[RoleP]Un glas dans les montagnes

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Un glas dans les montagnes



L’aube se leva sur le village de Dassel. Si les rayons du soleil ne perçaient pas les frondaisons de
L’inquiétante forêt des Ombres, ils n’avaient aucun mal à éclairer la petite bourgade, forte d’une centaine d’habitants. Néanmoins, ce nombre était désormais loin de la réalité, car la nuit avait été agitée.

Les habitants de l’Ostland vivent dans un climat de peur continu, renforcé par la forêt, qui couvre presque tout son territoire, et où vivent autant de bêtes sauvages que de monstres terrifiants. La situation est pire à Dassel.
A quelques lieux des Monts du Milieu, le village est totalement encerclé par la forêt, et est relié au reste du monde par quelques chemins envahis de mauvaises herbes. Dassel tire son unique richesse des nombreux voyageurs qui s’y arrêtent.

En effet, la bourgade fortifiée est située sur une importante route commerciale, située à mi-chemin entre Salkalten et Talabheim.
Autrefois, les marchands lançaient leurs montures au triple galop sur cette route, sans jamais s’arrêter. C’était en effet la route la plus courte entre les deux villes, mais elle était très dangereuse. Aussi, les expéditions étaient très couteuses : chevaux entrainés spécialement pour le voyage, recrutement de volontaires suffisamment fous ou courageux pour accepter de traverser la forêt…

Le comte-électeur de l’époque décida donc de faire construire une auberge fortifiée sur la route. Ainsi, de plus en plus de voyageurs l’empruntèrent, permettant le développement du relais en un petit village, Dassel.

L’auberge en elle-même est un grand ensemble de bâtiments, quasiment un petit château. Plusieurs convois peuvent y tenir à l’aise, bien que le prix des chambres et des repas soit démesuré. C’est le seul endroit sur la route où l’on puisse être en sécurité, si du moins on puisse être en sécurité dans la Forêt des Ombres.
Dassel est surveillé par une garnison d’une vingtaine de soldats et d’une demi-douzaine de cavaliers, sous les ordres du Chevalier de Dassel, titre accordé à un Chevalier méritant, dont le rôle est de protéger les habitants et les voyageurs.

Le reste du village est articulé autour de l’auberge, et comprend une chapelle de Morr, ainsi qu’une vingtaine de bâtiments, dont une forge, une épicerie, un apothicaire etc…
Une vingtaine de familles habitent à Dassel, auxquels s’ajoute un flot constant de voyageurs. La population du village varie donc autour de deux-cents habitants.
Tous sont habitués aux cris des animaux nocturnes, tant et si bien qu’ils ne troublent même plus leur sommeil.
C’est donc paisiblement que le village dormait, éclairé par lumière diffuse des étoiles.
Mais, alors que la lune était haute dans le ciel, un cri, humain cette fois, avait déchiré la nuit. En quelques instants, les rues retentissaient du bruit des gardes en armure, convergeant vers sa source. D’autres cris étaient alors survenus, nombreux, très nombreux. Ils furent vite couverts par le fracas des armes, et les hurlements belliqueux des combattants. Des portes étaient barricadées de l’intérieur. D’autres s’ouvraient, livrant le passage à quelques villageois armés de dagues, de pelles et de fourches.
Le combat, bien que bref, fut violent.

     Rares étaient ceux qui avaient été tirés de leur sommeil, et, parmi ceux-là, rares étaient ceux qui vivaient encore.
Dans les rues, des piles de cadavres flambaient. Ceux que la bataille n’avait pas réveillés ouvraient leurs portes, hébétés. Sortant à peine de leur torpeur, sous le choc, villageois et voyageurs se massaient sur la Grand-Place,  trop déboussolés pour interroger les rares survivants. Soudain, une voix retentit, brisant le silence.

Un chevalier, vêtu d’une armure de plates ébréchée, se hissa sur le rebord du puits, demandant aux villageois de l’écouter.  Son casque sous le bras, il dit :

-Braves gens, écoutez-moi !  Comme certains d’entre vous le savent, la nuit a été mouvementée.
Une horde de créatures, mi-hommes, mi animaux, s’est lancé à l’assaut de notre village !

Des exclamations fusèrent dans la foule, de surprise, d’horreur et de colère.

-Mais ils n’ont pas fait que tuer les nôtres ! Comme vous vous en êtes sans doute rendu compte, notre village a été dépeuplé de moitié. Mais certains disparus ne sont pas morts !

Cette fois, ce fut un bourdonnement qui s’éleva de la masse des villageois. Des chuchotements confus  Un espoir subsistait pour leurs familles et leurs amis.

-En effet, poursuivit le chevalier, nombre d’entre nous ont été  emportés dans la forêt, arrachés à leurs foyers, tandis que nous repoussions les monstres.

-Vous semblez en savoir beaucoup sur ce qui s’est passé, et être très impliqué dans cette affaire, intervint quelqu’un.

Vêtu d’une tunique noire, avec à la ceinture une petite dague, il devait s’agir d’un prêtre. Son arme était immaculé, signe qu’il n’avait pas pris part au combat nocturne.

-Mon épouse fait partie des disparus, comme les épouses de nombreux hommes, et les maris de nombreuses femmes ! Les créatures qui les ont enlevés sont parties dans cette direction, ajouta-t-il en haussant la voix.

Il pointa le doigt vers les Monts du Milieu, lorsque le prêtre l’interrompit de nouveau :

-Dans ce cas, les événements de cette nuit ont  peut-être un rapport avec les sons  étranges que l’on entend parfois. Ces bruits de cloche viennent aussi des montagnes.

-Toujours est-il, reprit le chevalier, agacé, que nous savons où aller.

-Comment ça  « où aller » demanda timidement un villageois.

-Nous savons où aller pour sauver les nôtres, espèce de pleutre ! Je suis Aldred Zeiter, chevalier de Dassel, et je ne laisserais pas ses habitants servir de repas aux Hommes-Bêtes ! Si il y a des volontaires pour m’accompagner, qu’ils viennent me voir, et nous partirons.

Sur ce, Aldred sauta à bas du puits,  et se carra à côté de la porte de l’auberge, tandis que la foule se dispersait.

Aldred balaya du regard les quelques volontaires qui s’étaient rassemblés face à lui.

Sept…seulement sept…je me demande jusqu’où nous irons avec ça…

La troupe hétéroclite l’entourait, attendant probablement qu’il prenne la parole. En tant que chevalier, il avait déjà commandé des hommes. Mais ceux-ci n’étaient pas des soldats…la plupart ne devaient même pas avoir déjà vraiment combattus.

Malgré l’attente manifeste de ses interlocuteurs, Aldred hésitait à prendre la parole.

La présence notamment d’un nain et d’un répurgateur n’était pas pour le rassurer. Les nains avaient une sale réputation à Salkalten, où il était né. Quant aux Templiers de Sigmar, ils avaient une sale réputation tout court…Comme celle de vous loger une balle entre les deux yeux à la moindre parole leur paraissant hérétique.

Les autres étaient relativement jeunes, l’un d’eux ne devait même pas être encore un homme. De plus, chose extraordinaire, une femme s’était jointe à l’expédition !
Elle non plus n’avait pas l’air très vieille, et globalement peu dangereuse, malgré son arbalète. Mais tant qu’elle ne représentait pas un poids, le reste avait peu d’importance.

Qui sait lesquels reviendraient…si certains revenaient. On ne pouvait jurer de rien après tout.

Eh bien, autant les mettre tout de suite dans l’ambiance. C’est quand même amusant de voir qu’aucun villageois n’est prêt à sauver ses concitoyens… Apparemment, la survie des disparus ne va dépendre que d’une poignée d’étrangers.
Bon, quand il faut y aller…

Aldred eut une brève pensée pour son épouse, Elizabeth, puis il prit la parole et dit d'un ton peu assuré:

« Je…je vous remercie tous de vous être portés volontaires. Vous savez tous ce qui s’est passé maintenant, et où nous allons.

J’ai affronté ces créatures cette nuit. C’était un mélange d’hommes et de bêtes, agressives, terribles et impitoyables.

On vous en a déjà certainement parlé, peut-être en avez-vous-même déjà vus…J’ai combattus à plusieurs reprises ce genre d’horreurs par le passé, mais celles-ci étaient…différentes. Beaucoup plus agressives.

Après l’attaque, ils se sont enfuis vers les Monts du Milieu. Comme l’a dit Mönch…c’est le prêtre de Morr de tout à l’heure, eh bien… depuis quelques mois, on entend des sons étranges venant de là-bas. Comme si les montagnes vibraient, comme si on les frappait de l’intérieur… »

Comment leur expliquer ça clairement ? Il faudrait qu’ils l’entendent eux-mêmes pour comprendre…mais ça risque bien d’arriver. Le bruit revient de temps à autres, et les intervalles sont de plus en plus courts.

« Enfin bref, c’est là que nous allons. Il y a une route annexe qui va dans cette direction, puis qui contourne les montagnes vers Erstein.
Nous pouvons l’emprunter, puis nous traverserons la forêt sur un quart de lieu, jusqu’au pied des montagnes. Ceux que nous traquons ne sont pas plus que des animaux, ils ont sans doute continué tout droit après s’être enfuis.

Si ils se sont arrêtés quelques part, c’est en suivant cette route que nous les trouverons. Elle est bien moins fréquentée que la route principale, il est même probable qu’ils se soient arrêtés en plein milieu…

Sinon, nous pouvons essayer de traverser la forêt sur tout le trajet.
Nous ne gagnerons pas de temps, mais si nos ennemis se sont arrêtés en chemin, ils ne nous verront pas arriver.
Ça peut être un bon avantage, on pourrait les prendre par surprise.

Mais cette option est…comment dire…un peu hasardeuse. Vous connaissez forcément la réputation de la forêt des Ombres, si on y entre, on en sort plus… Il y a tellement de monstruosités dans cette forêt, que plus personne ne s’y aventure volontairement. A chaque pas, la mort est présente, sous la forme de monstres, de pièges naturels, de vapeurs de champignons empoisonnés…

D’autant qu’il y a peu de chance que cela soit vraiment utile.

Je pense qu’il vaut mieux ne pas prendre de risque, mais, quitte à former un groupe, autant prendre les décisions ensembles, non ?
Bref, nous avons deux choix, ça mérite réflexion. Enfin, courte réflexion, le temps presse…

Nous ferons connaissance en chemin. Pour le moment, inutile de perdre du temps en vaines parlotes. Il faut choisir par où nous passerons."

Deux discours en une seule journée…c’est trop pour moi, je n’ai pas l’habitude de parler en public. Espérons que je n’ai pas à recommencer. Et surtout, espérons que nous réussissions. Mais d’abord, voyons un peu où vont nous mener les débats.

[HRP: Vous êtes libres, commencez la phase de discussion en décidant du meilleur chemin à choisir selon vous, posez des questions sur les points qui vous semblent obscurs...En bref, préparez-vous à partir vers l'inconnu]

Le premier à prendre la parole fut le jeune Templier, qui, après avoir légèrement toussoté, s’avança d'un pas et fis face au Chevalier.

“De ce que j'en sait, les Monts du Milieu traînent à travers les âges une réputation des plus sombre. Et il y a toujours un soupçon de vérité derrière les on-dits. Je suis d'avis de prendre la route, afin de rattraper au plus vite les mutants et de... libérer les otages avant les montagnes. D'autant que comme vous l'avez souligné, seigneur de Dassel, la forêt elle-même est très dangereuse. Les Hommes-bêtes y seraient d'avantage susceptible de nous prendre en embuscade que nous-même de les surprendre. Je suppose qu'il serait également possible de récquisitionner quelques montures à l'auberge, n'est-ce pas, chevalier ? Même si les bêtes ont quelques heures d'avance sur nous, quelques chevaux devraient nous permettre de les rattraper assez rapidement”"

Stig écoutait le chevalier discourir sur les possibilités de chemin pour rattrapés les ennemis.

Vu le groupe qu'on forme, avec si peu de combattants aguerris, je préfère autant éviter la forêt et les embuscades. Au moins sur la route on aura le temps de les voir venir...

Le répurgateur pris la parole le premier suggérant la route. Et de prendre quelques chevaux à l'auberge.

"Je suis du même avis que lui, il est clairement plus logique de prendre la route. A moins que certains d'entre nous soit guide, et connaissent bien cette forêt, je crains que nous n'y survivrions pas. Et pour les chevaux, ils seront d'inestimables atout pour rattraper l'avance de nos ennemis."

Naeja observa mal à l’aise ses nouveaux compagnons et se demanda un instant pourquoi elle avait accepté d’aider Greitel, la fille, encore plus jeune qu'elle, d’un des marchands de la caravane dans laquelle elle voyageait à retrouver son père, Hansel, visiblement enlever par les hommes bêtes. Cette dernière, malade n’était pas en condition pour faire quoi que soit, mais se serait surement enfoncée dans la forêt pour retrouver son paternel si elle ne lui avait pas promis de rejoindre le groupe que ce chevalier voulait former pour secourir les otages en échange qu'elle reste tranquille, du moins jusqu'au retour de l'expédition de secours. Comme elle était plutôt douée à l’arbalète sans pour autant égaler des soldats spécialement formé à l’usage de cette arme elle pensait qu'elle serait tout de même utile au groupe de secours. Sauf qu’elle n’avait pas prévue qu’ils seraient aussi peu nombreux.

En dehors d’elle-même et de ce chevalier il y avait six autres personnes dont un nain et cinq hommes dont l’un, visiblement un répurgateur, la rendait encore plus nerveuse que d’habitude.
Elle écouta le chevalier proposer deux chemins différents pour rattraper ces hommes bêtes et entendu le templier de Sigmar  de passer par la route au détriment de la forêt.
* Choix logique*
Peu après un homme, dont elle savait qu’il était marchand d’alcool, émit le même choix que le répurgateur. Elle prit alors la parole en essayant de chasser la nervosité qui l’accaparait.
- Ce choix me parait au….aussi le plus lo…gique. Mais qui nou…nous dit que ces bê…tes n’ont pas laissé des…leurs pour assur…rer leur arrières sur cette route ?

Falko, en voyant le groupe se questionna sur le bien-fondé de sa présence au sein de celui-ci. La plupart d'entre ne semblaient pas des guerriers à proprement parler.

Enfin, au moins il n'y aura pas non plus de paysans bouseux à supporter...

Le premier à prendre la parole, après le discours du chef de groupe (qui n'était pas des plus confiant), fut un homme étrange tout habillé de cuir et qui semblait rendre nerveux les autres humains du groupe, sans doute faudrait-il s'en méfier. Il préconisa d'emprunter la route et d'éviter de passer dans la forêt, ce qui semblait le plus censé. Un bourgeois vraisemblablement aisé au vu de son accoutrement acquiesça et proposa l'usage de monture, ce qui inquiéta Falko au vu de la faiblesse de ses ressources financières. Enfin, une femme pris la parole. Sa présence avait étonné Falko, car en Bretonnie, rares étaient les femmes qui s'aventuraient hors de leur cité. Ses mots étaient mal assurés mais l'idée qu'elle formula était plutôt sensée. Falko décida de prendre la parole après elle, en espérant que son accent ne rendrait pas ses mots incompréhensibles aux oreilles de ses interlocuteurs.

-Il me semble également judicieux de passer par la route, dans le cas où ces bêtes seraient restées en arrière le combat sera nécessaire, nous sommes là pour ça après tout... Par contre Les montures me paraissent peux appropriées car si nous devons aller dans les montagnes, elles seront plus un poids qu'un atout en cas de combat.

Falko avait choisis ses mots avec soin en espérant que sa voix encore juvénile ne le rende pas trop ridicule au yeux des autres.

Brunkni prit la parole. Ou plutôt les mots s'échappèrent de sa bouche sans qu'il les adressa à une quelconque personne, comme s'il parlait à lui-même mais tout haut, de façon à ce que tout le monde l'entende.

"Je connais la forêt. Pas que celle-là. Je pourrais peut-être survivre... C'est déjà fait. Mais vous... pas tous.

Son regard s’attarda sur le jeune homme —un freluquet, et sur la femme —morte de peur visiblement.

"Si ce n'est aucun."

Il haussa les épaules. Comme si tout cela ne le touchait guère.

"Prendre la route serait mieux pour vous."

Puis sa main descendit vers sa ceinture où pendait son marteau.

"Mais que personne ne songe à me faire monter sur un cheval."

Sa main se relâcha. Il fronça les sourcils, perdu dans ses pensées.

"D’ailleurs il vaudrait mieux se méfier. Si vous dites que les Hommes Bêtes se comportaient différemment de l’habitude ça ne veut jamais rien dire de bon. [silence] J’en ai fait l’expérience, croyez moi. [silence] Surement un rassemblement autour d’un chef, d’un shaman, ou d’un autre personnage charismatique. Dans tous les cas, quelque chose de gros se prépare. Et ces ... choses ... qui se passe dans les montagnes...  [court silence, puis soupir et haussement d’épaules d’un air désintéressé] De toute façon on ne peut rien dire pour l’instant. Et pour en savoir plus il faut partir. Forêt ou route peut m’importe. Mais vous peut-être..."

Il ne finit pas sa phrase.

Ou est-ce que je suis tombé...

Lorsque le répurgateur s'avança, Aldred eut tout le loisir de détailler son visage. Il fut surpris de découvrir qu'il était aussi jeune: son visage paraissait presque enfantin, si ce n'est la petite cicatrice qui courait sur sa joue. Trompé par sa tenue de Templier, il lui aurait donné au moins vingt ans de plus.
Le répurgateur suggérait la route, et proposait de prendre quelques chevaux aux écuries.
Ce n'est pas une mauvaise idée, nous auront plus de chance de rattraper nos ennemis...

Le second à parler fut un homme assez grand, aux troublants yeux bleu nuit. Aldred sentit aussitôt qu'il serait celui en qui il aurait le plus confiance, notamment parce-qu'il semblait du même âge que lui. Il soutenait l'avis du répurgateur, au grand soulagement du chevalier.
Apparemment, nous allons eviter cette fichue forêt. Mais si les autres sont d'avis contraire, je ne donne pas cher de notre peau...

Il répondit:
"-Si vous avez tous un cheval, nous pouvons aller les récupérer aux écuries. Sinon, le palefrenier en a peut-être en réserve, mais je ne jurerais de rien..."

Puis c'est la femme à la peau brune qui prit la parole, très timidement pour quelqu'un qui se promenait avec une arbalète. Elle était vraiment très étrange...et le chevalier n'avait jamais rencontré quelqu'un qui ait la peau brune. Apparemment, les membres d'un pays lointain, l'Arabie, avaient cette particularité.
J'essaierais d'en apprendre plus à son sujet en route

"-En effet, il est probable qu'ils aient laissé des sentinelles pour les couvrirs. Mais de toute façon, nous allons devoir en tuer au moins quelques-uns pour sauver les disparus, alors qu'il y en ait quelques-uns sur la route importe peu. Nous devrons juste les abbatre avant qu'ils n'aient le temps de détaler prévenir les leurs...bien que ça ne ressemblerait pas aux Hommes-bêtes de refuser un combat."

Ils ont tout de même fuit, la nuit dernière...en emportant beaucoup d'entre nous. Ca ne leur ressemble vraiment pas, ou alors ils ont une idée derrière la tête.

Enfin, le nain exposa son point de vue de manière assez cynique. Aldred éprouvait une sensation étrange lorsqu'il parlait. Il semblait...ne parler à personne. Un peu comme les personnes qui ont un regard qui vous traverse sans vous voir, comme si vous étiez invisible...
Apparemment, il était capable de survivre à la forêt des Ombres...mais pas à guider qui que ce soit à l'intérieur.
Rien qu'à l'entendre, Aldred avait envie de passer par la forêt, pour faire taire ce nabot orgueilleux...
Malgré tout, il a l'air de quelqu'un qui en a vu beaucoup...un vétéran en quelque sorte, il serait plus qu'utile.

En tout cas, il semblait farouchement opposé à l'idée de prendre un cheval.
Et ce qui suivit confirma les craintes du chevalier: quelque-chose de gros, de dangereux et de menaçant semblait s'élever dans les montagnes...
Et voilà que j'écoute les conseils d'un nain maintenant...

Le répurgateur tiqua en entendant les accents rocailleux de la voix naine. Se plaçant devant le courte pattes, il le regarda de haut.

"Sans les chevaux, nous ne les rattraperons jamais, nain. Soit on vous trouve quelque chose à monter, soit vous restez sur le carreau. Les sabots fourchus sont plus rapides que les hommes, et à plus forte raison, que les nains. Je ne sais même pas pourquoi nous discutons encore de cela."

Puis il fit volte face et se tourna vers le jeune homme à l'accent étranger.

On dirait le reikspiel haché du professeur d'Usier, le bretonnien de l'Université.

"Nous pourrons toujours abandonner nos montures à l'orée de la forêt. J'insiste. Sans les chevaux, nous ne rattraperons jamais les mutants."

Puis enfin, tâchant de croiser les yeux de chacun avec le regard froid que lui avait enseigné son maître :

"En tout cas, le nain a raison sur un point : le temps presse. Partons le plus rapidement possible. Chevalier, serait il possible de trouver un poney auprès de votre palefrenier, pour notre frère des montagnes ?"

Puis il rentra dans le rang et tenta de prendre l'expression la plus ferme possible.

Le monde tanguait étrangement. Geralt s'était approché et avait tenté d'écouter. L'alcool lui embrouillait encore la vue, et le cerveau. Sans oublier l'estomac. Il se souvenait qu'il y avait du grabuge, cette nuit ; et le matin, son chariot était détruit et vidé. Ce n'était pas le premier. Peut-être que ce serait le dernier. Il se gratta la barbe et, alors que le chevalier faisait son discours, se rendit compte que quelque chose n'allait définitivement pas.

Il s'éloigna un peu de la petite foule et n'entendit plus que quelques mots. Hommes-Bêtes. Morr. Montagnes.

Ah, ça arrive.

Geralt entreprit de régurgiter le peu que contenait son estomac. Une fois son affaire terminée, il s'essuya la bouche d'un revers de manche et se rapprocha du chevalier et de ceux qui s'étaient rassemblés autour de lui, s'assit sur une caisse renversée et tendit l'oreille.

Lucius n'avait pas encore parlé. En fait, il ne faisait qu'écouter pour le moment, occupé comme il l'était à observer les personnes qui formeront leur petit groupe.

Et ben! Vu l'allure de notre bande, je me demande si il ne serait pas bon de leur rappeler que nous allons tenter de sauver des personnes des mains d'hommes-bêtes! Ca risque d'être amusant!

Il prit enfin la parole :

"Au vu de tout les avis ayant déjà été donnés, que j'ajoute le mien désormais ne risque point de changer grand chose! Mais, avec notre petit groupe de joyeux, je nous vois mal traverser cette belle forêt, aussi je suis également d'avis de suivre la route! Dans tout les cas c'est l'enfer qui nous attend ..."

Et il finit par ajouter, avec son sourire charmeur ayant fait craquer déjà tant de femmes :

"... même si pour le moment je me sens plutôt au paradis, avec cette charmante jeune fille à coté ..."

Il n'en dit bien sur pas plus, et attendit la suite tranquillement, bien qu'inquiet malgré son discours sur le futur de leur entreprise ...

Entre un répurgateur qui doit être plus jeune que moi mais qui a déjà toutes les qualités irritantes de ses pairs, un nain, qui pour la première fois que j'en vois, doit représenter le summum des caractères de son espèces, et un alcoolique ...

Brunkni continuait de réfléchir aux éléments qu’il avait énoncés lorsqu’il avait pris la parole. Il était tellement perdu dans ses pensées qu’il ne pensa même pas à protester violemment alors que ce blanc-bec d’humain, le soi-disant répurgateur, balançait ses mots audacieux pour tenter de me forcer à monter sur un poney. D’une certaine manière ils ont raison... si nous voulons avoir la moindre chance de les rattraper il faut aller le plus vite possible. Mais en même temps, je-ne-peux-pas-monter-sur-un-poney, ou quoi que ce soit d’autre. Question d’honneur... Mais si c’est un cas de force majeure peut-être pourrais-je le conserver...

C’était dans la résolution de ce dilemme que Brunkni était plongé alors que le petit rigolo impérial (qui semblait par ailleurs complètement idiot vu la teneur de ses propos) prenait la parole et tentait de s’accorder les faveurs de l’autre étrangère. C’est alors que la gravité de la situation le heurta de plein fouet. Encore que c’est bien trop sûrement encore plus compliqué que je l’imagine...  il y a déjà trop de problèmes à résoudre, et si encore d’autres viennent si ajouter... Bon il est temps que je rectifie un peu mes propos et clarifie cette affaire. Il prit donc la parole :

« Bon, apparemment il faut clarifier les choses ici, vous devez avoir l’air bien pathétique à discuter futilement comme ça. [son regard se posa sur le "tombeur" de la bande] Certes les chevaux sont rapides mais il ne faut pas sous-estimer les hommes-bêtes... ça se voit que peu d’entre vous connaissent les "gors" ici. Des vrais hommes-bêtes, nés comme tels, pas des simples mutants tels qu’on en croise souvent. Vous ne savez rien. [il se tourna vers le répurgateur en disant cela] Ceux-là sont la lie des hommes-bêtes, les esclaves de tous les autres, et vous ne pouvez PAS réduire l'ensemble des hommes-bêtes à une poignée de mutants. Bref les gors, et mêmes les mutants, peuvent s’ils se forcent égaler la vitesse d’un cheval galopant à une allure raisonnable. Je l’ai vu. Certes ils ont des poids, leurs victimes, mais ils connaissent le terrain et son bien plus agiles que des chevaux pour ce qui est des voyages en forêt. Donc même avec des chevaux nos chances de les rattraper son minces, même très minces.
« De plus en y réfléchissant ça me paraît de plus en plus improbable qu’ils aient pris la route. Je connais plus qu’un peu les hommes-bêtes et leur comportement, et je ne vois pas pourquoi ils auraient choisi la route alors qu’ils y sont plus vulnérables que dans la forêt, leur véritable domaine de prédilection. Et surtout que dans la forêt il nous serait alors impossible de les rattraper si jamais on s’y essayait, et ça, ils le savent.
« Et la raison pour laquelle ils auraient emportés des victimes est étrange... mais en parlant de mutants j’ai de plus en plus peur pour eux, parce que la raison principale pour ce genre d’action c’est de transformer les pauvres hères en mutants grâce à leur magie impie... Je l’ai vu faire, et croyez-moi vous ne voulez pas être le témoin de ce genre de choses. Et s’ils font ça c’est souvent parce qu’ils ont besoin de troupes... pour construire une horde. Et si vraiment c’est ce qui se trame là-bas, je ne donne pas cher de notre peau.
« Mais il n’y a pas que ça. Il y a plus grave encore. Si grave que pour ça je pourrais, TRÈS exceptionnellement [son regard se fit menaçant alors qu’il prononçait ces mots],  m’abaisser à chevaucher pour atteindre les montagnes. Car SI ils ont pris la route et SI nous arrivons à les rattraper et à sauver leurs victimes (trois choses dont les chances de réussites sont presque nulles !) alors nous éviterions les montagnes. Et rien que pour ça, ça justifie que je monte un poney. Parce qu’il y a autre chose concernant les monts du milieu. [une ombre passa sur son visage et lorsqu’il reprit la parole son ton se réduisait à un murmure] Quelque chose qui signifierai que peut-être les... choses... qui se passent là-bas ne sont pas liées aux hommes-bêtes. Car sur ces montagnes ils y a des légendes, des faits, que probablement seuls les nains savent... »

Mais Brunkni n’alla pas plus loin. Il y a des vérités qu’il faut dire et d’autres qu’il ne faut pas dire...

Stig écoutait les avis de chacun, les propos du nain avait été les plus étranges à première vue pour le groupe mais il avait l'habitude de commercer avec les nains et celui ci avait tout l'air d'être l'un de ces rudes marchands.

Il est doit être un marchand ou un artisan... A première vue je pencherais pour le deuxième cas, il n'a pas l'air d'avoir la bourse aussi pleine que celle des marchands que je côtoie...

il regarda les autres membres de l'équipe qu'ils formaient, un jeune chevalier, bretonien au vue des intonations de sa voix, il n'avait pas l'air malin, mais au moins était il bien équipé visiblement. Une jeune femme avec une arbalète, elle ne paraissait pas du tout à sa place. Mais au moins avoir une femme dans le groupe pourrait servir pour motiver l'esprit d'équipe pour la garder en vie. Un homme ivre les avait rejoint, d'un age plutôt avancé au vue de son visage ridé. Le dernier de l'équipe était un blond, qui commençait déjà à tourner autour de la jeune femme.

Et bien ça promet, si il ne prend pas une baffe d'ici la fin du jour, ça sera un exploit.

Reprenant conscience de la discussion après avoir regardé tous les membres de l'équipe, il entendit le nain donner ses derniers arguments, et il acquiesçât dans son coin les dires du nain. Il savait quel sacrifice c'était pour lui de monter à cheval.

Ce nain est comme ces congénères, bouffi d'honneur, ça pourra nous servir, au moins nous aurons quelqu'un de fiable dans cette équipe pour les combats. Espérons juste qu'il ne nous fasse pas tomber dans un guet-apens en voulant foncer tout droit au lieu de prendre à revers l'ennemi. C'est toujours le risque avec les nains. Au moins n'est ce pas l'un de ces dangereux nains roux en quête de la mort.

Il prit la parole après le nain :

"Il marque un point... Il y a des choses que nous ne savons pas. Pourquoi ils ont emmené ces gens en fait parti... Et si comme le dit le nain, il y a plus dangereux qu'un groupe d'homme bête dans ces montagnes, il va falloir nous presser ! Il faut partir dès maintenant, si il manque des chevaux nous pourrons toujours en emprunter aux convois qui sont en arrêt ici depuis l'attaque. Quitte à en acheter si c'est vraiment nécessaire... En attendant je suis Stig Valterson, je ne suis pas des plus doué pour le combat, mais je sais me servir de mon arme [il appuya la parole en désignant son arme accroché sur son flanc]. Pour ma part je ne vois pas grand chose d'autre à dire, il est temps de se mettre en route. [il se tourna vers le chevalier] Pouvez vous trouver des chevaux pour nous ? Si c'est une question de quelques piécettes, faites moi signe, je réglerais le problème..."

Autant sacrifier un peu d'argent maintenant que de partir sans aucun moyen et se retrouver en danger là haut pour un manque de couronnes.

Action spéciale d'aventurier : Il observa les alentours.

[HRP : c'est bien comme ça qu'on fait alors pour une action spéciale ?Rectifié pour faire plus court alors... Peut pas faire plus simpliste mais du coups ça devient difficile d'orienter le MJ sauf par les dires juste avant   ]

[S] : C'est un Mot-Compétence j'imagine (action d'aventurier ?) ? Si oui, alors c'est la bonne utilisation, mais tu dois faire des phrases plus simples (sujet, verbe, complément) à l'avenir.

Rappel pour tous au niveau des Actions Spé :

> 1 par jour et par personne
> ... pour déclancher un combat + choix posture
> ... pour changer de posture
> ... pour utiliser des mots-compétences
> ... pour cramer des Indices

Après la réplique cinglante de l'homme habillé de cuir, Falko préféra se taire et observer le déroulement de la conversation. Le nain posait problème en brandissant son expérience et son honneur au nez des autres membres du groupe.

Je sens que je ne vais pas m'entendre avec cette race, elle me parait fascinante, mais horriblement désagréable vis-à-vis des humain.

Le marchand impériale releva la tirade du nain et exprima un compromis qui plut à Falko, ses maigres économies ne lui permettait pas d'acheter un chevale sans se ruiner complètement et visiblement, rares étaient les autres membres du groupe qui en avaient les moyens. Falko décida de reprendre la parole:

-Je vous remercie pour votre geste, sieur Valterson, j’espère pouvoir vous rembourser cette dette. Puisque l'heure est aux présentations, je me nomme Falko Lametranchant, et je viens, vous vous en doutez, de Bretonnie. A présent pourrions-nous avancer, et ne pas nous épancher en futiles péroraisons sur la suite de notre voyage qui ne commencera jamais, si nous poursuivons ainsi...

Falko espérait que son appel allait être entendu...

Geralt bailla. Autour de lui, le bourdonnement intense du silence - ou de son absence ? - semblait laisser place à un brouahaha de conversations. Il ne savait pas bien ce qu'il préférait. Se grattant la barbe, il fit quelques pas en s'aidant de son bâton. Le sol jusqu'ici tanguait dangereusement mais, soit il était en train d'acquérir - après de longues années - le pied marin, soit le sol commençait à se stabiliser.

Ecoutant d'une oreille peu attentive la conversation, Geralt s'apprêtait à ouvrir la bouche quand il aperçut un oiseau s'envoler d'un arbre. Pendant quelques instants, il le vit nettement, avant que l'animal ne s'envole à tire d'ailes au loin. Son départ laissa les feuilles bruissant légèrement avant que les branches ne regagnent leur stabilité. Il se dit que c'était une vraiment belle vision.

Ramenant son regard vers ses divers comparses, il déclara :

"Je suis monté à cheval, autrefois,
Je n'y étais guère doué, ma foi."

Eructant un petit rire, il retourna s'asseoir sur sa caisse.

Résultat du Mot-Compétence d'Elros:

Aldred observa à nouveau les volontaires. Tout le monde avait exprimé son opinion, et le nain s'était même résigné à monter sur un cheval.

Néanmoins, en repensant à sa bourse plutôt légère, il voyait peu d'utilité à prendre un cheval. Il en fit donc part aux autres:

"-Ecoutez...comme vous l'avez dit, euh...messire nain, chevaux ou pas chevaux, ils vont plus vite que nous.
Mais, s'ils étaient redoutables, ils n'avaient néanmoins pas l'air très forts ou très endurants...ils étaient assez petits pour des Hommes-Bêtes, c'est pourquoi je suis d'accord avec votre théorie d'un chaman, qui leur aurait également fait quelque chose d'étrange...vous verrez par vous-mêmes quand nous les croiserons, mais ils paraissaient...diminués, affaiblis pour des Gors.
Ils n'ont sûrement pas put courir très longtemps, et il faut bien qu'ils s'arrêtent quelques part, à un campement par exemple. Je ne pense pas qu'il y ait vraiment besoin de chevaux.
Mais nous perdons du temps. Si tout le monde est prêt..."

Aldred jeta un coup d'oeil au vieil homme qui était arrivé en vomissant, et ne paraissait pas très sain d'esprit. Il se demanda ce qui pouvait l'avoir motivé à les accompagner. Le chevalier ne pensa pas un seul instant qu'il pouvait être ivre.

"-Si tout le monde est prêt, nous pouvons partir. Nous passerons aux écuries, voir si il y a huit chevaux en réserve. Le mien est éreinté, le combat a été éprouvant pour lui aussi.
 Ne comptez pas sur les convois de marchands pour nous en prêter, après ce qui s'est passé, il doivent être pressés de quitter Dassel, et ne prêteront ni ne vendront une seule de leurs montures.
Avant de partir, je voudrais m'assurer que tout le monde a ce qu'il lui faut."

Le chevalier lança un regard appuyé vers le vieux fou, puis parcouru à nouveau la petite assemblée.

"-Je pense que vous avez tous des vivres et de quoi vous battre . Si vous pensez qu'il vous manque quelque chose, nous irons l'acheter en vitesse. Je ne pense pas que nous reviendrons à Dassel entre temps."



[HRP: Les résultats des Mots-compétences ne seront pas toujours en spoiler, mais la situation s'y prêtait plus, car il ne fait pas une action physique, les résultats ne sont donc pas visibles par les personnes extérieures]

"-En effet, il est probable qu'ils aient laissé des sentinelles pour les couvrir. Mais de toute façon, nous allons devoir en tuer au moins quelques-uns pour sauver les disparus, alors qu'il y en ait quelques-uns sur la route importe peu. Nous devrons juste les abattre avant qu'ils n'aient le temps de détaler prévenir les leurs...bien que ça ne ressemblerait pas aux Hommes-bêtes de refuser un combat."

Naeja ne répondit pas à la réponse du chevalier et ne prêta pas beaucoup d’attention aux gens qui parlèrent après, enfin pas plus que nécessaire car tous ce qu’elle avait voulu faire c’était rappeler que même si la route semblait le choix le plus sûr, elle ne serait pas exempt de tout danger.
Le jeune homme du groupe qui semblait avoir son âge prit alors la parole proposant également de passer par la route. Il fut suivit du nain dont elle ne fut pas sure de bien comprendre tout ce qu’il voulait dire, mais qui au final conseillait aussi la route bien qu’il refusa obstinément de monter sur une quelconque monture. La très jeune femme ne comprenant guère pourquoi. Par contre cette déclaration sembla provoquer l’énervement du répurgateur qui insista sur le fait que sans chevaux ils ne rattraperaient jamais les hommes bêtes. A ce moment elle remarqua le vieil homme s’éloigner du groupe pour régurgiter ce qu’il avait sans doute avalé ce matin.
La jeune Arabienne réprima une moue de dégout et se reconcentra sur la discussion au moment où un jeune homme blond prit la parole :

"Au vu de tous les avis ayant déjà été donnés, que j'ajoute le mien désormais ne risque point de changer grand-chose! Mais, avec notre petit groupe de joyeux, je nous vois mal traverser cette belle forêt, aussi je suis également d'avis de suivre la route! Dans tous les cas c'est l'enfer qui nous attend ..." Il s’interrompit un moment et se tourna vers elle en lui affichant un sourire qui se voulait ravageur.
"... même si pour le moment je me sens plutôt au paradis, avec cette charmante jeune fille à coté ..."

Les traits de Naeja prirent alors une expression totalement effrayée durant quelques fractions de secondes puis affichèrent à une expression plus douce mais qui trahissait un certain effroi. Elle changea d’ailleurs de place pour se retrouver à côté du nain et non plus de ce don juan puis écouta le reste de la conversation qui fut ponctué par une déclaration du vieil homme qui la laissa perplexe.
Visiblement agacé de perdre du temps en parlote, le chevalier intervint alors :

"-Si tout le monde est prêt, nous pouvons partir. Nous passerons aux écuries, voir s’il y a huit chevaux en réserve. Le mien est éreinté, le combat a été éprouvant pour lui aussi.
Ne comptez pas sur les convois de marchands pour nous en prêter, après ce qui s'est passé, ils doivent être pressés de quitter Dassel, et ne prêteront ni ne vendront une seule de leurs montures.
Avant de partir, je voudrais m'assurer que tout le monde a ce qu'il lui faut."
La jeune fille fronça les sourcils et fit l’inventaire de ses affaires, puis assez inquiète elle s’adressa au chevalier.
- « Pour com… combien de jours de vi… vivres devons-nous em… porter ? »

Brunkni fronça encore une fois les sourcils avant de cracher par terre. Il se tourna vers le chevalir.

« Tu n'as pas l'air de comprendre, l'humain, même si je le voulais je ne pourrais pas monter sur un cheval, je suis trop... petit… pour pouvoir le guider. Si tu veux me faire partir, ça sera sur un poney.
« Mais sinon la petite n'est pas aussi peu dégourdie qu'elle en a l'air. Tant qu'à se jeter dans la gueule du loup autant le faire en étant le mieux préparé. Nous devons être prêts à toute éventualité et cela inclut être prêt matériellement parlant. Surtout que la route est toujours propice à une embuscade, et pas forcément de la part de des hommes-bêtes que nous poursuivons : les forêts abritent toujours plusieurs... tribus d'entre eux, et bien d'autres dangers d'ailleurs, comme des cultistes et des bêtes monstrueuses ou tout simplement des bandits. Et il faut penser à la manière dont on va ramener les victimes qui risquent d'être blessées et de transformer notre groupe en une proie facile.
« Déjà l'aller et le sauvetage sera dur, mais le retour risque fort de l'être encore plus. »

Six. Sept. Huit. Hmm. Neuf. Dix. Ils sont tous là.

Geralt avait tous ses doigts. Il toucha son bâton de la paume, pour s'assurer qu'il était bien là. Le petit couteau qui ne coupait plus grand chose depuis longtemps déjà était lui aussi là. Et... Tiens. Elle n'est pas vide, celle-là ? Le vieil homme but une rasade de la flasque qu'il venait de retrouver dans son sac, qui contenait ce qui lui restait de possessions. Il toussa un peu et la referma. Elle est là. Je crois que c'est l'essentiel.

Tentant d'épousseter sa tunique - peut-être aurait-il l'air plus noble ainsi ? - sa tunique (sans grand succès), il se releva de manière aussi digne que possible.

"Pour ma part, je suis prêt,
Sur votre ordre j'irai."

Et il se mit à siffloter en regardant les autres s'affairer autour de lui.

Aldred répondit à la jeune femme :
« -Je ne sais pas combien de temps nous seront partis. Les Monts du Milieu sont à une demi-journée à cheval, si nos ennemis sont aux pieds des montagnes, il ne nous faudra pas plus d’un ou deux jours de vivre, en comptant le retour. »

Puis c’est le nain qui parla. Aldred fût étonné de l’entendre avouer que sa taille l’empêchait de manœuvrer un cheval. De ce qu’il savait de son peuple, le chevalier ne pensait pas qu’ils étaient du genre à admettre ce genre de défaut.

J’en sais bien peu sur les nains finalement. Tout ce que je sais sur eux vient des rumeurs que j’ai entendues, et des histoires que ma mère…paix à son âme, me racontait quand j’étais enfant. C’est la première fois que je vois un nabot en chair et en os.

Il observa un moment le vieil homme qui époussetait sa tunique, et semblait reprendre ses esprits peu à peu. Il déclara qu'il était près, non sans un brun d'excentricité, ce qui rassura Aldred sur son compte.

« -Pour le retour, nous aviserons. J’ai vu quatre personnes être emportés, et, malgré leurs cris, aucun mal ne leur a été fait. Je suppose qu’il en va de même pour tous les autres, et je pense que nous les retrouverons tous en bonne sant… en état de marcher.
Et puis, nous serons moins pressés au retour, nous pourrons céder nos montures aux blessés, et les guider par la bride.
Mais de nouveau, je vous fais remarquer que nous perdons du temps… Les écuries sont aux portes du village, nous pourrons toujours parler en chemin. Allons-y!»

Aldred se tourna vers l’homme aux yeux d’un bleu étrange et aux cheveux bruns, tentant d’engager la conversation.

Quitte à voyager, autant que tout le monde s’entende correctement, sinon nous n’irons pas loin. De plus, il me semble que c’est une flasque de vin qu’il porte à la ceinture…encore une raison de s’entendre avec lui…

« -Alors, qu’est-ce qui vous pousse à nous aider messire…messire ? »

Les discutions allaient bon train, Stig aperçut quelques boutiques, peut être de quoi acheter un peu d'équipements supplémentaire dans ce village. Il pensait y faire un tour en vitesse si les échoppes étaient encore ouvertes malgré l'attaque quitte à rattraper les autres plus tard, il fut toutefois interrompu.

« -Alors, qu’est-ce qui vous pousse à nous aider messire…messire ? »

Tient le chevalier, il ne m'a pas écouté quand je me suis présenté...

"Stig Valterson comme je l'ai dit il y a quelques minutes messire chevalier. Et bien disons, que j'ai des intérêts dans l'affaire... Il est dommage de perdre des clients potentiels de cette route... et puis l'envie d'aventure sans doute !"

Pourquoi me pose t il cette question...

"Mhh cela vous dérange si je vous abandonne un moment pour voir ces boutiques ? Qui sait si il n'y a pas quelques outils intéressant pour tendre des pièges ou autre... Si nous récupérons les kidnappés, vaut mieux sécurisé notre retour. Sans parler des besoins pour soigner des blessures sur nous ou ceux qu'on va chercher..."

J'aimerais bien trouvé quelques cordages et peut être un peu de bandages et d'herbes pour les blesser et ça serait dommage de mourir d'un infection a cause d'une stupide plante vénéneuse de la montagne...

L'homme s'appelait Stig Valterson, et l'avait apparemment déjà mentionné auparavant. Cela agaça Aldred, mais il n'en montra rien:

"-Oh, navré, j'avoues que je n'avais pas fait attention, j'avais d'autres soucis en tête.
Mais bien sur, vous pouvez aller acheter ce qu'il vous manque, mais en vitesse, nous avons perdus trop de temps...."

Aldred se tourna vers les autres volontaires:

"-Si quelqu'un d'autre a besoin de quelque chose, qu'il passe par une des échoppes du village. Pendant ce temps, j'irais acheter des chevaux avec les autres. Dans cette rue, il y a  un herboriste, une sellerie et une armurerie. Vous pourrez trouver à peu près tout ce dont vous avez besoin en fait. On se retrouve devant les écuries une fois que c'est fait. Ne tardez pas trop, nous partirons sans les retardataires."

[HRP: précisez au début de votre message si vous passez par une échoppe. Comme votre temps est limité, vous ne pouvez choisir qu'un endroit où faire des achats.
L'herboriste vend de quoi vous soigner, et quelques vivres.
L'armurier vend des armes, armures, munitions, mais les prix sont élevés.
Le sellier vend des selles, mais elles sont fournies avec les chevaux. Il vend également quelques pièces de cuir, et des choses comme de la ficelle, des bourses et ce genre de choses]

Brunkni jeta à Aldred un regard désapprobateur. Plus prompt aux bavardages inutiles qu'à des préparations efficaces pour notre voyage. Il y a une différence entre une tâche faite vite et bien et une tâche bâclée faute de temps. Une chose que ces umgi ne comprendront jamais. Et il est si naïf aussi ! Comme s'il pensait que nous serions moins pressés au retour... qui sait si les hommes bêtes restants ne tiendront pas à récupérer leurs victimes. Et il pense qu'il ne leur sera fait aucun mal... Quel idiot. Remarque s'ils en ont besoin pour un rituel quelconque on a au moins une chance de les retrouver en vie. Si on les retrouve, ce qui ne sera pas du tout une mince affaire.

Mais déjà l'homme les pressait vers la sortie. Bon puisqu'ils veulent courir dans la gueule du loup le plus vite possible comme s'ils voulaient mourir au plus tôt, allons-y. De toute façon toutes mes affaires de voyages dont j'ai besoin sont là.

"Je n'ai besoin de rien, alors partons, puisque vous tenez tant à y aller." dit-il d'un air exaspéré.

[HRP] Considérez que je suis (du verbe suivre ^^) Aldred et son groupe avec plus ou moins de volonté et avec beaucoup de grommellements en attendant que je poste ou que notre bien aimé MJ change la donne.

Après un instant de réflexion, Angus songea que tant qu'a attendre les autres, il valait mieux qu'il ne perde pas son temps. Balayant la place du regard, il repéra tout de suite la boutique de l'armurier. Il marcha dans cette direction, traversant le champ de cadavre entamant leur décomposition.

Par Sigmar, quelle odeur !

"Holà, armurier ! Aurait-tu une poire de poudre et une dizaines de balles à vendre à un saint Templier de Sigmar ? Sache qu'un prix abordable pardonnera certainement aux yeux du Dieu-Empereur certains de tes pêchés, car chacune de ces munitions sera utilisée pour le bien de Son Empire."

Puis il fixa le villageois d'un regard froid, imitant avec plus ou moins de succès la figure autoritaire de son maître.

L'occasion de renforcer son équipement devant être assez rare, Falko décida de se diriger vers l'armurier en même temps que l'homme vêtu de cuir. En l'entendant héler l'artisan, Falko compris que c'était une répurgateur, on lui en avait parlé dans une auberge lorsqu'il avait franchi la frontière, tous les craignaient car leur pouvoir était important, il faudra mieux s'en faire un ami...Mais pour l'heure Falko cherchait plutôt des gants pour le combat, lui garantissant une meilleure protection pour ses mains.

Il décida d'attendre son tour en se demandant si il y avait un modèle abordable.

[HRP]Du coup, je passe juste après Artha', si on pouvait tout enchaîner dans un même post pour pas perdre de temps, ça serait cool ^^