Voilà premier essai de texte, allez y sur les critiques, le premier chapitre n'est pas encore fini => texte incomplet :
Nagadorir s'étira, un rai de lumière tamisée éclairant son visage dans la pénombre agonisante de ce précoce lever de soleil. Le jeune elfe releva la tête et scruta le faible carré de terre parsemée d'écorces séchées lui tenant lieu de sol. Retrouvant peu à peu ses esprits, il s'approcha des fermetures boutonnées de sa petite tente trapézoïdale. Les défaisant peu à peu, Nagadorir bailla une dernière fois en souvenir de son dernier rêve.
Sortant dans la lumière éblouissante de l'extérieur, le druchii approcha du feu éteint tenant lieu de centre au campement.
Ce n'était cependant pas des quartiers elfiques traditionnels. Une petite dizaine d'individus seulement, âgés d'environs septante ans* chacun, sortaient peu à peu de leurs tentes disposées en cercle autour de l'âtre réduite du petit feu de camp central.
Se disposant en ligne, les neuf jeunes elfes noirs attendirent que la sombre silhouette les attendant se lève. Se dirigeant vers ses élèves ici rassemblés, Lamemort avança en boitillant.
Entré dans la maturité depuis longtemps, ce vieux druchii de près de trois mille ans était encore d'une stature imposante.
Mesurant près d'un mètre quatre-vingts et possédant un visage sombre et froid, le maître assassin inspectait ses élèves de près, en recherche du moindre signe de non-conformisme à l'habillement réglementaire des jeunes assassins. Approchant de Nagadorir, il lui tourna autour, regardant sa tenue autant vestimentaire que celle de son corps.
Après avoir été félicité, Nagadorir recula d'un pas et regarda fixement devant lui, neutre et strict.
Lamemort approcha alors du cadet du groupe, un elfe nommé Entaordil. Regardant d'un air suspicieux la chemise de laine mal boutonnée du jeune druchii, le maître assassin se détournant un instant avant de se retourner à nouveau violement, assénant un coup de cravache monstrueux sur la joue du pauvre druchii.
Ne bougeant pas d'un cil, Entaordil resta droit, le regard vide.
Ayant terminé son inspection matinale et sans sembler le moins du monde déconcentré par cette démonstration de violence, le chef de camp sortit une effigie de Khaine de sa poche et la posa délicatement sur une souche de pin. S'agenouillant et accompagné de ses élèves, il se mit à réciter :
"Khaela Mensa Khaine,
Dieu à la main sanglante,
Toi qui nous as choisi,
Lorsque dans ton réceptacle,
Nous étions immergés,
Amène nous à notre but ultime,
Et rappelle tes enfants,
Lorsque accompli sera leur destin."
La prière rituelle matinale terminée, Nagadorir suivit le maître jusqu'à la salle d'entraînement au maniement du poignard. Entrant dans l'énorme tente, Nagadorir dégaina son poignard aiguisé à la perfection de sa gaine en cuir.
Se plaçant derrière la barre de pin noir posée sur deux piquets se terminant en fourche, Nagadorir lança son poignard en direction du mannequin situé une vingtaine de pas plus loin. Maîtrisant à la perfection depuis plus de quarante ans le lancé de couteau, Nagadorir arriva sans problème à percer la petites boule de terre cuite située sur la glotte du pantin recomposé qui explosa littéralement sous l'effet du transpercement...