admiration. Elle ne l’avait jamais vu au combat. Seulement à l’entraînement. Il lui enleva délicatement son bâillon avant de défaire ses liens les uns après les autres. Lorsqu’elle fut entièrement libérée, elle tomba en pleurs dans ses bras. Elle n’avait jamais connu la captivité et cela l’avait perturbée pendant les quelques heures que cela avait duré. Ce ne fut qu’après plusieurs minutes qu’elle put se calmer. Séchant ses larmes, elle lui dit :
« Merci beaucoup d’être venue me chercher. Je suis désolée de mon comportement. Je n’aurais pas dû faire cela.
_C’est normal, c’est ma mission que de vous protéger de tous les dangers. Je peux comprendre, surtout si c’est la première fois. Êtes-vous prêtes à repartir vers notre campements, lui demanda-t-il en la regardant dans les yeux ?  
_Oui, répondit-elle en détournant le regard. »
Ses yeux avaient quelque chose d’intimidant. C’était aussi la douceur de sa voix. Elle ne l’avait jamais entendu parler aussi gentiment à quelqu’un. Peut-être qu’après tout il n’était pas si imbu de lui-même que ça. Il n’avait pas hésité à se lancer sur ces traces alors qu’il n’y était pas obligé. Elle savait parfaitement qu’il devait juste assurer la protection d’Idrevar et non la sienne. Du moins, c’était accessoire. Mais c’était peut-être juste parce qu’elle était calédorienne ou en tout cas Asur. Mais peut-être qu’il avait fait naturellement. De toute manière, quelques soient ses raisons, il ne le dirait jamais. Il était aussi secret sur ses intentions que les Gardes Phénix. On ne pouvait savoir ce qu’il ressentait ni ce qu’il pensait. Et ce n’était pas elle qui allait pouvoir le prétendre.

Ils mirent plusieurs heures à revenir. Lorsqu’ils arrivèrent, le jour commençait à se lever. Soucieux ne pas rester dans la région plus longtemps et pour traverser les montagnes plus rapidement, Yrellian donna l’ordre de lever le camp et de se préparer à partir. Ils mangèrent très rapidement, sellèrent les chevaux, éteignirent le feu puis se mirent en route vers le Nord. Ils laissaient derrière eux les terres de l’Estalie et de la Tillée pour s’enfoncer dans les domaines des peaux-vertes et des Nains. Ils avaient affronter un danger mais bien d’autres plus redoutables les attendaient sur la route. Toute l’expérience de la montagne d’Yrellian et d’Ivana allait se révéler précieuse. A l’est, ils pouvaient voir le soleil se lever pour une journée de plus. Une journée pleine de dangers.


Dernière édition par gilgalad le Mar 4 Nov 2014 - 21:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Récit] Histoire d'un elfe   [Récit] Histoire d'un elfe EmptyLun 3 Nov 2014 - 9:48

Salut !

Si, comme je le pense, il s'agit d'un récit autobiographique, tu peux l'expliciter dans le titre de l'histoire. "Histoire d'un elfe", ça ne fait pas un peu modeste pour un seigneur caledorien ? *rolleye*

Pour l'ensemble de la narration, je ne relève pas d'incohérences majeures, ni de soucis de fluidité *hmm*

Je dois toutefois insister sur ce que tu dois éviter à tout prix :
Citation :
J'allais oublier avant de mettre le texte, c'est normal si je ne dis pas tout sur les personnages, vous en apprendrez plus dans les prochains chapitres.
Ce genre d'avertissement ne doit pas avoir lieu d'être. C'est comme si tu essayais de te justifier à l'avance devant ton lecteur, alors que tu n'as pas du tout à te justifier, c'est ton récit, tu en fais ce que tu veux, tu en es le MAÎTRE ! *Nunchaku*
Le lecteur n'aura qu'à se poser des questions et attendre la prochaine suite *:p*

Je mettrai toutefois une réserve à ce que j'ai dit : c'est à l'auteur de bien montrer dans son texte quels sont les endroits volontairement laissés dans l'ombre, et, de préférence, expliquer 'pourquoi' ils le sont. En effet, si le point de mystère reste inexpliqué, le lecteur peut prendre ça comme une incohérence de la narration, ce qui serait très dommage  *heu*  
En l'occurrence, je n'ai pas compris pourquoi on ne peut pas connaitre la raison de la présence du héros principal aussi loin de chez soi. Surtout sur un immense champ de bataille. A l'heure-même où Ulthuan a besoin de chaque elfe à la défense de ses terres.
Pour moi, laisser un problème aussi "gros" sans réponse passe pour une incohérence... D'autant plus que, malheureusement, ce n'est pas le seul endroit qui m'a laissé sur ma faim...  *euh*

Comme dit dans le récit, Imrik mène les forces des asurs pour défendre Ulthuan contre les démons. Il lui faudrait donc une excellente raison pour avoir envoyé un seigneur caledorien en Tilée, à le tête d'une armée. Il lui faudrait être vraiment inquiet de l'issue de sa mission pour y envoyer un régiment de princes dragons à sa recherche. Il lui faudrait également une excellente raison pour y envoyer aussi une magicienne et un maitre du savoir de Hoeth.
Et le plus dérangeant pour moi, c'est que personne ne semble inquiet de toutes ces questions dans le récit :
Citation :
« Nous sommes ici car le Roi de Caledor ne savait si vous aviez réussi ou non. De plus, il vous demandé si vous auriez l’amabilité de potentiellement escorter un Maître du Savoir dans les terres de l’Empire. »
S'il y a une quelconque importance pour la mission, elle n'est pas assez mise en valeur. S'il y a une quelconque raison pour l'escorte d'un maitre du savoir dans l'Empire, elle n'est pas non plus explicitée. Enfin, pour faire court, il n'y a aucune impression d'urgence dans le récit, et c'est vraiment dommage, car cela jure beaucoup avec l'urgence des événements de l'an 2522. Alors qu'Ulthuan se fait assaillir par des démons et que des elfes meurent par centaines, il suffit d'un rapt de brigands humains pour faire pleurer une magicienne asur.

Ce sont, à mon sens, les principales choses qu'il y a à améliorer dans ce texte. Comme je t'en sais capable, je m'arrête ici et je demande la suite ! La suite ! *clap*
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MessageSujet: Re: [Récit] Histoire d'un elfe   [Récit] Histoire d'un elfe EmptyLun 3 Nov 2014 - 14:49

J'avais mis cet avertissement car si tu te souviens, nombre de personnes (dont toi) se sont plains sur un autre forum que je ne disais pas tout, tout de suite et que je laissais des zones d'ombres. Donc plutôt que d'avoir de nouveau ces remarques, je préviens du premier coup.

Pour les justifications des différents points que tu as mentionner, elles viendront dans les suites suivantes. Je voulais laisser un peu planer le mystère.

Par contre, je ne vois pas pourquoi tu penses qu'il s'agit d'un récit autobiographique. Si tu peux me dire pourquoi, ce serait bien car je ne l'écris pas dans ce sens. De plus, cela supposerais que j'ai déjà prévu la fin de l'époque de La Fin des Temps, ce qui n'est pas du tout le cas.
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MessageSujet: Re: [Récit] Histoire d'un elfe   [Récit] Histoire d'un elfe EmptyLun 3 Nov 2014 - 21:38

Ce genre d'avertissement n'est pas une solution... En tant qu'auteur, c'est dans ta narration qu'il faut que tes intentions soient explicitées. Par exemple, tu peux le faire par le point de vue d'un autre de tes personnages, qui rencontre celui dont on ne sait rien : "Mais qui était donc cet étrange seigneur, et quelles étaient ses véritables intentions ? Le capitaine des princes dragons ne pouvait qu'errer dans le mystère. Quelque peu agacé, il se jura que tôt ou tard, il découvrirait les raisons derrière sa présence aussi loin de sa patrie."

Là, le lecteur comprend que les questions qu'il est en train de se poser, l'auteur les a prises en compte et pourra donc lui en donner les réponses plus tard... J'espère que tu me suis là, car si j'explique mal, il faut me le dire  *hmm*

Je comprends que tu veuilles laisser planer le mystère. Là où cela me parait dérangeant, c'est quand le mystère ne semble planer que pour le lecteur. Rien ne semble l'évoquer à proprement parler dans la narration, on a plutôt l'impression que tout est évident pour les elfes. Le lecteur, en revanche, se retrouve un peu "exclu" du lot d'initiés. Comme dit avant, quelques indices et procédés litteraires suffiraient pourtant pour le rassurer.
J'ai cru au récit autobiographique pour ce que j'ai pris pour des indices : un prince dragon de Caledor, Yrellian Swiftblade, tellement balèze qu'il démonte du seigneur du chaos... Son dragon, il ne s'appelerait pas Arsvagnir, des fois ? *:p*
Mais si je me trompe, au temps pour moi *rolleye*
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MessageSujet: Re: [Récit] Histoire d'un elfe   [Récit] Histoire d'un elfe EmptyLun 3 Nov 2014 - 21:49

Je prends note de ton commentaire pour les prochains chapitres. Je tiens à faire remarquer toutefois qu'Yrellian ne connaît pas non plus la mission, je n'ai jamais dit qu'il savait en quoi elle consistait.

Pour le récit autobiographique, tu as tout faux. Je reprends au début pour ceux qui ne comprendrait pas. Sur le forum CV, en RP, je suis l'un des meilleurs princes dragons (en fait le deuxième derrière Imrik) et en plus de ça un Dragon de Sang (si vous ne savez pas ce que c'est, cherchez dans la bibliothèque impériale ou interdite, me souviens plus). Je monte aussi un dragon qui se nomme Arsvagnir, d'où la remarque de Von Essen.
Pour en revenir à la remarque, ce n'est pas le cas. Car tout ici est du point de vue des elfes. Il se considère donc comme l'un des meilleurs bretteurs du Vieux Monde. En effet, il ne connaît pas forcément les Dragons de Sang les plus anciens ni certains champions pouvant éventuellement le vaincre. Et je parle en plus du passé. Je pense que tu conviendras qu'un prince est bien meilleur combattant qu'à peu près n'importe quel humain, à deux ou trois exceptions près bien sûr, et sans compter les chaotiques. Et, il n'est pas du tout trotrofortdelamortquitue. Il l'apprendra bien vite.

Sinon, vous avez d'autres remarques ?
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MessageSujet: Re: [Récit] Histoire d'un elfe   [Récit] Histoire d'un elfe EmptyLun 3 Nov 2014 - 22:03

"Von Essen" ? Je préfèrerais ne pas mentionner le nom de cette infâme créature dans notre belle patrie *:p*

Hum... Si ton prince ne sait même pas pourquoi il est là, je suis d'autant plus confus. Après relecture, je vois effectivement qu'il a un problème de mémoire. Cependant... ne désire-t-il pas la retrouver ? Son sens des priorités me semble des plus étranges : il se réveille au milieu d'un champ de bataille, peut-être y a-t-il certains de ses anciens compagnons, et il ne veut pas savoir ce qui l'a amené aussi loin ? Si c'est le cas, pourquoi diable ne pose-t-il pas la question aux princes dragons qu'il rencontre en chemin ? Pourquoi eux ne lui demandent pas les raisons de son échec ? Les asurs morts sur le champ de bataille n'ont-ils aucune importance pour eux ? Je veux bien qu'ils traitent ainsi les nains ou les humains, mais je m'attends quand-même à plus de considérations entre eux-mêmes...
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Wolfen
Khaineux Extremiste et Fanatique du Draïch
Wolfen


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MessageSujet: Re: [Récit] Histoire d'un elfe   [Récit] Histoire d'un elfe EmptyMar 4 Nov 2014 - 19:52

Bonsoir,


Merci d'avoir partagé ce récit avec nous et d'être aussi ouvert aux critiques et commentaires. Je vais donc m'empresser de m'incruster dans cette faille et d'aller droit au but :

Naïr a raison, quelque chose ne va pas. Le premier paragraphe est un réveil d'un personnage qui ne sait pas où il est. Il se rappelle (un peu trop vite, j'y reviendrai si possible) d'un paquet de choses et passe à autre chose.
Et là, tout s'enchaîne, sans que personne ne semble dérangé par quoi que ce soit.
Il y a eu une énorme bataille, vraisemblablement perdue ; il y a un seigneur caledorien en Tilée ; il y a, en même temps, une expédition d'elfes qui passe par là justement pour voir ce seigneur. Et personne ne semble se poser de questions. Les caledoriens croisent leur Prince en mauvais état et lui disent "ah salut on vous cherchait", lui filent un canasson et zou, on continue comme si de rien n'était.

C'est franchement bizarre et j'ai passé l'intégralité du texte à me demander ce que j'avais loupé. Mais je n'ai pas l'impression d'avoir loupé la clé de ce mystère. Comme le dit Naïr, tu n'as pas à avertir le lecteur que tu ne vas pas tout lui révéler de suite. D'une part, tu fais ce que tu veux, et d'autre part, encore heureux ! Si tu nous racontes tout dès l'introduction, on ne va même pas s'embêter à lire la suite.
Mais il y a des manières de laisser planer un mystère. Là, quelque chose est bizarre et le lecteur s'en rend compte mais personne ne semble s'en rendre compte. Ce n'est pas inenvisageable, entendons-nous bien : cela s'appelle de l'absurde. Plein d'oeuvres littéraires se basent sur l'absurde. La Métamorphose, de Kafka, dès ses premières (magnifiques) pages baigne dans l'absurde, avec Gregor Samsa qui, se réveillant insecte, veut d'abord se rendormir puis se pose des problèmes terre à terre, à se dire que c'est embêtant parce que ça va le mettre en retard... C'est proprement absurde ! Mais c'est voulu, c'est l'effet recherché. Ici, ça ne semble pas être le cas, ou alors c'est trop maladroit.
Il y a donc quelque chose qu'il faut travailler sur cette situation. Si tu ne nous fais pas comprendre qu'effectivement, quelque chose cloche et que toi, auteur, tu en es conscient, tu vas perdre le lecteur.

Pour le reste, au niveau de l'histoire, je n'ai pas trop de soucis. Je trouve les personnages un peu caricaturaux et je n'ai personnellement pas le goût des personnages grosbills, alors je dois avouer n'être que vaguement affecté par tout cela.
Mon problème pour le moment, c'est qu'en lisant cette première partie, je n'ai pas vu de personnage se développant réellement. Le Prince dragon est un grosbill assez classique, hautain et sûr de lui, mais avec un faible pour une demoiselle qui va certainement contribuer (ainsi que son sage vieux maître) à remédier à ses défauts de caractère et faire de lui un véritable héros.
Bon, je caricature un peu mais c'est vrai que (et je suis conscient que ce n'est que le début) pour l'instant tu ne nous montres pas de personnages, simplement des ombres. Il y a des descriptions physiques mais les actes sont vagues et on n'a pas vraiment grand chose à quoi s'attacher. Je suis sûr que cela va venir avec la suite, ceci dit. :)


Avant de m'arrêter sur deux-trois détails de forme, un autre problème : le combat.
Le Prince Dragon réveille la fille. Il annonce au moins une dizaine d'ennemis.
Une douzaine apparaît et il y en a une "dizaine en réserve, au cas où". L'expression est étonnante (elle fait très langage oral) mais l'idée même est bizarre. En réserve où ? Pourquoi ?
Bref, super-elfe en tue deux d'un coup, il y a aussi son maître (qui doit quand même être balèze) et la magicienne qui ne sert à rien ; ok. Et l'escorte armée, elle a disparu, d'ailleurs ? A priori non puisqu'en revenant, Yrellian "donne l'ordre de lever le camp". Ils étaient en train de dormir ? ;p
Et là, notre héros dont on vante les exploits à longueur de ligne arrive, tout en sachant exactement le nombre d'ennemis présents, à ne pas se rendre compte avant la fin du combat que dix se sont tirés avec celle qu'il doit protéger. Et son maître non plus ne s'en est pas rendu compte. C'est super artificiel, et je n'y ai franchement pas cru une seconde. :/

Et là, c'est pour moi un souci assez important.
Pourquoi, toi qui a écrit ce récit, a écrit cette péripétie (à savoir, les brigands capturent la princesse, le héros les rattrape et sauve la princesse) ?
Qu'est-ce que cette péripétie apporte à ton récit, à tes personnages ? Ok, l'elfette a été "touchée" par ses quelques heures de captivité. 'fin soit tu vires dans un ton plus mature et elle a été plus qu'un peu traumatisée et va en garder de graves séquelles, mais ça ne semble pas avoir été le cas, soit l'expérience n'a pas dû être bien traumatisante parce qu'un peu courte. Concrètement, la péripétie "princesse capturée, héros sauve princesse", ça peut tenir un chapitre entier, voire tout un bouquin, ou un film (Star Wars: A New Hope pour ne pas le citer ,p ), et tu nous le mets en scène et le résout en quelques lignes.
C'est un peu étonnant, parce que tu réduis la crédibilité de ton combat en forçant cet enlèvement tiré par les cheveux, pour le résoudre immédiatement sans réelle conséquence. Oui, il la sauve et elle voit qu'il est vraiment balèze, mais en même temps qu'il a un ton gentil avec elle. Mais qu'est-ce que ça change que cela arrive après un enlèvement de quelques heures, ou pendant l'affrontement lui-même ? On peut très bien imaginer que les brigands commencent à perdre le combat, que deux prennent l'elfette en otage et que Yrellian les dézingue sur le champ, en la sauvant, ou quelque chose du genre. C'est toujours assez grosbill, mais ça correspond au perso, et c'est carrément plus crédible au niveau de la narration.


Niveau forme, c'est plutôt pas mal. Il y a des fautes ici et là qui appellent à une ou deux relectures supplémentaires, mais bon. En revanche, il y a deux remarques que je me dois de faire :
- Le premier passage part d'une bonne idée, pour le réveil soudain, mais est trop rapide.
- Les dialogues constituent la chose la plus difficile à écrire. Et de mauvais dialogues, ça vous pourrit un film (eh, Star Wars: Episode 2 *-_-* ). Alors éviter trop de dialogues inutiles ! Ton écriture est plutôt correcte et stable, jusqu'à ce que tu arrives au dialogue. Tu sembles ne plus savoir où donner de la tête !
On passe d'un :

Citation :

« Nous sommes ici car le Roi de Caledor ne savait si vous aviez réussi ou non. De plus, il vous demandé si vous auriez l’amabilité de potentiellement escorter un Maître du Savoir dans les terres de l’Empire. »

bien trop ampoulé ("l'amabilité de potentiellement escorter" :p ) à

Citation :

_Où peut-elle aller alors ? Nous ne sommes pas responsables d’elle non plus ! »

qui fait plus ado énervé qu'autre chose. XD

Le dialogue des brigands est également maladroit et n'apporte pas grand chose.
Je le répète : les dialogues, c'est la plaie, c'est le mal, moins il y en a, mieux c'est. *:p*


Ah, et pense à mettre un peu de forme, en terme de présentation. Le "Chapitre 1" en gras, typo un peu plus grosse, peut-être centrée. Le repère de temps ("Début de l'été") en italique ; les pensées de la magicienne en italique pour que le lecteur comprenne tout de suite que ce n'est plus le narrateur qui parle.


Voila, c'est un bon début de récit, et j'en espère une suite bientôt !


Bon courage !

Cordialement,

Wolfen.
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MessageSujet: Re: [Récit] Histoire d'un elfe   [Récit] Histoire d'un elfe EmptyMar 4 Nov 2014 - 20:16

Ah, je l'attendais ce commentaire. Pas que je n'apprécie pas tes commentaires mais leur avantage est qu'ils sont très complets et très intéressants. Après deux ou trois relectures, je me suis rendu compte de quelques petites choses que Naïr et toi avez mentionnées. Je vais donc essayer d'y remédier plus ou moins rapidement (plutôt moins que plus d'ailleurs).
Je n'ai rien à redire sur pratiquement tout le commentaire. Le seul point où j'éprouve le besoin de réagir est sur le fait que les personnages sont un peu stéréotypés. C'est volontaire de ma part de les faire apparaître comme ça au début.

Pour les différents choses en italiques, j'avais oublié de les remettre comme ça quand j'ai fait le copié-collé sur le forum mais elles le sont normalement, donc je changerais ça rapidement. Pareil pour le titre.

Sinon, merci encore pour ce commentaire. Et je vais retravailler cette partie sous peu avant de m'attaquer à la suite.
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MessageSujet: Re: [Récit] Histoire d'un elfe   [Récit] Histoire d'un elfe EmptyMer 5 Nov 2014 - 20:03

À moi de commenter, tu l'as si souvent fais pour moi que je dois te rendre la pareille.

Avant d'attaquer le fond, voici la forme : un texte agréablement espacé, cohérent, sans fautes de fluff ni d'anachronismes. Seulement, on a l'impression comme narog l'a souligné que les personnages ne se posent pas plus de question que bubulle le poisson rouge... Problématique non?
Et surtout, surtout prends le temps :) on a l'impression que tu veux vite finir et tout plié parce que l'heure, c'est l'heure, comme pour mon tout premier récit. Prends le temps de tout bien camper, laisse mijoter le lecteur, ne lui donne pas tout de suite toutes les clés ;) autrement, le combat est très bien décris, ta rapidité donne du coup du dynamisme à l'action

Sur le fond, la trame scénaristique de l'escorte est rendue plutôt bancale par la rapidité des faits. Il se passe ça :
Je me réveille, je sais pas qui je suis. Ah si c'est vrai je viens de poutrer de l'orque. Je croise des subordonnés.
"Hé! René! On se fout de ta santé, tu as une mission!
-ok by et bisou chez toi!"

Mais je suis curieux de savoir comment tu vas rebondir! J'attends la suite avec impatience, j'essaierai de souvent commenter, et si tu dois retenir une chose de ma critique c'est : prends ton temps.

Heureux d'aider,
Le gardien.
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MessageSujet: Re: [Récit] Histoire d'un elfe   [Récit] Histoire d'un elfe EmptyMer 5 Nov 2014 - 20:10

Ah tiens un revenant *big*

Déjà, merci pour avoir eu le courage de me lire et pour avoir commenter. Je tiens compte d'à peu près toutes vos remarques.

Pour information, je suis en train de reprendre tout ce premier chapitre. Du coup, cela va modifier profondément l'histoire mais c'est pour essayer de la rendre plus crédible et plus réaliste que cette première version. Par conséquent, je n'éditerais pas le premier post mais je mettrais cela dans un nouveau en temps et en heure.

PS : au fait, c'est Wolfen, et pas Narog qui a commenté *siffle*
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MessageSujet: Re: [Récit] Histoire d'un elfe   [Récit] Histoire d'un elfe EmptyMer 5 Nov 2014 - 20:27

Oups!! Désolé aux deux loups ^^

N'hésite pas à tout changer pour ne garder que le meilleur, c'est généralement un bon tremplin. Et si je ne posterai pas toujours, sache au moins que l'ombre de Calimacil planera toujours au dessus de tes écrits ;)

Bon courage pour la suite et j'essaierai de te commenter au moins aussi bien que tu le faisais!

Le gardien.
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MessageSujet: Re: [Récit] Histoire d'un elfe   [Récit] Histoire d'un elfe EmptyMar 25 Nov 2014 - 14:50

Bon alors voilà, suite à plusieurs tentatives et à de longues hésitations, je suis enfin parvenu à une version plus satisfaisante.

Je vous encourage à me dire ce qui est mieux et ce qui reste encore à améliorer car il en reste des choses dans ce dernier cas, ne me dites pas le contraire.



CHAPITRE 1 :


Début de l’été 2522 selon le calendrier impérial

Un grand trou noir. Puis une douleur intense. Une douleur dans le bras. Une odeur de sel. Et d’eau. Comme si la mer était proche. Puis une lumière aussi forte que mille soleils. Une lumière le forçant à ouvrir les yeux. Et voir. Voir les cadavres de centaines d’elfes et de milliers d’orques. Les chevaux et autres sangliers ou créatures pourrissaient et faisaient la joie des corbeaux. Etrangement, ils ne l’avaient pas attaqué. Peut-être que Morai-Heg le leur avait interdit après tout. Il ne se souvenait plus de qui il était. Il savait juste qu’il était parmi les guerriers tombés. Et qu’il aurait dû mourir avec eux. Il se souvenait que ses blessures avaient été mortelles. Mais en regardant son torse, elles n’étaient plus qu’un mauvais souvenir. Quelque chose avait dû le sauver. L’empêcher de mourir. Etait-ce un dieu ? Ou pire, un vampire ? Il n’en savait rien. Mais il priait les dieux des elfes que ce ne soit pas la deuxième solution. Il s’allongea sur le dos et regarda tout autour de lui. Au loin, des montagnes enneigées à leur sommet. Puis il vit sur ses jambes des jambières ornées de dragons. Et à côté de lui une cuirasse avec les mêmes motifs. En s’examinant, il vit encore et toujours des dragons sur ses plaques d’armures. Il en déduit qu’il devait être sûrement un Asur. Il ne se souvenait ni de son nom, ni de son titre, ni de sa fonction, ni des raisons pour lesquelles il était là. Il voyait des traces de pas qui partaient en direction du Soleil qui se levait à peine. Comme elles étaient suffisamment grandes pour être celles d’un elfe, il décida de les suivre même si elles n’étaient pas récentes.

Il marcha ainsi pendant plusieurs heures. Le Soleil poursuivait sa course et n’allait pas tarder à se coucher quand un lapin passa près de lui. Avec un réflexe surhumain, il dégaina et embrocha l’animal pour le manger. Comme la nuit allait tombée, il décida de s’arrêter pour se reposer. Malgré le fait qu’il se faisait tard, ce qui voulait dire qu’il était au début de la troisième saison, il décida de faire un feu. Il posa ce qu’il portait et commença à chercher du bois pour le feu. Il coupa le bois de petits buissons non loin. Il les rassembla un tas auquel il mit le feu en frottant deux morceaux de bois entre eux. Le feu prit mais très lentement. A ce moment, il regretta de ne pas être magicien. Il évida son gibier et l’embrocha pour le faire cuire. Il observa alors attentivement les environs. Il pouvait encore entendre et voir la mer à moins d’une lieue. Même s’il ne savait pourquoi, le sac et le ressac des vagues lui rappelaient son enfance. Il se souvint qu’il venait de Caledor grâce aux dragons sur son armure mais il ne peut se souvenir de plus. Au nord, il pouvait voir les montagnes. Se rappelant ses cours de géographie de son enfance, il devait quelque part dans le Sud des Terres des Hommes. L’Arabie étant de l’autre côté de la mer. Mais il ne savait pas où précisément il se trouvait. Etait-il près de la forteresse des nains, ou bien près de la Bretonnie ? Son seul espoir était de trouver un port ou un village pour pouvoir rentrer chez lui avec de la chance. Après une dizaine de minutes de cuisson, il commença à manger l’animal. Une fois rassasié, il éteignit le feu avant de s’allonger pour dormir. Prudent, il garda sa lame dans sa main droite et s’endormit peu après.

Il fut réveillé avant l’aube par un bruit. Celui d’un battement régulier sur le sol. Son oreille étant collée au sol, il pouvait l’entendre alors qu’il était sûrement à plusieurs lieues de là. Au lieu de se relever, il attendit, dans la même position. Il y avait au moins deux chevaux. Il savait que c’étaient des chevaux car ils avaient un pas régulier et léger. Il supposait, et surtout espérait, qu’il s’agisse de coursiers d’Ellyrion. Cela serait synonyme de délivrance. Il se leva et regarda sa cuirasse. Elle n’allait pas lui servir à grand-chose dans cet état. Il la laissa derrière lui. Il posa son heaume dessus. Cabossé, il représentait plus un danger qu’une protection. Même ce qui restait de son bouclier ne lui offrait aucune protection. Résolu à défendre chèrement sa vie si c’étaient des ennemis, il prit son épée et posa la pointe au sol, les mains sur la poignée terminant la garde. Il scruta les environs, pour voir s’ils pouvaient venir d’un endroit sans se faire remarquer. C’était impossible. Il ferma les yeux, se concentrant sur le bruit des chevaux, bruit qu’il entendait déjà. Après plusieurs minutes, il était sûr qu’ils étaient proches. Il ouvrit les yeux et se mit en garde. Il vit alors les cavaliers arriver à l’horizon. Ils se rapprochèrent à grande vitesse. Une bien trop grande vitesse pour un cheval humain. Il n’eut pas à attendre longtemps. Au fur-et-à-mesure que les cavaliers se rapprochaient, il put voir qu’ils n’étaient que deux. C’étaient des Asurs. Le guerrier rangea aussitôt sa lame dans son fourreau et les attendit. Ils arrivèrent peu après. En le voyant, les montures freinèrent sur l’ordre de leurs cavaliers. Ils s’arrêtèrent juste devant lui. L’un deux était âgé. Il portait une robe de plusieurs couleurs, une cuirasse dorée et une grande épée dans son dos. Il avait également un certain nombre de livres avec lui. Cela se voyait dans les besaces. Son visage était sévère mais peu marqué par le temps. Ses yeux verts se voyaient parfaitement et montraient une très grande sagesse. Il avait l’impression de connaître cette personne mais il ne se souvenait pas où il l’avait connue. Le deuxième cavalier, ou plutôt cavalière, portait une robe rouge et orange, signifiant sûrement qu’elle aimait souvent utiliser le vent d’Aqshy. Son visage fin et régulier évoqua de tendres souvenirs à l’amnésique. Mais là encore, il ne se souvenait de rien. Il vit qu’elle portait un bâton de magicien ce qui confirma sa supposition. Elle avait aussi une épée passée au flanc gauche. Elle tirai aussi un autre cheval portant probablement une partie de leurs affaires. Le premier cavalier lui demanda alors :
« Qui êtes-vous et que faites-vous dans ces contrées, Prince Dragon ?
_Je suis un Prince Dragon, demanda l’intéressé ? »
Le cavalier le regarda étrangement. La cavalière émit la supposition qu’il avait perdu la mémoire. Mais son compagnon de route ne voulut pas la croire. Rapidement, il invoqua un vent qui repoussa l’elfe de plusieurs mètres et le fit tomber au sol. Etourdis, il ne put tenter de se relever avant que ce qui était finalement un mage soit sur lui, l’épée pointée sur la gorge. Avec un rictus méprisant, il lui reposa la même question. L’elfe amnésique ne savait toujours quoi répondre. Il voulait être honnête mais il ne se souvenait de rien. A l’évidence, ce mage-guerrier le prenait pour un des ennemis des Asurs. La magicienne apparut dans le champ de vision de l’elfe plaqué au sol. Elle le regarda droit dans les yeux. L’elfe qui avait l’épée sur sa gorge se noyait dans les yeux bruns de la magicienne. Ils étaient un véritable puits où n’importe qui pouvait venir chercher du réconfort. Mais en même temps, il sentit son âme être mise à nue. Elle pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert. Quand il s’en rendit compte, il voulut résister. Mais cela fut vain. Il n’avait aucun moyen de résister à l’attraction de ses yeux.

Ce ne fut qu’au bout de plusieurs minutes qu’elle regarda ailleurs. Elle demanda au mage-guerrier tenant l’elfe de le relâcher, ce qu’il fit en rangeant son épée. Elle l’avait déjà vu à la Tour Blanche pendant des années. Il avait vraiment perdu la mémoire. Et il n’y avait aucune corruption qu’elle ait détectée dans son âme. Il n’y avait aucune raison de le tenir ainsi. Son ancien presque-bourreau lui demanda alors ce qui c’était passé le plus récemment qu’il pouvait se souvenir. L’elfe lui raconta qu’il s’était réveillé au milieu de cadavres d’Asurs et d’orques à une journée de marche de là en suivant la mer. Il se souvenait encore comment écrire, parler, certaines choses sur la géographie, comment se battre. Il savait aussi qu’il était un Asur mais guère plus. Le mage-guerrier lui révéla qu’il se nommait Idrevar et qu’il était un maître du savoir de la Tour Blanche. Il faisait un voyage dans les Terres des Hommes à la recherche d’informations sur l’avancée des forces de la ruine. Il était accompagné d’Yvraine, magicienne dans cette même tour. Elle avait terminé son apprentissage il y a peu mais était extrêmement douée. Il lui proposa de l’emmener sur les lieux de la bataille, ce que l’elfe amnésique accepta. Il aurait ainsi un repas correct et des couvertures. Il serait aussi avec des gens de son peuple. Avant de le faire monter sur le troisième cheval, Idrevar lui demanda de se battre avec lui à l’épée. Le premier désarmant l’autre aurait gagné. Il dégaina aussitôt et attaqua. Par réflexe surhumain, son compatriote dégaina et para le coup encore plus rapidement. Dans les premières secondes du combat il fut contraint à la défense. Mais il se ressaisit rapidement. Son corps n’avait pas oublié tout son entraînement de guerrier. Au fur-et-à-mesure que le combat prenait en intensité, il attaqua de plus en plus souvent et de plus en plus rapidement. Si bien qu’au bout de plus de quinze minutes, il finit par désarmer son adversaire. Celui-ci souriait. Intérieurement, il savait qu’il était impossible que ce soir un espion. L’amnésique c’était battu exactement comme il s’y attendait. C’est-à-dire comme le font les Princes Dragons de Caledor. Il lui avait laissé une ouverture et il avait saisi sa chance. Ce combat pourrait bien l’avoir mis en confiance en cas de mauvaise rencontre. Yvraine prit l’armure et le heaume avant de les poser sur le troisième cheval. L’elfe monta dessus avec l’aide de la magicienne qui monta ensuite sur son propre cheval. Le maître du savoir fit de même et commença à avancer, suivit par Yvraine puis par l’elfe amnésique.

Il ne parla de tout le voyage. Seuls les deux magiciens discutaient entre eux de magie. A quelques moments, chacun tenta d’en savoir plus sur leur nouveau compagnon de voyage mais il ne savait rien de plus que ce qu’il leur avait dit auparavant. Bien qu’ils lui avaient dit qu’il était un Prince Dragon, il refusait de prendre la parole. Il voulait d’abord recouvrer toute la mémoire avant de leur parler à nouveau. Pour lui le voyage s’éternisa. Les chevaux alternaient trop et galop. Ainsi, ils arrivèrent sur le lieu de la bataille avant que le Soleil ne soit à son zénith. Cela était encore plus terrible que dans ses souvenirs. Les cadavres étaient en voie de décomposition. Le maître du savoir mit pied à terre et ordonna aux deux autres elfes de rester là avec les chevaux. Il tira son épée et parcourut les lieux de la bataille. Assurément, il y avait bien plus de peaux-vertes que d’elfes morts. Ils avaient dû se battre comme des dieux pour qu’ils aient pu tenir. Seuls les dieux savaient ce qu’ils s’était passé. Il ne put compter que trois cents corps d’elfes. Il y avait au moins sept ou huit fois plus d’orques et de gobelins morts. Peiné de ne pouvoir leur offrir de funérailles décentes, il commença à incinérer les corps des elfes. Cela chassa immédiatement les corbeaux déjà dérangés par ces intrus. Les armes et les armures ne purent fondre. Revenant au près du groupe il annonça :
« Il n’y aucun survivant. Je vais chercher d’éventuels artefacts enchantés parmi les armes, armures ou autres qui ne sont pas endommagés. En revanche, je ne sais toujours pas pourquoi vous étiez ici. »
L’elfe amnésique prononça alors ces paroles comme si c’était un mantra :
« Il faut les empêcher d’atteindre la pierre. Il faut les empêcher d’atteindre la pierre. »
Yvraine le regarda étrangement. Il n’y avait aucune pierre dans les environs. A moins que, à moins que ce ne soit un ancien lieu de pouvoir. Elle ouvrit aussitôt ses sens magiques. Rapidement, elle vit un flux se diriger vers un lieu entre la mer et le carnage. Mais ce n’était pas une pierre gardienne. Elle se concentra alors sur ce flux d’énergie. Elle l’avait déjà vu quelque part. Puis cela lui revint. C’était le même flux qui venait à la Forge de Vaul. Il y avait une enclume de Vaul, relique datant de la guerre contre les démons à l’aube des temps qui était enterrée ici, et sûrement peu profondément. Aussitôt, il en informa ses compagnons. Cela mit en sens à la bataille. Les peaux-vertes étaient sûrement attirés par son pouvoir et l’elfe amnésique avait reçu pour mission de la défendre. Ce qui était fait. Plutôt que de l’exhumée, elle préféra la recouvrir encore plus. Elle descendit de sa monture et se campa fermement sur ses jambes. Elle ouvrit une nouvelle sa vision aux vents de magie et s’isola du monde extérieur. Sans qu’elle le sache. L’elfe amnésique se plaça à ses côtés, pour la protéger alors qu’elle était le plus vulnérable à toute attaque physique. Il venait de se souvenir que c’était ce qu’il fallait faire dans ces cas-là. Yvraine se concentra sur le vent d’Azyr. Elle le modula pour pousser les cadavres les plus loin pour les rapprocher. A force de persévérance, elle finit par créer une immense montagne d’orques, de gobelins, de sangliers et autres créatures. En utilisant le vent d’Azyr, elle poussa cette masse verte en direction du lieu où était enterrée l’enclume et l’arrêta dessus. Puis, elle se concentra sur le vent d’Aqshy. Elle prononça les mots de pouvoir pour invoquer une immense boule de feu. Elle grossissait à vue d’œil. Enfin, elle la lança sur la montagne verte. Cela eut l’effet désiré. Elle prit feu rapidement. Yvraine arrêta de voir les vents de magie pour se reposer. Elle avait épuisé presque toute son énergie. Elle s’effondra dans les bras de l’elfe amnésique.

La pile de corps se consumait lentement mais sûrement. Les trois elfes regardait, de peur que cela ne se termine pas et qu’ils doivent rallumer un feu. Mais ils n’en eurent pas besoin. Le maître du savoir lança le même sortilège pour être sûr que le bûcher ne s’éteigne pas. Yvraine fut allongée par l’amnésique pour qu’elle puisse se reposer et reprendre des forces. Il continua à surveiller les alentours. Ce ne fut que lorsque le jour tombait que les corps furent tous consumés et réduits en cendres par le brasier magique. Idrevar commença à monter le camp. Il réunit autant de bois qu’il put en trouver, ce qui ne faisait pas beaucoup et l’incendia magiquement. Il fit cuire des animaux qu’ils avaient attrapés deux jours avant. L’elfe amnésique prit des couvertures et les étendit sur Yvraine, toujours à la limite de l’inconscience. Le maître du savoir leur donna à manger quand le repas fut prêt. Il engagea la conversation avec le Prince Dragon en face de lui. Il lui rappela tout ce qu’il devait connaître sur son ordre et sur Ulthuan. Comme il ne connaissait pas son nom, il ne put lui parler plus précisément de sa famille. L’elfe ayant perdu la mémoire but ses paroles. Il était avide de savoir d’où il venait, comment il s’était retrouvé ici. Idrevar émit l’hypothèse qu’il avait été envoyé avec cette armée pour défendre l’enclume enterrée. L’elfe convint que c’était effectivement la possibilité la plus forte. C’est à ce moment, alors que le Soleil était couché depuis plus d’une heure, qu’Yvraine reprit tous ses esprits sans que les deux autres elfes ne s’en aperçoivent. Elle déclara d’une voix faible :
« Je sais comment il s’appelle. Il s’appelle Yrellian Swiftblade.
_Qui s’appelle comme cela, demanda le maître du savoir ?
_Celui qui est avec nous. »
Au moins maintenant j’ai un nom se dit l’elfe amnésique. Je sais comment je m’appelle. Peut-être que le reste me reviendra prochainement.
Idrevar demanda à la magicienne comment elle s’en rappelait. Elle lui répondit qu’elle l’avait déjà vu à la Tour Blanche il y a des années de cela, pendant qu’elle étudiait la magie de l’Ombre. Elle l’avait rencontré dans la bibliothèque et ils avaient travaillé ensemble sur deux ou trois sujets. C’était tout ce qu’elle se rappelait. Mais il sentit qu’elle ne lui dit pas tout. Elle lui cachait quelque chose. Mais elle voulait que cette chose reste privée. Il décida de respecter cette volonté mais assurément, le voyage n’allait pas être de tout repos si Yrellian se souvenait de tout, car il avait vu le regard de reproche qu’Yvraine avait posé sur lui.

Idrevar avait trouvé une armure enchantée et une lame magique. Il les avait emballées et les placées sur la monture d’Yrellian. Il les connaissait car elles faisaient partie de l’armurerie de la Tour Blanche. Elles ne pouvaient être portée que sur décision d’un maître du savoir ou de Téclis lui-même. Cela le fit repenser à l’armée envoyée ici.
Ils étaient environ trois cents et il est le seul à avoir survécu même si je ne sais pas pourquoi. Il y avait là un certain nombre de guerriers de Saphery et de maîtres des épées. Mais aucun combattant de Caledor mis-à-part Yrellian. Je me demande bien ce qui a pu le pousser à venir là. A priori, Téclis savait que l’enclume était menacée par des peaux-vertes et à l’évidence, le Prince Dragon ne commandait pas l’armée et ne portait pas ces artefacts. Comme nous ne sommes pas loin de la mer, demain nous jetterons tout ce que nous n’avons pas pu prendre avec nous. Personne de malintentionné ne pourra ainsi récupérer ces armes. Je n’ai découvert aucune trace de campement aussi loin que je pouvais le voir. Ils ont dû arriver ici par la mer mais où sont leurs navires dans ce cas ? Il va falloir que je surveille notre nouveau compagnon. Car il est possible que sa perte de mémoire soit d’origine magique. Bien que puissante, Yvraine n’est pas en mesure de le savoir si c’est un pouvoir plus puissant qui en est la cause. Et moi non plus. Mais peut-être que ce n’est pas le cas. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’a pas été transformé en vampire. Par contre, les traces de pas m’intriguent. Il y a les siennes et celles d’un autre elfe. Il partait de là où Yrellian avait dit qu’il s’était réveillé. Mais en suivant les traces, elles ne venaient pas du reste du champ de bataille. De plus, je n’ai pas senti d’elfe dans la région. Quand ce sera le tour de garde d’Yvraine, j’essaierai d’entrer en contact mental avec notre grand maître pour en apprendre plus. Sans oublier que j’ai un peu de mal à cerner la magie qui entoure Yrellian. Ce n’est pas le vent de Shyish ni celui de Ghyran. Il est bien plus dangereux. Toutefois cela est hors de ma portée. Peut-être qu’Yvraine pourra le savoir. La voilà qui va se coucher pendant qu’Yrellian prend le premier tour. Je crois que je vais dormir légèrement, on ne sait jamais.
Il alla se mettre sous une couverture, sa lame presque aussi grande que lui juste à côté. Yvraine se blottit sous plusieurs couvertures et ne demandait qu’à dormir. Yrellian prit le premier tour.

Il fut réveillé par ce dernier qui le secouait. Il se leva difficilement et lui demanda ce qui se passait. Il lui répondit en chuchotant :
« Ils viennent.
_Mais qui vient ?
_Les hommes-rats. »
Cela suffi au maître du savoir. Il se leva et prit son épée. Ouvrant sa vision à la magie, il put sentir des mages de ces derniers approcher. Aussitôt, il réveilla Yvraine. Yrellian remballa les couvertures et les mit sur les montures, veillant à bien répartir entre les différents coursiers. La magicienne, encore tout ensommeillée, mit du temps à ordonner ses mouvements. Mais vingt minutes après, les trois cavaliers étaient montés et lançaient leurs chevaux vers l’Est. Derrière eux, alors qu’ils venaient juste de partir, ils virent émergé des colonnes de rats mutants. Ils l’avaient échappé de peu. A quelques minutes près, ils devraient affronter une armée entière de ces créatures et auraient finis tués ou pire. Le Prince Dragon fermait la marche. Après plusieurs dizaines de minutes de cavalcade, il se retourna. Derrière eux, à quelques pieds, des hommes-rats surgissaient. Puis un immense rat muté émergea devant eux. Les chevaux freinèrent des quatre fers. Yrellian comprit la situation en moins d’une fraction de seconde. Il dit clairement et fermement :
« Allez-vous en. Je les retiendrai les temps nécessaire.
_En êtes-vous sûr, répondis Idrevar ?
_Plus que jamais. »
Pendant qu’il parlait, il avait tiré son épée. Il donna les objets enchantés au maître du savoir. Puis il chargea. S’arrachant à l’envie de l’aider, la magicienne et Idrevar contournèrent le combat et lancèrent leurs montures au triple galop. Ils savaient qu’il se sacrifiait pour leur permettre de s’échapper du piège. Il ne fallait pas que cela soit vain.
Yrellian combattit avec tout son talent. Mais cela ne suffirait pas. Il le savait. Il tua l’ogre mutant sans problèmes mais se retrouva aussitôt entouré par des dizaines de petites créatures mutantes. Regardant souvent autour de lui, il vit que ses compagnons étaient partis depuis longtemps et étaient hors d’atteinte.
Son cheval fut tué, le contraignant à se battre à pied. Il lutta pendant des heures, tuant des centaines de rats sans efforts mais il était mortel et la fatigue commença à se faire sentir. Ses coups se firent moins forts et moins rapides. C’est alors qu’il entendit un roulement de tambours et le son de plusieurs cors. Le combat s’arrêta. Il regarda dans la direction, le Nord, d’où venait le bruit. Le Soleil était à son zénith et il vit le reflet de ce dernier dans des heaumes. Il ne savait à qui ils appartenaient, mais ils pourraient sûrement l’aider. Moins de trois minutes plus tard, des régiments de nains des montagnes apparurent. Des centaines d’entre eux étaient armés de pied en cape. Sur les étendards, les runes brillaient. Oubliant l’elfe, les hommes-rats se ruèrent sur eux. Ils furent accueillis par une volée de carreaux, de plombs, de rochers et de boulets. Yrellian comprit qu’une armée complète était juste derrière. Ce qui n’était visiblement pas le cas de ses ennemis. Des régiments venaient après des régiments. Il semblait à l’elfe que des dizaines de milliers de nains étaient sortis. Il vit des runes sur des étendards s’allumer et bouger quand des mages hommes-rats tentèrent de lancer des sorts. De nombreux rochers et boulets tombèrent alors sur les forces qui entouraient Yrellian. Les nains formaient maintenant un immense mur d’acier devant les collines. Lentement mais sûrement, ils avancèrent.

Les skavens chargèrent alors leurs ennemis jurés. Yrellian se lança de nouveau dans la mêlée. Son nouvel objectif n’était plus de mourir dignement mais de rejoindre les lignes naines pour combattre à leurs côtés. Le fracas de la bataille était terrible. Bien que plus nombreux, les hommes-rats ne purent bénéficier de leur avantage. Toutes leurs tentatives étaient contrées par ce mur de bouclier infranchissable. Les nains se contentaient de frapper devant eux et maintenaient leur ligne de bataille avec une cohésion qui ferait pâlir des Asurs. C’était du moins l’impression de l’elfe. Celui-ci progressait à une bonne vitesse dans les rangs mais il était ralenti par la masse grouillante à ses pieds. Pendant trois heures, la ligne de bataille de flancha pas un seul instant. Désireux d’en finir avant la fin de la journée, le général nain lança alors ses troupes en réserve dans la mêlée. Elles étaient composées de sa garde personnelle et de plusieurs régiments de brise-fer. Yrellian les reconnut à leurs armures en Gromril. C’est à ce moment qu’il atteignit les lignes naines. Après avoir pénétré un régiment de guerriers hommes-rats par l’arrière, il avait atteint le régiment de marteliers escortant le seigneur nain. Ce dernier le regarda et lui dit :
« Qu’est qu’un elfe fait par ici ?
_J’essayais de retenir ces hommes-rats pour aider des compagnons à s’enfuir. J’espère qu’ils ont pu le faire. »
Le seigneur réfléchit un instant. Il l’avait vu se battre durant toute la bataille et il était même là avant l’arrivée de son throng. Il disait sûrement vrai. Il lui demanda alors de se battre à leurs côtés. Yrellian accepta. De toute manière, Idrevar et Yvraine étaient bien trop loin désormais pour pouvoir les rattraper.
Il eut à peine le temps de se retourner qu’ils furent chargés. Après quelques minutes, le régiment fut massacré par la hache enchantée du général de l’armée, la lame de l’elfe et les marteaux de guerre de la garde. Voyant qu’ils ne gagneraient pas cette bataille, les skavens s’enfuirent vers le Sud. Certains régiments les poursuivirent mais ce furent les gyrocoptères qui le faisaient le plus souvent. Plusieurs thanes vinrent présenter leurs rapports au seigneur. De ce qu’Yrellian comprit, peu de nains étaient morts en ce jour. Le général se tourna vers l’elfe et lui déclara solennellement :
« Je suis le Roi Gotrek Gurrison de Karak Gram. A qui ais-je l’honneur de parler ?
_Je suis le Prince Dragon de Caledor Yrellian Swiftblade selon des compagnons qui sont loin maintenant.
_Un messager m’a prévenu qu’un de nos seigneurs des runes a trouvé un artefact à plusieurs lieues de là. Après avoir creusé peu profondément, il se trouve qu’il s’agit d’une sorte d’enclume enchantée selon lui. Savez-vous de quoi il s’agit ?
_Absolument pas.
_Dans ce cas, il vous suffira de venir la chercher quand vous aurez d’autres elfes avec vous. Nos chemins se séparent ici.
_Si tels sont vos désirs. »
Comprenant qu’il n’était guère le bienvenu, Yrellian rangea sa lame dans son fourreau et partit en direction de l’Est. Il ne se retourna pas et ne vit donc pas les regards méprisants des nains. L’armée s’occupait de ses blessés et embarquait ses morts avant de se remettre en route. Ils avaient une longue route à faire pour rentrer chez eux.

Yrellian comprit rapidement qu’il ne retrouverait probablement jamais la trace de ses deux anciens compagnons. Un coursier d’Ellyrion pouvait ne pas laisser de traces s’il le voulait. De plus, les éventuelles traces avaient été effacées par la bataille. Il ne savait pas vraiment où aller. Il ne pouvait aller chez les nains, il ne connaissait aucune ville, aucun village dans la région et ne savait où trouver de l’aide. Il marcha lentement, épuisé. Il n’avait guère progressé depuis la fois où la magicienne et le maître du savoir l’avaient trouvé. Il allait devoir de nouveau camper pour la nuit. Au moins il connaissait son nom. Il n’avait pas tout perdu. Il n’avait plus d’armure. Sa cotte de maille ne valait plus rien et il l’avait abandonnée sur le lieu de la bataille. Les autres pièces de son armure étaient de simples morceaux de métal désormais. Il n’avait rien mangé depuis la veille et il commençait à le sentir. Il marchait de plus en plus lentement. Il n’avait même plus la force de ramasser du bois pour faire un feu. Alors que le Soleil disparaissait tout juste, il s’effondra. Il était parfaitement conscient de sa position mais n’avait plus aucune force. Il était entièrement vidé de toute énergie. Il sentait qu’avec ses blessures, il ne survivrait pas deux jours. Les nains ne lui avaient pas proposé de les soigner mais il les comprenait. Il y avait trop d’inimités entre les deux peuples. Personne ne saurait qu’il était mort. Quelle triste fin pour un Prince Dragon. Il avait tenu une journée entière dans une bataille sans mourir et sans se sustenter d’une manière ou d’une autre et il allait mourir loin de tout et de tous.
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Le gardien d'Ulthuan
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MessageSujet: Re: [Récit] Histoire d'un elfe   [Récit] Histoire d'un elfe EmptySam 29 Nov 2014 - 9:04

Une bien meilleure suite. Il te faudra cependant faire attention aux répétitions. Pour cela, je te conseille de relire à voix haute ton texte et ces fautes devraient disparaitrent.

Sur l'histoire, on remarque bien la progression des souvenirs. D'abords le mot Azur, puis des contrées... Enfin, c'est bien d'avoir penser aux instincts guerriers de l'elfe.

Tu as très bien retravaillé cette suite, félicitations. Cependant, je pense que plus de description permettront de s'immerger encore plus dans le texte. J'ai vraiment hâte de lire la suite.

Te souhaitant de continuer sur ta lancée,
Le gardien.
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MessageSujet: Re: [Récit] Histoire d'un elfe   [Récit] Histoire d'un elfe EmptySam 29 Nov 2014 - 19:47

Cette suite est parmi les mieux travaillées que tu as faites à ma connaissance. La narration nous mène pas à pas à travers le récit, tu prends bien le temps d'introduire les personnages et les relations qui apparaissent entre eux. Même si beaucoup de questions se posent, on sait qu'on les saura en même temps que le héros principal, dont tu as bien illustré la perte de mémoire. Je rejoins le Gardien pour le petit manque de descriptions des lieux et un peu des scènes d'action (les bruits, notamment), mais sinon, vraiment, c'est très bien !

Quelques fautes de frappe vues ça et là, une relecture les corrigera sans problème. La suite ! Espérons que le héros se sorte de ce mauvais pas !
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