[RoleP]Un glas dans les montagnes

Ils traversaient la forêt en direction de la tour, après avoir été réveillé par le chevalier et avoir grignoté quelque chose.

Ayant l'habitude de nuits très ... occupées, qui s'avéraient lui laisser peu de temps de sommeil, il n'était pas moins en forme que la veille.

Il découvrirent les fameuses pierres, ainsi que plusieurs coupelles. Lucius repéra le papier qui se tenait dans la première, entouré de fleurs et d'objets. Tien donc!? Qu'est-ce que ça fait là?

Curieux, il la ramassa au passage pour l'observer de plus prêt, tandis qu'ils arrivaient prêt de la "ruine".

Voyons voir!


Action spéciale : Lucius regarde le papier.

Ils étaient arrivés à la tour. Enfin. Si la porte n'avait pas été dans un tel état, Brunkni se serait avancé sans se méfier. Mais là, avec une telle porte bien solide, bien neuve, qui tranchait très nettement avec l'aspect purement dégradé de l'édifice lui-même... C'est bizarre, pensa-t-il. Et si la porte est en bon état qui nous dit que l'état de la tour n'est qu'une façade pour tromper le voyageur sans méfiance ? Bon, il était peut-être trop méfiant, mais en même temps il n'avait pas envie de mourir d'une façon aussi idiote. Il n'était peut-être ni ingénieur ni maçon, mais les pièges des humains étaient construits pour des humains, pas pour des nains, et n'importe quel dawi [=nain, en Khazalid] avec une bonne vue pouvait repérer un tel piège. De toute façon, tout ce que font les humains est d'une maladresse...

"Je vais voir s'il y a des pièges" dit-il sobrement à ses compagnons. Tout d'abord, il inspecterait la clairière, et s'il ne trouverait rien, il s'avancerait vers la tour pour l'observer sous tous mes angles, pour étudier la texture des pierres, leur résonance, la façon dont elles avaient été taillées... Il était un nain, et, d'une manière ou d'une autre, il était né pour ça.

Action spéciale : Brunkni cherche des pièges.

[HRP] "J'ai 33% en détection des pièges..."   (pour ceux qui connaissent la référence )

Les quelques minutes de cheval se passèrent sans encombre au milieu de la sombre forêt. Il atteignirent les lieux indiqués par le marchand assez rapidement et Joli-Cœur descendit de cheval afin de récupérer un morceau de parchemin disposé dans une coupe en bronze.

Falko poursuivit sa route avec le groupe, les cahots du voyage à chevale lui provoquèrent de nouvelles douleurs. Malgré cela, la plaie montrait des signes de bonne guérison. Le sang ne coulait plus et la couleur rose de la zone de la blessure indiquait que l'infection ne se déclarerait plus.

Bonne chose, il eut été dommage de mourir aussi rapidement...

La petite troupe ayant poursuivie sa route, ils arrivèrent au lieu dit. Une vieille tour de guet impériale trônait au milieu d'une clairière. L'ambiance des lieux paraissait paisible. Cela donnait presque envie de s'y installer. Mais, il était nécessaire de penser à la mission qui les incombaient. Le nain se dirigea prestement vers la lourde porte de la tour afin de l'ouvrir.

Falko se dirigea également vers la tour. Il observa les alentours et son regard s'arrêta sur un bosquet en bordure de la clairière susceptible de renfermer des herbes aux propriétés intéressantes.

Action spéciale: Falko cherche des herbes

Résultat du Mot-Compétence d'Elenar:

Résultat du Mot-Compétence de Gromdal:
Brunkni farfouilla dans les hautes herbes, qui lui arrivaient presque à la taille. Il eut beau chercher partout, examiner la petite clairière et la tour, il ne trouva qu'un piège à loup rouillé, apparemment mis là plus pour attraper des bêtes que des hommes.

Résultat du Mot-Compétence de Tharen: Mis à part l'herbe, seuls les orties semblaient pousser dans la clairière. Il finit tout de même par dénicher un parterre de lys, si efficaces contre les brûlures. Il ne semblait pas naturel, probablement planté là par l'ermite.

Alors que Brunkni se rapprochait de la tour et que Tharen était tout à sa cueillette, un bruit se fit entendre à l'intérieur du bâtiment. Puis vint le bruit d'une clé tournant dans une serrure, qui se répenta trois fois jusqu'à ce que la lourde porte s'ouvre lentement, poussée vers l'extérieur par un vieillard maigre et imberbe.

Celui-ci jeta un coup d'oeil méfiant au groupe, puis leur lança:

"-qu'est-ce que vous voulez, hein?!" Puis son regard s'éclaira:
"-C'est les soldats qui vous envoient hein?! Je le savais, je savais qu'ils m'écouteraient finalement! Vous ne regretterez pas de m'avoir écouté, vous verrez! Venez, entrez que je vous explique tout!"

Mis à part l'herbe, seuls les orties semblaient pousser dans la clairière. Il finit tout de même par dénicher un parterre de lys, si efficaces contre les brûlures. Il ne semblait pas naturel, probablement planté là par l'ermite.

Voilà qui pourra nous être utile pour achever de faire cicatriser ma blessure et également pour la suite du voyage.

Falko préleva une partie des plants et en laissa une autre partie, l'ermite pouvant avoir une autre utilisation de ces fleurs. Alors qu'il rangeait sa récolte dans sa besace, la porte s'ouvrit dans un bruit de serrure rouillée. L'ermite fit son apparition, et après des remarques empreintes de méfiance, il les invita à rentrer. Falko se leva et le suivit l'ermite et entra dans la tour.

Aldred marcha à la suite de Falko, et entra dans la tour de l'ermite. L'intérieur était peu meublé, une table, quelques chaises et une armoire dans un coin. Le vieillard laissa la porte ouverte et sortit un plan de l'armoire, avant de le poser sur la table.



-Il s'agit d'un plan de l'Ostand, vous voyez...Ici se trouve Salkalten, là les Monts du Milieu... Voilà, c'est de ces montagnes que vient le bruit qu'on entend parfois... Boum, boum, boum, treize fois, de plus en plus fort.
La première fois, c'était il y a trois lunes environ. Il a fallut attendre une lune pour l'entendre à nouveau, puis les intervalles se sont fait de plus en plus courts. Hier, vous avez dut l'entendre...bien sur que vous l'avez entendu, ça résonne à des lieues à la ronde. On croirait que les montagnes elles mêmes se cognent les unes aux autres, et le bruit fait fuir les pires créatures à proximité. Je ne m'en plaint pas d'ailleurs, ça fait longtemps que je n'ai pas vu d'araignées géantes ou de trolls.

Toujours est-il que ça n'augure rien de bon. J'ai essayé de m'approcher, mais je me fait vieux...Traverser la forêt est de plus en plus difficile, j'arrive à peine à enjamber un tronc  abattu. Je n'ai pas put aller très près. Tout ce que je sais, c'est qu'il y a une porte dans les parois d'une des montagnes. Une vieille porte effondrée depuis longtemps maintenant, vestige d'une ancienne forteresse construite là bien avant que je ne m'installe ici. Je suis sûr qu'il y a un chemin à travers les éboulements, mais l'entrée est gardée par un monstre gigantesque, un minotaure, enchainé à même la pierre. Rien que ses rugissements me glacent le sang.

Je le connais bien, celui-là, il était libre autrefois, et terrorisait toute la forêt sous le nom de Ragush Cornes-sang à la tête d'une armée de viles créatures. Personne ne parvenait à l'arrêter, ni les habitants, ni les soldats du Comte-Electeur. Il massacrait tout sans distinction, dévorait les survivants, et parfois ses propres guerriers!
Et puis, du jour au lendemain, pouf! Il avait disparu, et les cadavres de ses suivants empuantissaient la forêt. Il n'avait plus donné signe de vie jusqu'à ce jour, mais maintenant, il est prisonnier de je ne sais quoi.
Si vous réussissez à passer, vous pourriez entrer dans la forteresse et mettre un terme à ce qui se passe actuellement... Mais ne tentez pas un affrontement direct, il semble toujours capable de massacrer des dizaines et des dizaines de soldats entrainés.

Eh bien, au moins je n'aurai pas à chercher d'autres pièges... S'était dit Brunkni avant de lâcher le piège à ours rouillé pour suivre le gringalet et le chevalier dans la tour en ruine. Évidemment, les humains ne savaient pas comment entretenir un édifice en pierre correctement, mais ça, le nain en avait maintenant l'habitude. Par contre, bien plus intéressant que l'état du bâtiment, et bien plus alarmant, était le récit du vieux fou. Si toutefois on pouvait le croire. Brunkni fronça les sourcils (encore plus qu'à l'habitude, en réalité) en entendant le vieillard parler de forteresse et de treize coups. Bien qu'il avait entendu ces derniers tout à l'heure, il préférait se dire que ce n'était qu'une coïncidence, mais cela le paraissait, d'un coup, beaucoup moins. Encore plus quand on savait ce que seuls des nains savaient, et qu'il allait maintenant devoir partager (à contrecœur) avec ces coéquipiers. Réticent à l'idée d'en parler à des humains (et il ne se gêna par pour le montrer), il prit néanmoins la parole lorsque le vieux eut terminé.

"Vous parlez de forteresse... Ce que je vais vous révéler, peu d'entre vous le savent car nous les nains l'avons gardé pour nous depuis des siècles... Seuls les sages humains ont peut-être un vague souvenir de ceci, bien que des rumeurs doivent circuler parmi les gens de la région pour attirer prospecteurs et aventuriers, j'en suis sûr. Enfin bref, il y a bien longtemps, sur et sous les Monts Milieu se tenait la forteresse de Karaz Ghumzul. Mais elle a été perdue. Plus de 5 millénaire avant que votre empereur ne s'assoie sur le trône, ses habitants abandonnèrent leur cité et retournèrent dans les Montagnes du Bord du Monde. Ils en scellèrent les portes, les enterrèrent sous la roche et détruisirent les routes qui y menaient. Ils tinrent secret ce qui força leur peuple à fuir Karaz Ghumzul, mais quand ils quittèrent les montagnes près desquelles s'élève aujourd'hui le château Lenkster, les prêtres nains proférèrent une malédiction contre les montagnes et tout ce qu'elles contenaient. Un Maître du Savoir d'une des forteresses de mon peuple pourrait sûrement vous dire quelle fut la raison de leur départ, mais moi je ne suis qu'un exilé et je n'en sais pas plus. De toute façon, les nains de Karaz Ghumzul étaient des gens bizarres en leur temps d'isolation. Ils n'ont même pas pris part à la Guerre de la Vengeance. Et ça, ça veut en dire, des choses."

Brunkni cracha au sol pour marquer son mépris. Après un petit moment de réflexion, il reprit.

"Ce qui m'inquiète aussi, encore plus que la malédiction de mes pairs qui n'est pas à prendre à la légère car ce que font les nains est conçu pour endurer les millénaires, ce sont les treize coups. C'est peut-être un hasard, mais le chiffre treize est un chiffre plus que sacré chez les thaggoraki. (Il s'arrêta avant de rajouter) Ceux que vous appelez les hommes-rats, ou skavens. En bref, ce n'est peut-être qu'une coïncidence, mais si ce n'en est pas une, il y a de quoi en avoir froid dans le dos."

Encore une brève pause. Il continua :

"D'ailleurs, aucune des expéditions naines, même s'il n'y en a eu que peu, n'ont réussi, à ma connaissance, à retrouver les entrées de Karaz Ghumzul. Ce que vous dites est donc étonnant... Toutefois, en cinq mille ans, il y a bien des gens qui ont pu construire dans les montagnes. Mais si cette porte-là est si visible je devrais être capable de trouver une autre entrée, peut-être un souterrain, car c'est ce qui se détecte le plus facilement grâce aux vibrations du sol et des pier... Enfin bref (Il s'arrêta pour se tourner vers le vieillard et lui adresser directement la parole), décrivez moi plutôt cette porte, que l'on puisse savoir si elle est naine ou non !"

Falko entra juste derrière l'ermite. L'intérieur de la tour était très sobre.

Une habitation d'homme du peuple.

Le vieillard sortit une carte et commença à leur décrire. Falko l'observa d'un œil hautain.

Étonnant qu'un manant sache lire, ne serais-ce qu'une carte.

Le vieil homme continua son récit en leur parlant des 13 coup qu'ils avaient entendus. Falko n'écoutait que d'une oreille distraite et commença à inspecter le mobilier à la recherche de quelconques objets de valeur. Il prit bien garde aux regards des autres afin de ne pas se faire remarquer. Malgré son intérêt focalisé sur autre chose, le jeune bretonnien perçu quelques bribes du discours:

L'ermite: ...ça fait longtemps que je n'ai pas vu d'araignées géantes ou de trolls...

C'est déjà ça, on a vu ce que je valais contre des gobelins alors contre un troll...

L'ermite: ...l'entrée est gardée par un monstre gigantesque, un minotaure...

Palsambleu, j’espère que nous n'aurons pas à combattre cette bestiole!

Soudain, le nain prit la parole et raconta une histoire qui semblait correspondre à la situation. Falko, fit preuve d'un peu plus d'attention tant il était rare d' entendre le nain parler. Le récit inquiéta Falko, surtout lorsque leur compagnon mentionna les skavens. Le bretonnien avait entendu des histoires à leurs sujet et n'avait pas vraiment envie de se rendre compte de leur véracité. Falko songea au danger, mais également à ce qui les amenaient ici. Il énonça ses réflexions à voix haute:

-Nous devrions aller y jeter un coup d’œil mais cela nous écartera de notre mission... Toutefois ce minotaure aura peut-être de quoi nous renseigner sur les hommes-bêtes qui ont commis ces actes au village. De plus, ces portes renferment peut-être un danger bien plus important...

L'ermite, bien qu'attentif aux dires du nain, eut une moue réprobatrice lorsque celui-ci cracha sur le sol. Lorsque celui-ci évoqua les skavens, Aldred éclata de rire:
"-Enfin, ce n'est qu'un conte pour enfants! Les Skavens n'ont jamais existé, tout le monde le sait! Je n'en ait moi-même jamais vu, et pourtant je m'y connait assez en monstres. Il doit s'agir d'une certaine tribu d'Hommes-Bêtes, peut-être celle qui nous a attaqué."

Malgré tout, le vieil homme répondit à la question du nain:
"-La porte est peu visible, je l'ai trouvée par hasard, bien que les cris du gardien m'aient un peu guidés. Elle est très imposante, encadrée par une arcade de pierre sculptée. C'est à peu près tout ce qu'il en reste, mais il y a des traces de fortifications effondrées autour. D'abord les fondations de deux petites tours, qui forment un genre d'entrée pour une place, et autour de la porte en elle-même, deux tours plus grandes accolées à la roche".

L'ermite toussa puis reprit:
"-Comme je vous l'ai dit, l'espace entre les piliers n'abrite pas vraiment de portes, mais un amas de rochers, probablement un éboulement. Peut-être volontairement déclenché d'après ce que vous m'avez dit."

Falko: -Nous devrions aller y jeter un coup d’œil mais cela nous écartera de notre mission... Toutefois ce minotaure aura peut-être de quoi nous renseigner sur les hommes-bêtes qui ont commis ces actes au village. De plus, ces portes renferment peut-être un danger bien plus important...

Aldred répondit:
"-A moins que nous n'y trouvions nos disparus... Je suppose que si cette porte est gardée, ce doit être pour une bonne raison. Et puis une cité naine abandonnée, ça doit constituer un excellent repère pour nos ennemis. Nous nous dirigions vers les montagnes, mais ce que nous cherchons est peut-être DANS les montagnes. Qu'en pensez-vous, vous autres?

[HRP] Attention, ça va chier, désolé, mais tu ne m’as pas laissé le choix, Valerian.

La réponse de l'ermite se termina dans un tourbillon de pensées qui troublèrent les sens du nain. C'est tout juste s'il se rendait compte que l'ermite lui parlait. Son visage s’empourpra à une vitesse alarmante. Son souffle devint rauque. Ses poings s’ouvraient et se fermaient compulsivement, et une grosse veine enflait ostensiblement sur son cou. Il remercia —si on peut qualifier ainsi la réaction du nain— le vieillard d’un signe de tête à peine visible, le regard fixé sur Aldred, dont les paroles résonnaient dans la tête du nain.

Aldred « Enfin, ce n'est qu'un conte pour enfants! Les Skavens n'ont jamais existé, tout le monde le sait! Je n'en ai moi-même jamais vu, et pourtant je m'y connait assez en monstres. Il doit s'agir d'une certaine tribu d'Hommes-Bêtes, peut-être celle qui nous a attaqué. »

Brunkni n’en croyait pas ses oreilles. En une phrase, l’humain avait réussi à insulter la quasi-totalité du peuple nain, dont chaque famille devait au moins quelques dizaines de morts aux hommes-rats. Je vais le tuer. Grimnir, dites-moi que je vais le tuer... Le nain s’empara de son marteau accroché à sa ceinture et le tint à bout de bras au-dessus de sa tête.

« Or, Brunkni Throndinsson, knronit ek, Aldred Umgisson, dawurk ! » Proféra-t-il en Khazalid. Moi, Brunkni Throndinsson, déclare que toi, Aldred fils d’homme, est désormais un ennemi des nains. Puis il continua, toujours dans sa langue natale, que l’humain ne devait sûrement pas comprendre —ce dont Brunkni n’avait cure : « Comme j’ai donné ma parole de t’accompagner dans ta quête, je ne puis t’ôter la vie tant que celle-ci n’est pas terminée. Mais je ne travaillerais qu’avec plus d’ardeur à son achèvement et, Grungni, Valaya et Grimnir m’en soit témoin, je laverai ensuite l’affront que toi, humain, a fait à l’ensemble de ma race. Ainsi a parlé Brunkni, fils de Throndin. »

Et il abattit son marteau sur le sol, pas suffisamment fort pour abîmer ni l’objet ni le sol, mais assez pour provoquer un bruit assourdissant. Il termina sa tirade avec hargne, à bout de souffle, dans la langue des hommes :

« Honte à toi et à tous les humains qui osent oublier leur passé ! Toi, apprends que Karak Varn n’est pas tombée toute seule, ni Vala Azrilungal le Joyaux de notre empire ! Non, c’est l’œuvre des skavens, qui ne sont pas une fable pour tes enfants, pauvre fou ! Je suis peut-être un exilé, mais je reste et resterai un nain du Karaz Ankor ! Oui, honte à vous qui oubliez ! Vous êtes condamnés à revivre les erreurs de vos ancêtres ! Voici ce que j’ai à dire ! Respecte la sagesse de celui qui a vécu deux siècles sur cette terre ! »

Et il cracha encore une fois par terre, au pied du chevalier. Puis il se tourna vers l’ermite, sa contenance habituelle retrouvée. Il s’inclina.

« Vieil homme, je dois m’excuser pour avoir dû proférer un tel serment dans votre demeure. Soyez remercié pour votre aide précieuse. Puissiez-vous vivre encore longtemps et en paix ! Mais je ne resterai pas ici un instant de plus, pas avec lui » dit-il avec un regard chargé de haine et de mépris envers Aldred.

Puis il tourna les talons, et sortit.

Naeja s'était contentée jusque là à suivre le groupe et à écouter attentivement les explications de l'ermite, toutefois elle avait perdu le fil de la conversation à partir du moment où il avait commencé de parler d'architecture naine. En quoi était-ce important si important que ces ruines soient naines ou non, tant qu'ils retrouvaient les otages?

Toutefois quelque chose l'interloqua lors de la discussion qui en suivit, que diantre était ce les Skavens? Mais avant qu'elle ne puisse en demander plus de détail, elle fut interrompue par le nain qui semblait visiblement hors de lui.

-« Or, Brunkni Throndinsson, knronit ek, Aldred Umgisson, dawurk ! » Proféra-t-il en Khazalid, un langage que Naeja ne comprenait pas, avant abattre son marteau qu'il avait dégainé sur le sol et de poursuivre:

« Honte à toi et à tous les humains qui osent oublier leur passé ! Toi, apprends que Karak Varn n’est pas tombée toute seule, ni Vala Azrilungal le Joyaux de notre empire ! Non, c’est l’œuvre des skavens, qui ne sont pas une fable pour tes enfants, pauvre fou ! Je suis peut-être un exilé, mais je reste et resterai un nain du Karaz Ankor ! Oui, honte à vous qui oubliez ! Vous êtes condamnés à revivre les erreurs de vos ancêtres ! Voici ce que j’ai à dire ! Respecte la sagesse de celui qui a vécu deux siècles sur cette terre ! » Il crache alors juste devant le chevalier qui semblait interdit avant de se tourner vers l'ermite et s'excusa envers lui d'avoir prononcé un tel serment en sa demeure. Mais de quel serment pouvait il bien parlé se demanda Naeja?
Toutefois craignant la réaction qui risquait de suivre un tel comportement, elle s'adressa alors au nain qui semblait visiblement vouloir sortir après avoir déclaré qu'il ne voulait plus rester en présence du chevalier.

- "Excusez moi mon ignor... ignorance, messire nain, mais que sont les Skavens?" D'une voix douce et respectueuse. Elle espérait ainsi faire d'une pierre deux coups, en ayant la réponse à ses interrogations tous en détournant la conversation.

HRP:

Puis, alors qu’il commençait à partir, la fille du groupe, dont il avait oublié le nom et qui avait l’air de ne pas avoir bien suivit l’ensemble de la conversation, s’adressa doucement à lui :
Naeja :"Excusez mon ignor... ignorance, messire nain, mais que sont les Skavens?"

Il ouvrait déjà la bouche avec une expression de mépris évidente pour lui lancer une remarque cinglante du genre Tu veux savoir ce que sont les skavens ? Eh bien va à la forteresse naine la plus proche pour demander aux nains un spécimen, je suis sûr qu’ils en seront ravis ! Et emmène le chevalier avec toi, ça lui fera le plus grand bien !, mais il se ravisa. La première raison était purement pratique : ne pas répondre lui aurait fait perdre la face et sa crédibilité devant tout le monde, ce dont il n’était que peu enclin à faire, mais la deuxième était un peu plus intime, car elle lui avait rappelé, un instant, son fils, ce qui l’avait quelque peu réconforté. De tout façon, une jeune fille comme elle ne pourrait que profiter des enseignements de personnes un peu plus responsables qu’avaient dû l’être ses congénères, et au savoir acquis durement au fils des ans. Ça, c’était évident.

Il se força donc à sourire et la tapota gentiment dans le dos —ce qui était assez bizarre étant donné leurs tailles respectives— avant de la diriger à l’écart du groupe et de prendre la parole. (HRP : je pense que tu ne m’en voudras pas d’avoir pris les devants sur ce petit déplacement, Narog. Sinon dis-le-moi et j’édite. ;D)

« Les skavens... une chose bien compliquée que de résumer ce qu’ils sont en quelques mots. Imagine des rats de taille humaine, bipèdes, avec un intellect plutôt développé et un penchant pour la sournoiserie et la traîtrise. Maintenant, imagine-les en train de creuser des tunnels sous toute la surface du Vieux Monde. Voilà, tu devrais en avoir une idée assez précise. Je ne sais pas pourquoi vous humains avez tendances à les oubliés dès qu’ils n’ont pas pointé le bout de leur nez depuis plus d’un an, mais nous les nains, nous savons nous souvenir. La Peste Noire en 1111 ? Les Skavens. La chute de beaucoup de nos forteresses ? Les skavens. La mort des derniers habitants de Karak aux Huit Pics ? Les skavens ! Ils ne sont bons qu’à empoisonner des puits, tuer leurs adversaires dans leurs dos et concocter de nouvelles maladies ! (De rage, Brunkni frappa ses poings l’un contre l’autre.) Une erreur de la nature, des créatures déformées par la malepierre, voilà ce qu’ils sont ! »
Le souffle court, Brunkni reprit après un court moment, sur un ton plus doux et peut-être aussi plus amer : « Voilà pourquoi nous, nous ne pouvons pas oublier les skavens, car ils ont commis tant d’atrocités envers notre peuple. Et c’est pourquoi je ne peux pas supporter qu’on nie leur existence alors que tant de nains ont péris à cause d’eux. »
Il s’arrêta encore une fois avant de continuer sur un ton plus sombre : « C’est aussi pourquoi j'ai des doutes vis à vis de notre mission... Si ce sont des skavens qui ont fait tomber la forteresse naine qui siégeait dans ces montagnes, et si le minotaure garde bien une de ses entrées —mais les renseignements du vieux ne sont pas suffisant pour moi pour que je puisse le dire avec certitude—, alors cela fait beaucoup de coïncidences quand on sait que le nombre de coups est treize est que ce nombre est sacré pour les hommes-rats. Bien sûr, il est toujours possible que ce soient des hommes-bêtes derrière tout ça, et franchement, ça me rassurerait. »
Puis une pensée terrible assaillit le nain « Ou pire encore, les hommes-bêtes se sont peut-être alliés aux skavens... »
Il s’arrêta et se força de nouveau à sourire : « Mais bon, ce n’est pas la peine de se poser des questions auxquelles nous ne pouvons pas encore fournir de réponse... en tout cas, j’espère en avoir apporté une à ta question, fillette. »

Tout ne se passait pas comme prévu pour le marchant, son escapade nocturne n'avait rien donné de concret, et ce jour n'était guère mieux, son plan mis à l'échec par un curieux, et maintenant une nouveauté, ce n'était peut être pas que des Hommes Bêtes dans la forêt mais aussi de ces fourbes de Skavens.

Il avait déjà eu affaire à eux par le passé, des êtres mesquins, inconstants, cruels, sur lesquels on ne peut pas compter pour la moindre mission. Stig les avait pris pour une nouvelle sorte d'Hommes Bêtes au départ, mais il avait vite compris son erreur plus tard quand une marée de rat l'avait emmener dans des souterrains crasseux pour en faire un jouet d'expérimentation pour l'un de leur "scientifique" déluré. Heureusement ce jour là, d'autres membres d'un convoie de marchant s'était porté à son secours, avec parmi eux des mercenaires norses qui rêvaient de découper des rats de cette taille.

Je hais ces saletés de Skavens, ils sont trop bêtes pour comprendre l'importance d'une mission et peuvent se retourner contre nous comme de rien.

L'ermite avait expliqué pas mal de détails sur ce qui se passait dans les montagnes, le fait qu'un minotaure ait pu être enchaîné pour garder une entrée de souterrain était choquant, ces êtres étaient parmi les plus fort de la race des Hommes Bêtes, Stig avait déjà vu se déchaîner une unité de ce genre, les humains ne pouvaient pas y résister, à grand coups de hachoir les armures finissaient tranchées nettes.

Plus étonnant fut le fait que le Chevalier ne connaissait pas l'existence des Skavens et pire encore la niait malgré toutes les histoires circulant sur leur compte. Le nain le prit visiblement bien mal, car il fit un serment à l'encontre du chevalier pour son insulte envers le peuple Nain.

Je plains le Chevalier, les nains ont la rancune tenace, je ne serais pas étonné que ce dernier ne survive pas à l'expédition désormais...

S'en suivit une explication sur ce qu'est un Skaven de la part du nain pour répondre à la jeune femme. Ce que disait le nain était plutôt vrai, les Skaven et la malepierre, un grand fléau pour tous les peuples...

Stig prit la parole :

"- Je ne pense pas que les Hommes Bêtes puissent s'allier à de tels êtres aussi inconstant, et le fait qu'un minotaure soit enchaîner à l'entrée d'un souterrain me ferait même penser qu'il y a conflit entre eux... Il faut se méfier de ces rats, j'ai été capturé un jour par un groupe des leurs, je n'ai pu en échappé que grâce à des mercenaires Norses très bien entraîné. Et même eux ont eu du mal, car les Skavens sont nombreux, peu importe combien tu en tues, il y en a toujours bien plus derrière..."

Aldred: "-A moins que nous n'y trouvions nos disparus... Je suppose que si cette porte est gardée, ce doit être pour une bonne raison. Et puis une cité naine abandonnée, ça doit constituer un excellent repère pour nos ennemis. Nous nous dirigions vers les montagnes, mais ce que nous cherchons est peut-être DANS les montagnes. Qu'en pensez-vous, vous autres?

Falko allait ouvrir la bouche pour répondre mais le nain attira soudainement toute l'attention sur lui. Le chevalier avait commis l'erreur de nier l'existence des skavens, ce qui lui avait attiré les foudres du nabot. Ce dernier était entré dans une colère noire et prononçait des flots de paroles dans un mélange de divers langages. Puis il se calma et s'excusa auprès de l'ermite.

Cette race est décidément bien étrange...

La jeune arabienne prit la parole à la suite du nain, celle-ci ne comprenant pas de quoi il parlait. Le barbu se rapprocha d'elle et lui tapota dans le dos. Ce geste choqua Falko. Bien que cette arabienne n'ait rien d'une noble Dame de Bretonnie, il était d'usage de ne pas montrer de familiarités trop poussées avec une femme (même si Naeja se permettait des choses que Falko n'aurait jamais pu imaginer de la part d'une personne du sexe opposé). Mais le jeune bretonien se doutait que la réplique de Naeja riquait d'être à la hauteur des libertés prises par le nain. Malgré cela, les explications de Brunkni furent fort instructives à propos des Skavens.

Stig:"- Je ne pense pas que les Hommes Bêtes puissent s'allier à de tels êtres aussi inconstant, et le fait qu'un minotaure soit enchaîner à l'entrée d'un souterrain me ferait même penser qu'il y a conflit entre eux... Il faut se méfier de ces rats, j'ai été capturé un jour par un groupe des leurs, je n'ai pu en échappé que grâce à des mercenaires Norses très bien entraîné. Et même eux ont eu du mal, car les Skavens sont nombreux, peu importe combien tu en tues, il y en a toujours bien plus derrière..."

Falko décida de faire part des réflexions qu'il s'était fait avant l'interruption du nain:

-Si la menace des Hommes-Rats est bien réelle, alors l'enjeux de notre mission devient beaucoup plus considérable. Nous devrons peut-être oublier les prisonniers et nous décider à explorer cet endroit et à e évaluer la menace. La sécurité de toute la région peut en dépendre. Et si les hommes-rats créent un nouveau passage comparable à ceux dont parlait le Maître Nain, il s'agira alors de la sécurité de presque tout l'Ostland! Je suggère donc d'aller visiter cet endroit sans plus tarder."

Une fois ces mots prononcés, Falko repensa à un problème de taille.

-Je me permet d'anticiper vos potentielles réactions. Le minotaure ne sera pas un problème, j'aurais simplement besoins de certaines plantes pour empoisonner un carreau d'arbalète qui nous permettra d'abattre la bête (ou de l'endormir selon ce que nous aurons trouvés).

Il se tut, attendant la réponse de ses camarades.

Aldred avait à peine finit sa phrase que le nain entra aussitôt dans une colère noire, empoignant son arme et l'abattent au sol, tout en proférant des paroles en langue naine. Bien que sa main serrait fermement la poignée de son épée, le Chevalier ne dégaina pas, conscient que l'humeur du nain ne ferait qu'empirer.
La peste soit des nains! Même en lui passant mon épée au travers du corps, je suis sur qu'il continuerait à s'agiter comme un dément.

Malgré ses noires pensées, Aldred ne sut que répondre, restant pantois durant la tirade du nain, et tandis qu'il expliquait à Naeja ce qu'étaient exactement les "Skavens".

C'est à la fin de son exposé que le Chevalier s'approcha, la main toujours serrée autour de la poignée de son épée.

-Navré, mais là où j'ai grandit, les skavens étaient un simple mythe, et seul quelques rumeurs circulaient sur leurs exactions. La plupart de ceux qui en parlaient étaient les ivrognes, les mendiants et les ratiers, et il s'agissait plus de contes à dormir debout. Certains les disaient minuscules comme des lutins, et d'autres leurs prêtaient la taille des géants.
Alors excusez moi, mais je n'ai jamais cru à l'existence des skavens, tout comme vous, vous ne croyez pas je suppose aux...aux chevaux à huit pattes par exemple.
Votre histoire à l'air véridique, et pour l'instant je vous croie...  Et je vous croirais d'autant plus si nous avons l'occasion d'en passer au fil de l'épée.
Un dernier point toutefois, je n'ai pas compris ce que vous avait dit tout à l'heure, mais ça ressemblait fortement à des menaces. Je ne tolère pas les menaces à mon encontre, encore moins lorsqu'elles sont dans une autre langue et que je ne peux pas les comprendrez. Alors transcrivez ça en langue humaine, et nous réglerons le problème si vous le voulez bien. Vous pouvez refuser et continuer à me haïr, mais croyez moi, il vaut mieux m'avoir comme ami."

Puis, se retournant vers le reste du groupe, non sans laisser échapper un soupir auparavant, il dit:

"-Bien, récapitulons. Nous avons une forteresse abandonnée, gardée par un énorme Homme-Bête enchaîné. À l'intérieur, ou bien d'autres hommes bêtes, ou bien les créatures décrites il y a quelques instants par maître Brunkni.
Apparemment, nous sommes tous d'accords sur le fait qu'il faut entrer. Falko, vous dites que...

L'ermite l'interrompit:

"-Bien sur que vous devez y aller! En revanche, je crois que j'ai apporté toute l'aide que je pouvais.

Puis, montant les marches de bois qui menaient à l'étage:

"-Vous pouvez rester ici le temps de délibérer. N'abimez rien surtout.
Il disparut au sommet de la cage d'escalier, puis après quelques instants, passa la tête et leur dit:

-"Vous pouvez prendre le plan si vous voulez, je n'en ai pas l'utilité. Ça pourra vous servir, même si les montagnes sont à deux pas d'ici."

Brunkni ne manqua pas de remarquer que le chevalier gardait la main serrée sur le pommeau de l’épée. Tant mieux, au moins, il me prend au sérieux, maintenant. Mais il fut irrité lorsqu’il lui adressa la parole, et d’autant plus que cela l’empêchait d’écouter ce que les autres avaient à dire. Néanmoins, il se concentra sur Aldred.

Adlred-Navré, mais là où j'ai grandi, les skavens étaient un simple mythe, et seul quelques rumeurs circulaient sur leurs exactions. La plupart de ceux qui en parlaient étaient les ivrognes, les mendiants et les ratiers, et il s'agissait plus de contes à dormir debout. Certains les disaient minuscules comme des lutins, et d'autres leurs prêtaient la taille des géants. [...]

Puis le chevalier se retourna pour adresser la parole au reste du groupe. Un geste bien impoli et d’autant plus déplacé qu’il venait de lui adresser des excuses. Brunkni lui répondit tout de même dans son dos, suffisamment fort pour être sûr que le chevalier l’entende, mais pas assez pour que les autres puissent saisir l’entièreté de la conversation.

« Saviez-vous, chevalier, qu’il n’existe pas de mot pour dire « pardon » dans ma langue natale ? Même si je peux l’énoncer dans votre langue, le concept reste étranger pour moi. Même m’excuser auprès de notre hôte reste une formalité propre aux humains dont je ne saisis pas toujours le sens. De même, les fautes de nos ancêtres se répercutent et sont pour cela transmises à leurs descendants, en fonction de leur gravité. Vous n’êtes peut-être pas à l’origine de  l’ignorance qui causa votre acte, mais vous l’avez tout de même commis. Et à travers vos paroles vous avez porté atteinte à l’entièreté de mon peuple, ce que je ne peux pas laisser impuni. Mais, quant à cette « menace », comme vous l’appelez, vous n’avez rien à craindre pour l’instant. J’ai juré de vous aider dans cette quête et je ne reviendrais pas sur cette parole donnée : je vous aiderai, jusqu’à mon dernier souffle si je le dois, et tant que cette quête dure, je ne pourrais lever la main sur vous. Soyez donc sans craintes. »

Brunkni avait prononcé ces mots avec un calme impassible digne d’un marchand nain —ce qu’il était, d’ailleurs. Mais intérieurement, le feu de sa colère ne s’était pas encore véritablement éteint. Heureusement que je sais encore me contenir quelque peu, mais il va sûrement se méfier. Tant mieux, même si j’ai bien dit la vérité : tant que cette quête n’a pas touché sa fin, il n’a rien à craindre. Par contre, après...

En attendant, l’ermite était monté dans ses appartements et les avait laissés là avec la carte, qu’il leur avait offerte de surcroît. Un homme bien étrange... je me demande comment il fait pour survivre dans un tel environnement... Mais là n’était pas la question, car il y avait plus important en jeu pour l’instant. S’il n’avait pas pu suivre la conversation autant qu’il l’aurait voulu, il avait perçu quelques bribes par ci par là, et cela lui suffisait. Il prit la parole.

« Si Falko peut véritablement faire ce qu’il nous dit —et je le regarderai avec respect pour cela— alors je pense que cela peut valoir le coup. Il y a définitivement quelque chose dans ces montagnes, sûrement en rapport avec les enlèvements, skavens ou non. Car pour l’instant, aucune tangible preuve de leur présence ne nous a été montrée. De plus, j’aimerai bien voir cette porte... (Ses yeux brillèrent et son visage se couvrit d’une expression avide, peut-être un brin trop intense pour des yeux humains.) Si cela est vraiment un vestige de Karaz Gumzhul... Pensez à ce que nous pourrions y découvrir... (Il se secoua et son expression disparu pour retourner à un masque impassible.) Mais bon, allons-y ou non ? »

Ayant dit ce qu’il avait à dire, il recula d’un pas, puis se déplaça pour se retrouver à côté du marchand qui les accompagnait. Le nain n’avait pas fait attention à l’homme depuis le début de leur voyage, mais il venait de découvrir un intérêt nouveau pour le personnage :

« J’ai entendu que vous aviez été capturés par des skavens, et que vous leur aviez échappés à l’aide de Norses... J’aimerais bien en entendre le récit, un fois... » Et surtout quels Norses vous ont sauvés... et sous quelles conditions.

Aldred écouta avec attention le nain, mais ne reteint vraiment qu'une phrase:
tant que cette quête dure, je ne pourrais lever la main sur vous. Soyez donc sans craintes. »

Tant que cette quête dure... Et après? Vais-je être obligé de vous tuer, Brunkni? J'admets que cette solution ne me déplaît guère.

Il fixa donc le nain quelques instants, tentant de mesurer sa détermination à travers son regard. Mais l'heure n'était pas encore venue pour ce genre de choses, et la discorde pouvait s'avérer chose dangereuse.

Sans prendre la peine de répondre par des mots au nain, le chevalier détourna lentement son regard et lança à la volée:

"-Bon, ser Falko, si ce que vous dites est vrai, nous sommes en mesure de passer la bête. Je vous propose de nous mettre en route immédiatement, vous devriez bien trouver sur la route les plantes dont vous nous avez parlé.

Sur ce, il ouvrit la lourde porte qui permettait de sortir, et s'effaça sur le côté pour laisser passer le reste du groupe.

Couronne rouge ...

Il y avait donc quelque chose d'écrit sur le papier, deux mots ... Mais deux mots qu'il connaissait.

Il me semble ... Mais oui!

Etait-ce une coincidence? Ou bien serait-ce vraiment ce nom? Son père adoptif lui avait raconté il y a quelques années qu'il avait eu à faire plusieurs fois à une organisation, connue car aggressive et active, une organisation composée de fous vénérant un dieu chaotique, voulant détruire l'empire en son nom, et qui comptait dans ces rangs des hommes bêtes ... Voilà ce que son père avait dit à Lucius. Le nom de cette organisation? Couronne Rouge ...

Ce n'est peut être qu'une simple coincidence! Mais je ferais mieux d'en parler tout de même à Aldred, car si ce n'est pas le cas, nous ne somme pas sortit de l'auberge! Et ce marchand ... il a été voir les rochers où étaient ces coupelles cette nuit ... Est-il lié à ça d'une quelconque façon?

Tout à ces réflexions, il avait suivit le groupe sans trop être attentif. Ils étaient entré dans la tour après le fameux ermite, et discutaient sur la suite du voyage. Il fut tiré de sa réflexion par un éclat de voix du nain – encore! –  qui cette fois-ci était contre le chevalier.

Et bien! Il a réussit à faire bien pire que moi, et sans forcer en plus! Je m'incline! Mais la suite risque d'être encore plus compliquée ... Alors, une porte gardée par un monstre, une race inconnue par moi également d'hommes rats, mais visiblement très dangeureuse, ajouté aux hommes-bêtes et à la Couronne Rouge ... Mais on aurait du emmener une armée!

Lucius continuait d'écouter tranquillement. L'ambiance étant déjà assez orageuse pour qu'il ne puisse malheureusement en rajouté. L'ermite était remonté, la nain parlait avec la marchand, et le chevalier était prêt à partir.

Bon, je crois que c'est le meilleur moment!

Il s'approcha de ce dernier avant de lui parler à voix basse, ayant l'air pour une fois sérieux, et pour que ça reste bien entre eux :

Valerian:

Aldred, fut intrigué par les paroles de Lucius, et, se ravisant, il passa la porte de la tour, laissant les autres à l'intérieur, non sans leur lancer:

-Nous n'en aurons que pour un instant, partez devant si vous voulez.

J'espère que c'est important, nous devons nous hâter. Mais il a l'air d'être sérieux, je devrais peut-être m'inquiéter de ce qu'il a à me dire...

Il entraina son interlocuteur un peu en retrait,près du parterre de lys que Falko avait trouvé de sorte que personne d'autre ne puisse entendre leur conversation, et lui demanda:

Elenar:

Il suivit Aldred à l'extérieur, et eu un sourire suite à ses paroles.

A Valerian:

Elenar:

Puis il revint vers la tour, et dit dans l'embrasure de la porte:

"-Allons-y tant que le soleil est encore haut...ah, et faites attention, Lucius a crut voir quelques grosses bestioles dans la forêt!

Sur ce il tourna les talons et marcha vers le bord de la clairière, en direction des montagnes.

hrp:

Spoiler:

Naeja avait été déconcertée par le comportement du nain. Elle avait crut à un moment qu'elle allait avoir droit à la même réaction que le chevalier, mais cette impression n'avait duré qu'une poignée de seconde, le temps que les traits du nains fasse montre d'une certaine douceur insoupçonnée. Le nain avait ensuite tapotée gentiment dans le dos avant de l'amener à l'écart du reste du groupe et de donner la réponse à sa question. La jeune fille aurait pu donner le nom de paternel au comportement de Brunkni si seulement elle avait connue la signification même de ce nom, c'était avant tout pour cela qu'elle était troublé car jamais dans son existence qu'elle avait eu un tel comportement. Même sa mère l'avait traité plus comme un fardeau qu'autre chose et elle devait bien avoué que ce genre de comportement ne la déplaisait guère.
Toutefois elle remit les pieds sur terre lorsque elle entendit le blessé du groupe proposer d'empoisonner un carreau d'arbalète pour se débarrasser en toute sécurité de ce minotaure. Et de ce qu'elle en savait elle était la seule à avoir une arbalète dans ce groupe.
Elle allait commencer à protester, puis sa ravisa car elle n'avait pas de meilleur plan à proposer.
C'est alors que Lucius échangea quelque mots avec le chevalier, qui le suivit dehors pendant un court moment avant que les deux reviennent et que le dernier dise:
"-Allons-y tant que le soleil est encore haut...ah, et faites attention, Lucius a crut voir quelques grosses bestioles dans la forêt!"
Ce qui provoqua un foncement de sourcils de la part de la jeune fille qui se demanda pourquoi si Lucius avait effectivement vu des grosses bestioles dans la forêt il en parlait seulement maintenant et en catamini avec le chevalier.
Elle jeta alors un regard soupçonneux sur le beau parleur avant de suivre le chef du groupe en dehors de la tour.

L'ermite remonta à l'étage, laissant la pièce vide de sa présence. La nouvelle mission de Falko nécessitait des produits particuliers qu'il ne possédait pas dans ses affaires. Le bretonnien parcoura la pièce du regard, afin de repérer des herbes qui pourraient êtres utiles.

Falko cherches des herbes à poison.

Résultat du Mot-Compétence de Tharen:

Résultat du Mot-Compétence de Tharen:

Falko gagne un point d'expérience!

Tandis que Falko restait en retrait dans la tour, le reste du groupe avança vers les broussailles, lorsque celles-ci se mirent à bruire. Avant même que quiconque ait pût réagir, une silhouette bondit et atterrit juste en face du groupe. Le loup montra les dents, l'air agressif. Il était d'une taille supérieure à la moyenne, arrivant presque au garot d'un poney.

Aldred fait une Action Spéciale de Combat : Riposte!

Le loup fait une action spéciale de combat :  S'adapter!

Aldred était concentré sur son adversaire, aussi ne remarqua-t'il pas les quatre autres loups qui se glissèrent furtivement hors des broussailles et encerclèrent le groupe.

Le Loup 2 fait une action spéciale de combat: S'adapter!

Le Loup 3 fait une action spéciale de combat: Berserk!

Les Loups 4 et 5 font une action spéciale de combat: À l'attaque!

Brunkni attendit une réponse du marchand. Cette dernière de venant pas, et le groupe étant sur le départ, le nain quitta son compagnon et suivit Aldred et Lucius au dehors. Ces derniers venaient visiblement d'avoir une conversation, mais le nain s'en fichait complètement : il en avait assez entendu de la part d'Aldred pour le moment. Mais, alors qu'ils se dirigeaient vers les sous-bois, une meute de ce qui avait l'air de loups de grande taille les encercla. Le chevalier engagea la combat immédiatement, ses réflexes rapides. Peu après lui, alors que les autre loups s'avançaient, prêt au combat, Brunkni détacha sa hache de son dos et s'élança sur les créatures.

"Guzit Aor Az, Dumgori !" cria-t-il en guise de cri de guerre.

Brunkni fait une Action Spéciale de Combat : S'adapter. (ce qui ne change strictement rien car c'est la position de défaut, m'enfin bon. ^^)