[RoleP]Un glas dans les montagnes

Naeja venait de finir de bander le blessé lorsque que ce dernier s'adressa à elle.
Falko: -" -Gente dame, je vous dois la vie et je vous remercie de m'avoir sauvé, la Dame vous garde en sa protection."
Cette allusion à cette soit disant divinité faillit attirer au jeune homme une réponse haute en couleur, mais la jeune fille se retint juste à temps dans une grimace étrange avant de finalement lâcher:
- Ba, dites vous que vous me devez une nouvelle tunique.
Sans laissé le temps de répondre au jeune homme elle s'écarta de lui cherchant quelque chose d'autre à faire, peut être s'occuper de sa monture?
C'est alors que le chevalier s'adressa au groupe pour qu'ils campent ici avant de proposer qu'ils commencent à entamer leur provision.
Naeja fronça les sourcils, l'idée de camper ici au milieu des bois ne l'enchantait guère et elle aurait préférée camper à la tour où devait vivre le vieillard dont avait parlé le capitaine de la patrouille. La ruine devant être nettement plus défendable que cet endroit.
Toutefois elle n'eut pas le temps de faire part de sa pensée que le marchand qui avait réglè les chevaux prit la parole.
Stig: "Messieurs, Madame, la nuit est sur nous bientôt, on a pas d'abri, je dirais que la nuit va être longue ! Si personne n'est volontaire, j'irais moi même voir ce qui nous attend plus loin."
- je crois que messirrrre nain serait le plus apte pour cette tâ... tâche que un marchand.
Répondit-elle alors sans réellement s’intéresser à la discussion.

Lucius s'était posé non loin du feu.

Il avait vaincu aisément le gobelin - il n'avait eu aucunes chances -, même si on ne peut être vraiment fier de cette action face à telle créature.
Il laissa le temps filer tranquillement, observant l'activité du groupe, faisant même un sourire moqueur face à la réplique du nain, même si il ne pipa mots. Il y avait déjà suffisamment à faire avec le blessé pour que le groupe supporte aussi un nain énervé!

Décidément, qu'est-ce que j'ai pour ne plus rien dire comme ça!?

Il attaqua ces vivres également, reprenant des forces après leurs journée et leurs efforts. J'aurais bien bu un verre de bon alcool pour accompagné ce festin!

Il allait parler à haute voix lorsque le marchand proposa pour la deuxième fois d'aller éclairer un peu plus loin. Il laissa Naeja parler avant de répliquer :

"- C'est une idée fixe, ma parole! Pourquoi voulez-vous à ce point aller voir ce qui se passe plus loin?"

Puis, purement moqueur :

"- Vous avez quelqu'un à aller voir?"

Il prit un ton plus sérieux :

"- Nous allons camper ici cette nuit comme l'a si bien dit Aldred. Je ne vois pour ma part aucunes raisons d'aller nous aventurer plus loin pour le moment, surtout de nuit, et seul qui plus est! Je pense que le problème que l'on doit régler en priorité est celui des tours de gardes. Comme le danger peut arriver n'importe quand, il vaut mieux qu'il y ai toujours quelqu'un d'éveillé pour guetter les alentours et sonner l'alerte si besoin!"

Il avait sortit sa moquerie sans arrières pensées, sans fondement, et Lucius ne pensait pas une telle chose. Mais ce qui était certain, et qui le troublait, était qu'il n'arrivait pas à lui faire confiance, il se méfiait de lui, et ce depuis qu'il avait payer toutes les montures. Il avait apprit à faire confiance à cet instinct au fil de ces aventures dans les tavernes et les auberges de ces derniers mois, aussi bien envers les jeux qu'envers les femmes. Cela lui avait déjà sauver maintes fois ces biens, ou même sa vie.

Il continua à sourire en attendant tranquillement les réactions alentours, finissant son repas.

Brunkni haussa les épaules et ne prit part à aucune des discussions naissantes (de toute façon personne ne s'était directement adressé à lui, et le nain ne répondrait que dans ce cas). Il s'assit, légèrement à l'écart. Les autres avaient déjà commence à picorer dans leurs victuailles, et le nain allait faire de même. Il sortit donc du sac derrière son dos (après l'avoir posé au sol, évidemment) une grosse forme de forme pavée enrobée dans du tissus. La chose se révéla être un gros pain à la teinte étonnement grise. La vision était moins étonnante si on savait que c'était du pain de pierre, la nourriture de siège des nains, que Brunkni, lui, consommait lors de ces longs voyages du fait de la longue durée de vie (si l'on peut dire) du pain. Il s'en coupa une tranche épaisse et mâcha longuement l'aliment nourrissant et à la texture particulière. Il accompagna la tranche d'une lampée d'eau pour faire descendre le tout. Cela fait, repu (eh oui, c'est que ça remplit, le pain de pierre, et il est là pour ça d'ailleurs), il sortit sa pipe et entreprit de fumer un peu, profitant des braises du feu pour ne pas user de son briquet plus que nécessaire. La soirée avance, pensa-t-il, il faudra que je pense à inspecter ma cotte de maille pour voir si le grobi ne l'a pas abîmée. Et il continua à fumer.

Aldred posa une casserole sur le feu qui était toujours allumé, vida la moitié d'une gourde dedans et entreprit de faire cuire quelques pommes de terre.

Autant manger chaud, ça vaut mieux. En revanche, il va falloir que je fasse attention à mes réserves d'eau. Elles commencent à baisser sérieusement.

Pendant ce temps, Stig se faisait rabrouer par Naeja et Lucius.

"-Si vous voulez partir en éclaireur, allez-y. Mais il va bientot faire nuit, alors ne tardez pas, et si vous trouvez la tour où vit l'ermite, évitez de vous en approcher, au cas où ce serait un piège. Si une tour a été installée là, ça veut sans dout dire que vous n'aurez pas de dangers naturels à affronter, comme des ronces vénéneuses, des champignons empoisonnés où des araignées venimeuses...en revanche, vous pourriez tomber sur des créatures malintentionnées..."
Il hésita avant d'ajouter:
"-Et ça, croyez moi, c'est un vrai poison."

Il tenta d'étouffer son rire, ayant déjà remarqué le peu d'effet de l'humour de l'Ostland sur les
étrangers.

Un vrai poison...je devrais me reconvertir dans l'humour, il y a beaucoup de tavernes où je pourrait être engagé!

Il s'étrangla à moitié en cherchant à camoufler son hilarité, puis retourna à ses pommes de terre, légérement gêné.

"-Je préférerais tout de même que vous n'y alliez pas seul... Naeja n'a pas tord, Brunkni pourrait vous accompagner."

Sur ce, il sortit un petit couteau de cuisine et éplucha une pomme de terre, avant de la croquer, en prenant bien soin de ne pas regarder les "choses" dont Falko semblait se régaler.

Trois patates valent bien n'importe quelle nourriture. Et il vaut mieux que je les mange maintenant avant qu'elles pourrissent.

Angus était fatigué. Harassé, même. Se préoccupant assez peu des vaines discussions de ses "compagnons", il s'employa a faire disparaître un morceau de pain le plus promptement possible dans son estomac tout en récitant doucement, entre deux bouchées, une litanie sigmarite. Puis, sans plus attendre, il se coucha sur sa couverture, son arme chargée à portée de main.

"Réveillez-moi lorsque ce sera mon tour de garde ou que quoi que ce soit requiert mon attention..."

Ce à quoi il ajouta, sans rouvrir les yeux :

"Je ne suis pas sûr que laisser le feu allumé cette nuit soit une très bonne idée... Les "poisons" de sieur Aldred pourraient fort bien être attirés par sa lueur."

Falko redouta la réponse de l'arabienne lorsqu'il vit la moue de dépit qui marqua son visage auprès les paroles du bretonnien.

Je n'aurais pas dû parler de la Dame. Ici, Elle leur est inconnue, de plus le répurgateur aurait pu le prendre comme de l'hérésie. J'ai intérêt à contrôler mes mots dans cette compagnie.


Naeja: - Bah, dites vous que vous me devez une nouvelle tunique.

Ouf, elle ne l'a pas pris mal.

L'arabienne s'éloigna après ces mots. Falko continua son repas, ses cuisses de grenouilles ne semblait choquer personne, à l'exception du chevalier qui semblait éviter sciemment de regarder dans sa direction. Falko continua son repas en silence, mais chaque bouché qu'il avalait rappelait à lui sa blessure encore fraîche. Il faisait mine de ne rien sentir et se rassurait en se disant qu'elle cicatriserait rapidement.

Le marchand insistait pour aller en reconnaissance, il se fit ignorer par la plupart du groupe. Falko préféra ne rien dire à ce sujet, sa condition actuelle ne lui permettant pas de prendre des dangers supplémentaires. Stig se fit rabrouer par Joli Cœur et l'arabienne (décidément, elle ne sait que rabaisser ses interlocuteurs...). Autour du feu, chacun avait sortit de la nourriture, la plupart mangeait du pain de mauvaise qualité. La miche qu'avait sortit le nain étonna Falko de par sa nature étrange et sa consistance qui ressemblait à de la pierre.

Lucius: -Je pense que le problème que l'on doit régler en priorité est celui des tours de gardes. Comme le danger peut arriver n'importe quand, il vaut mieux qu'il y ai toujours quelqu'un d'éveillé pour guetter les alentours et sonner l'alerte si besoin!"

Falko trouva sa remarque judicieuse et posa la question au chevalier de façon plus appuyée:

-La remarque est pertinente, comment s'organisent les tours de garde?"

Alfred avala une bouchée, puis répondit à Falko:

"-Tout dépend combien de temps chacun peut tenir éveillé. Si vous voulez, je prend le premier tour et je réveille l'un d'entre vous lorsque je me sens fatigué. On effectuera un roulement en fonction de la capacité de chacun, qu'en dites vous?"

Puis il se rapprocha du Bretonnien et lui demanda:

"-Qu'est-ce que c'est que cette histoire de Dame? J'ai déjà entendu certains de vos compatriotes en parler mais je n'ai jamais cherché à savoir... C'est une de vos dirigeantes en Bretonnie?"

Aldred: "-Tout dépend combien de temps chacun peut tenir éveillé. Si vous voulez, je prend le premier tour et je réveille l'un d'entre vous lorsque je me sens fatigué. On effectuera un roulement en fonction de la capacité de chacun, qu'en dites vous?"

Falko hocha la tête en signe d'approbation. Le chevalier se rapprocha ensuite de lui:

Aldred: "-Qu'est-ce que c'est que cette histoire de Dame? J'ai déjà entendu certains de vos compatriotes en parler mais je n'ai jamais cherché à savoir... C'est une de vos dirigeantes en Bretonnie?"

Le sang de Falko se glaça, il regarda instictivement dans la direction du répurgateur mais se dit que ce dernier pourrait prendre ceci comme suspect. Son regard se tourna à nouveau vers le chevalier.

Comment faire pour lui répondre justement sans prendre de risques?

Je ne sais si il vous est permis de comprendre nos us et coutumes... Ce n'est pas une dirigeante, mais disons, une personnalité importante dans la vie de tout noble de Bretonnie. Elle est pour nous symbole des vertus chevaleresques et est rentrée dans la tradition de la chevalerie.

Falko observa son interlocuteur, craignant sa réaction.

Son idée n'avait pas l'air d'être apprécié. Certains lui répondirent :

Naeja : - Je crois que messirrrre nain serait le plus apte pour cette tâ... tâche que un marchand.

Lucius pris le relais
Lucius : - "- C'est une idée fixe, ma parole! Pourquoi voulez-vous à ce point aller voir ce qui se passe plus loin?"
Il ajouta moqueur :
"- Vous avez quelqu'un à aller voir?"
Et finit sérieusement par :
"- Nous allons camper ici cette nuit comme l'a si bien dit Aldred. Je ne vois pour ma part aucunes raisons d'aller nous aventurer plus loin pour le moment, surtout de nuit, et seul qui plus est! Je pense que le problème que l'on doit régler en priorité est celui des tours de gardes. Comme le danger peut arriver n'importe quand, il vaut mieux qu'il y ai toujours quelqu'un d'éveillé pour guetter les alentours et sonner l'alerte si besoin!"

Va falloir que je me méfie, il ne faudrait pas qu'on découvre toutes mes intentions.

Le chevalier s'y mit aussi :
"-Si vous voulez partir en éclaireur, allez-y. Mais il va bientot faire nuit, alors ne tardez pas, et si vous trouvez la tour où vit l'ermite, évitez de vous en approcher, au cas où ce serait un piège. Si une tour a été installée là, ça veut sans dout dire que vous n'aurez pas de dangers naturels à affronter, comme des ronces vénéneuses, des champignons empoisonnés où des araignées venimeuses...en revanche, vous pourriez tomber sur des créatures malintentionnées..."
Il hésita avant d'ajouter:
"-Et ça, croyez moi, c'est un vrai poison."

Une petite touche d'humour chevaleresque...

- Et bien... Je suppose donc que personne ne veut se dévouer. J'irais, avant que la nuit ne soit complètement sur nous. Je veux au moins repérer les alentours de la tour, je ne prendrais aucun risque, il suffira de se déplacer doucement.

Il s'en alla donc dans la forêt.

MJ seulement :

Spoiler:

Aldred écouta attentivement la réponse du jeune Bretonnien, avant de répondre:
"-Je vois, une sorte de guide spirituel c'est ça? Pour les chevaliers de Bretonnie. Oh mais bien sur! Elle est liée à votre fameuse légende avec le calice...le graal si je ne m'abuse. Et c'est elle qui le garde, pas vrai?"
Puis le chevalier saisit sa dernière pomme de terre et entreprit de terminer son repas.

Elros:

-C'est exact. Je sais que nos coutumes peuvent vous paraître étranges, mais nous y sommes attachés, et la bretonnie est encore terre de mystères et de légendes. Surtout lorsque l'on sait quelles bêtes peuvent rôder dans nous forêts... Il me semble d'ailleurs que vous partagez ce fardeau avec nous, au vu des récents événements.

Falko observa le chevalier, il semblait plus curieux que réprobateur dans ses propos, ce qui rassura quelque peux le bretonnien. Mais la fatigue liée au voyage et à la blessure se faisait sentir et après un long bâillement, Falko s'adressa au chevalier une nouvelle fois:

-La fatigue se fait ressentir. Si vous n'y voyez pas d'inconvénients, je prendrais le dernier tour de garde, cela fera comme si je me levais plus tôt. Sur ce bonnes nuit raves gens!

Et Falko se retourna et s'endormit rapidement.

Seulement MJ !

Spoiler:

Chacun s'affairait à ces affaires, quelques discussion naissaient par-ci, par-là, et les tours de garde avaient été improvisés ...

Mais le marchand était partit "éclairer" seul comme il le voulait.

Cela relève de la folie, ce n'est même pas un guerrier! Et ce déplacer doucement n'y changera rien! Hum ... Il est trop tard pour pouvoir le suivre, mais lorsque l'on reprendra le chemin, je serais au aguets...

Lucius dit tout haut à Aldred :

"- Je prendrais le deuxième tour de garde dans ce cas! Comme je ne dormirais pas tout de suite. J'ai l'habitude de me coucher tard, et de ce fait je n'ai aucunement sommeil!"

Puis il s'installa plus confortablement, et entrepris de rassembler sa rapière et ses couteaux devant lui afin de les entretenir, comme il l'avait apprit de son maître d'arme.

Faute de jeux ou de jolies filles "accessibles",  et quitte à devoir s'occuper, que ce soit au moins utile!

Il resta bien sur à l'écoute, et surveillait également le retour de Stig.

La nuit passa sans encombre.
Alors que les Lunes étaient bien hautes dans le ciel, Aldred réveilla Lucius.

"-Je vais me coucher, chuchota-t'il. Rien de suspect, Stig est rentré, apparemment il n'a pas trouvé la tour. On lui demandera demain ce qu'il s'est passé."

Le chevalier se coucha par terre et s'endormit quelques instants plus tard, d'un sommeil dominé par les cauchemars.

Lorsqu'il se réveilla, le soleil pointait à peine, éclairant la route de claires lueurs colorées. Il avait à peine l'impression d'avoir dormit.

Naeja n'arrivait pas à s'endormir, et le fait d'être assez tendue et y était sans doute pour beaucoup. Se tournant et se retournant elle assista tour à tour au retour du marchand qu'il déclara qu'il n'avait rien trouvé et à la passation du tour de garde du chevalier au dénommé Lucius, avec lequel elle avait une une belle petite altercation plus tôt dans la journée.

N'arrivant toujours pas à dormir, elle redressa son torse et chercha sa harpe et joua silencieusement un air qu'elle avait elle même composé. Si elle avait fait vibrer les cordes un air à la fois triste et envoutant aurait alors retentit sur le campement, comme si la jeune fille aurait dit tous ce qu'elle ne savait pas dire en temps normal. Mais une fois encore elle se contenta de jouer les accords sans rien faire vibrer, ne sachant toujours pas exprimer ce qu'elle ressentait au plus profond de son être. Son déplacement sur sa harpe était soigné et il n'y avait aucun doute sur sa capacité de jouer ce morceau qu'elle voulait tant jouer. Mais elle était encore incapable de le faire retentir.
Une fois cette silencieuse musique terminée, elle remit sa harpe à sa place, puis jeta un coup d'oeil vers le dénommé Lucius, se demandant si il avait observé son manège.

Comme prévu, Lucius ne dormait pas quand Aldred vint le voir pour changer de tour de garde.

Il s'installa donc prêt du feu, ou du moins de ce qui en restait, et se mit à surveiller les alentours. Il en profita pour jeter un œil aux autres membres du groupe, qui pour la plupart dormaient tranquillement, quoi qu'accompagné de cauchemars pour certains.

Ces yeux tombèrent sur Naeja, elle ne dormait pas. Au lieu de cela, elle jouait de se harpe, silencieusement. En observant les mouvements de ces mains, la fluidité avec laquelle elle les manœuvrait, il devina que même si elle ne jouait pas, elle savait fort bien utiliser cet instrument. Pourquoi alors aucuns sont n'en sortait, pour ne pas réveiller le camps, ou pour une autre raison? Au vu des évènements de la journée, la première solution était superflue ...

Elle finit par ranger sa harpe, et le regarda, tandis qu'il y réfléchissait. Elle avait surement peur qu'il l'ai vu, et de ce qu'il pourrait dire. Mais, contrairement à son habitude, il ne fit rien de tel. Il se mit à sourire, pas de son sourire séducteur, mais plutôt d'un sourire encourageant, et hocha la tête de haut en bas, sans rien dire.

Puis il reprit son observation des alentours, jusqu'au moment où il réveilla Angus, et alla ensuite dormir le reste de la nuit.

Le marchand était rentré de son escapade, il n'avait dit à personne la petite trouvaille de son périple.

Il avait dormi un peu, il n'était pas un grand adepte du sommeil en plein air, la caravane de vin qu'il avait lors de ses voyages étaient assez grande pour contenir 12 tonneaux et laissait un peu de place encore pour y dormir dans un renfort au dessus de la place depuis laquelle il menait les bovins.

Les bruits de la nuit n'était pas les plus agréable, la forêt se réveillait la nuit, les prédateurs ne manquaient pas pour nous surprendre dans notre sommeil, certes il y avait un veilleur pour les prévenir dans ces cas là. Mais même avec ça ce n'était pas facile de dormir à même le sol.

Que ma couchette me manque... On s'habitue vite au confort...

N'arrivant plus à dormir il s'adossa à un tronc et regarda le camp endormi, c'était le tour de Lucius quand il ouvrit les yeux, une autre personne était éveillé, la jeune femme, elle jouait de la harpe sans en sortir le moindre son. Une occupation comme une autre dans ce drôle de groupe.

Stig pensait à la raison de l'expédition pour chacun des membres du groupe, et surtout si ils atteindraient le but du groupe et le sien.

Tant que je fais mon travail comme il faut il n'y a pas de raisons d'échouer dans ma propre mission, espérons que nous parviendrons tout de même à nous en sortir.

"Maître ! Maître ! Le sorcier ! Il va achever son rituel ! Il va..."

Le cauchemar d'Angus prit soudainement fin lorsque Lucius vint le réveiller. En sueur, il opina du chef en direction du jeune voyageur et se releva lentement. Il nota le retour du marchand, affalé sur un tronc d'arbre, semblant épuisé.

Relevant le chien de son pistolet, il s'assit près du feu, au milieu des autres. Après avoir sortit d'une poche de son long manteau un petit livre de prière, il se mit à regarder les lignes d'écriture manuscrite sans vraiment les lire, l'oreille aux aguets.

Les rayons du soleil pointant de l'Est de la route réveillèrent peu à peu les aventuriers endormis. Le contre-jour rendait les montagnes déjà proches plus imposantes et sombres qu'elles ne l'étaient déjà, et lorsqu'Aldred se réveilla, il ne pût s'empêcher de frissonner.

Angus et Stig étaient déjà réveillés, et le chevalier n'en tenait plus d'attendre les détails de la reconnaissance du marchand dans la forêt.

Aussi, il se leva d'un bon, et, se dirigeant vers ce dernier, il dit à haute voix, peu soucieux, bien au contraire, de réveiller les autres:

"-Eh bien alors, nous attendons toujours un compte-rendu précis de votre expédition, ser Valterson! Vous n'aviez pas l'air d'avoir trouvé quoique ce soit d'intéressant en revenant la nuit dernière!"

Puis, sortant son épée du fourreau qu'il ne quittait jamais, il frappa trois fois la lame contre une grosse pierre, afin de réveiller les éventuels paresseux.

Falko dormait d'un sommeil sans rêves. Rien ne semblait pouvoir le déranger dans sa torpeur.

Au lever du jour un fracas métallique lui perça les tympans. Le chevalier frappait une pierre avec son épée pour les réveiller. Le bretonnien s'aperçu que personne n'avait songé à le réveiller pour son tour de garde.

Tant mieux, j'aurais eu une nuit complète pour me reposer et me remettre de ma blessure.

Falko bailla et s'étira. La zone de sa blessure était encore douloureuse mais le pire était passé. La peau blanche autour du bandage le rassura confirmant que l'infection était évitée. Il rassembla ses affaires et fourra tout dans sa besace, n'oubliant pas de prévoir un morceau de pain en guise de petit déjeuner.

Le chevalier réveilla tout le monde en faisant tonner le plat de son épée sur un rocher. Il demanda à Stig de faire son rapport.

Mhh, que dire... Les pierres pourraient avoir leur importance pour la mission... Mais tout ne peut pas être signalé...

"- Si tout le monde est réveillé... Et bien il n'y avait pas grand chose de spécial, un peu trop vide les alentours d'ailleurs. Seul chose que j'ai vu, ce n'est peut être rien... Mais j'ai vu des rochers qui formaient une ligne droite par espacement régulier... Si c'est quelque chose de naturel, c'est étonnant. Si ça ne l'est pas, peut être que cela à une signification quelconque... Je ne saurais le dire... En tout cas je n'ai pas trouvé la tour, mais avec la nuit tombante et les feuillages je me suis peut être trompé sur la localisation de cette tour."

Le marchand avait fait son compte-rendu, mais Falko eut l'impression qu'il ne disait pas tout. Ses mots étaient hachés, comme si il évitait de révéler tout ce dont il avait été témoin.

Enfin qu'importe, nous le sauront bien assez tôt.

Stig continua son récit avec une histoire de pierres alignées, ce que Falko considéra comme de simples détails. Il n'avait qu'une envie, c'était de repartir pour mener sa mission à bien.

-Bon il me semble que le meilleur moyen de se rendre compte est d'aller à cette fameuse tour, nous pourrons alors poursuivre notre mission.

Le bretonnien hissa alors son sac sur ses épaules. L'effort provoqua une nouvelle douleur au niveau de sa blessure. Le jeune homme fit tout pour rester stoïque et pour éviter de perdre la face devant les autres un fois de plus.

Suite à l'étrange réaction de Lucius la jeune fille resta un instant perplexe puis haussa les épaules et après avoir remit sa harpe dans ses affaires, elle se retourna dans sa couche dans laquelle elle trouva plus facilement le sommeil, comme si jouer ce silencieux morceau avait apaisé son âme, du moins pour un moment. Elle sombra dans un sommeil étrangement profond pour en être extirpé par un tintamarre métallique causer par le chevalier pour réveiller tout le groupe, ou du moins ceux qui dormait encore. Elle prit alors un vieux morceaux de pain rassis qui trainait dans son sac et le mangea tout en écoutant le récit que leur fit le dénommé Stig.

Mj seulement:

Spoiler:

Aldred écouta avec attention le récit du marchand de vin. Une fois que celui-ci eut terminé, il dit:
"Des rochers espacés? Je ne vois pas en quoi ça peut être important, quoique ça indique probablement la direction de la tour. L'essentiel est que vous n'ayez pas vu d'ennemis potentiels, si l'endroit était calme au crépuscule, il le sera d'autant plus en journée."

Puis il se tourna vers le jeune Bretonnien:
"Eh bien allons-y, si vous vous sentez remis de votre blessure. J'aimerais manger un morceau avant, tout de même", dit-il en sortant une miche de pain de son sac. "Si tout va bien, nous n'aurons pas à combattre pour atteindre la tour."

Résultat du Mot-Compétence de Narog:

Une fois que tout le monde fut prêt, le petit groupe s'enfonça dans la foret, suivant le même chemin que le marchand quelques heures plus tôt.

Rapidement, ils finirent par atteindre la première pierre, où se trouvait une petite coupelle de bronze dans laquelle reposait quelques fleurs, petits objets étranges ainsi qu'un morceau de papier.

Sans s'attarder, Aldred passa en avant et continua. D'autres pierres étaient disposées sur la route, contenant d'autres coupelles.

Enfin, au terme de quelques minutes de marche, la lumière jusqu'ici quasiment inexistante se fit plus vive, venant de minces espaces entre les troncs, un peu sur la droite du groupe.

Derrière se tenait une minuscule clairière à l'herbe haute au milieu de laquelle trônait une tour de pierre.
Trôner n'était pas le terme exact, car le bâtiment faisait peine à voir: sur les quatre étages qu'il avait du comporter, il n'en restait qu'un en plus du rez-de-chaussée.

La mousse sur les murs et les pierres asymétriques témoignait de son abandon, mais néanmoins, juste devant les nouveaux arrivants, une grande porte de chêne bardée de fer semblait en excellent état, et semblait les attendre.