[RoleP]Un glas dans les montagnes

Résultat du Mot-compétence de Gromdal:

Résultat du Mot-compétence d'Elenar:

Le chevalier réfléchit un instant au paroles du répurgateur. Voilà qui pouvait tourner à la catastrophe...

Arthamir:

Aldred se hissa sur sa monture d'un mouvement rendu fluide par des années de pratique. Il vit que la plupart des autres avaient fait de même, et partit au pas vers l'entrée du village, délimitée par une brèche dans la palissade en bois, et surmonté d'un petit chemin de ronde.
Soudain, il entendit des éclats de voix sur sa gauche. Quelqu'un attaquait le repurgateur, un poignard à la main. Il dégaina son épée et fit tourner son cheval, prêt à charger...avant de s'apercevoir qu'il s'agissait de l'arabienne, qui tentait de faire lâcher prise au Templier, qui avait voulu la hisser sur sa monture.
Aldred poussa un soupir, rengaina son épée et dit à la jeune femme:

"-Allons, je suis sur qu'il n'avait pas de mauvaises intentions. Si vous voulez monter sans aide, à votre aise, mais ne lui en veuillez pas!"

Les gardes avaient beaucoup à faire avec les blessés, les marchands mécontents et les familles des victimes, aussi personne ne gardait l'entrée du village.
Le chevalier mît sa monture au pas et passa sous l'arche sans un regard en arrière, espérant que tout le monde le suivait

Naeja regarda le chevalier s'éloigner après son intervention. Ce dernier franchit le portique du village sans même regarder derrière lui, s'attendant visiblement que tout le monde lui emboîte le pas.
La jeune fille repensa au début de sa deuxième phrase et se hissa souplement sur le cheval sur lequel se tenait il y avait peu le répurgateur qu'elle observa un instant.
Sans lui laisser le temps de faire quoique ce soit, elle fit avancer sa monture et ajouta à son attention, ainsi qu'aux autres membres du groupe.
- "Trouvez-vous un autre par... partenaire de monte, il est hors de...de ques...tion que je monte avec qui que se soit."
Elle fit avancer le cheval en direction du chevalier et passa elle aussi sous le portail sans regarder derrière elle, tout en remerciant Greitel de lui avoir apprit à monter pour jusqu'au cas où il fallait abandonner les chariots. comme elle le disait si bien. Toutefois si ses talents naissant de cavalière n'était pas très reluisant, ils se suffisaient amplement dans cette situation.

Geralt avait suivi en silence le groupe, tentant de n'avoir l'air de rien, particulièrement lorsqu'il avait été fait mention de l'argent à payer pour les chevaux. IL n'avait cependant pu cacher une certaine surprise en voyant le marchand remettre nonchalamment la somme exigée : il n'avait pas vu autant d'argent depuis bien longtemps.

Il s'approcha d'un des chevaux, regarda autour de lui et constata que les uns étaient occupés à monter à cheval, les autres à se disputer. Personne ne faisait attention à lui et personne ne lui dit quand il entreprit de tenter de monter à cheval.

C'est comme le vieux bourrin d'la mère Glenda. Presque.

Il lui fallut trois essais pour se hisser à dos de cheval et, d'un air peu assuré, il suivit les autres vers la sortie du village, enjoignant à voix de basse le "canasson" de ne pas le jeter à terre.

Falko avait observé la scène avec amusement.

Farouche la demoiselle, malgré son apparence craintive, elle a tout de même insulté un répurgateur, diantre, quelle audace... Mais je ne peux le laisser marcher pendant cette chevauchée, il nous sera utile et je n'ai aucune raison de la craindre car ma religion ne l'importe guerre.

Il se dirigea vers l'homme en cuir tout en restant sur sa monture, le répurgateur n'avait pas encore réagit à l'affront qui lui avait été fait.

-Allons mon ami, laissez cette pauvre dame tranquille et partagez donc ma monture!

J’espère ne pas me faire agresser également.

Stig s'amusant de la situation peu banale qu'offrait le répurgateur et la demoiselle du groupe, ne se mit à cheval qu'après que le chevalier ait franchi le seuil du village.

Il grimpa donc enfin en selle avec une grâce digne d'un paysan dans une armure, n'ayant pas l'habitude de les monter mais plutôt de les atteler.

Et bah c'est pas mon fort on dirait.

Il régla tout de même les étrivières pour être à son aise dans les étriers. Il s'assura au passage que la sangle était bien serré pour ne pas risquer de voir la selle tourner.

C'est parti !

"Maitre répurgateur, à défaut de partager votre monture avec ce jeune, je peux toujours vous prendre en selle avec moi. Surtout si vous montez mieux que moi, au moins aurais-je une impression de sûreté d'avoir quelqu'un qui sait comment l'arrêter si ce cheval s'emballe ! A votre aise."

Brunkni regarda autour de lui avec attention, puis finit par apercevoir, à demi caché par un tas de paille, un tonneau reversé, qui paraissait vide, et en tout cas suffisamment grand pour que le nain s'en serve d'escabeau. Il se dirigea donc vers le tonneau, s'en empara et le posta à côté du flanc gauche de la monture puis s'hissa dessus pour atterrir tant bien que mal sur la croupe du cheval. Pendant ce temps le répurgateur et sa demoiselle visiblement plus ou moins effrayée (ou plutôt effarouchée ? pensa-t-il avec un sourire) par ce dernier se disputaient futilement. De l'autre côté le manant qui les suivait depuis leur rendez-vous improvisé montait sur son cheval avec difficulté et partit à la suite du chevalier et de la jeune femme, qui laissa d'ailleurs en plan le répurgateur. Ce dernier se vit offrir l'aide du freluquet bretonnien et celle du marchand. L'ensemble de la scène fit se dessiner un petit sourire sur le visage du nain. Mais il se renfrogna bien vite lorsqu'il se reconcentra sur sa propre situation, pour le moins inconfortable et un brin humiliante.
"Bon, avance, l'humain, et fais bien gaffe à ce qu'il ne m'arrive quoi que ce soit si tu veux arriver jusqu'aux hommes bêtes en un seul morceau."

Le Répurgateur n'avait absolument pas envisagé que la jeune femme ose le frapper. Si le coup ne lui fit pas grand mal, il resta quelques instant comme sonné par la hardiesse de la demoiselle. Il hésita un instant à la punir, mais elle lui inspirait plus de pitié qu'autre chose, avec ses balbutiement de terreur.

J'ai quand même quelques réflexes à développer... Elle aurait pu me tuer en tournant la lame du bon côté...

"-Allons, je suis sur qu'il n'avait pas de mauvaises intentions, déclara le chevalier. Si vous voulez monter sans aide, à votre aise, mais ne lui en veuillez pas!"

S'écartant légèrement, il laissa l'arabienne monter en selle et partir avec son cheval. Enfin, le sien à elle, à présent.

Un instant après, le jeune bretonnien s'approcha de lui et lui indiqua l'arrière de sa selle.

"Allons mon ami, laissez cette pauvre dame tranquille et partagez donc ma monture !"

Le templier de Sigmar plongea ses yeux dans ceux du jeune homme et lui asséna :

"Pas de condescendance, étranger. Tu pourrait le regretter. Mais sache que ton offre est bienvenue."

Le marchand de vin lui fit aussitôt la même proposition que le bretonnien.

"Je vous remercie également pour votre proposition. Cependant... Ce jeune homme se sentirais sûrement perdu sans la présence d'un compagnon pour veiller sur ses arrière."

Puis il se hissa sur ce nouveau cheval, et lança un regard noir à l'assemblée qui le regardait avec amusement.

Mon maître se rirait bien de moi à l'heure qu'il est...

"Pas de condescendance, étranger. Tu pourrait le regretter. Mais sache que ton offre est bienvenue."

Je m'attendais à ce genre de réponse...

"Loin de moi l'idée de vous prendre de haut, rassurez-vous..."

Le répurgateur se hissa sur le cheval de Falko, tous semblaient prêts et le duo insolite gagna le reste du groupe.

"Bien il semble que nous soyons tous prêts!"

Lucius avait repéré un tonneau sous la paille dans un coin, mais voyant le nain marcher dans sa direction, il ne dit rien.

Maintenant que tout le monde étaient à cheval, après le petit "amusement" auquel il a pu participer concernant le répurgateur, mais prêt à intervenir auprès de la belle si il répliquait mal, le voyage allait pouvoir commencer.

Et donc, une fois le nain enfin monté derrière lui, non sans avoir lâcher une nième menace - Mais c'est qu'il radote! - il mit tranquillement sa monture au trot pour rattraper le chevalier et les autres.

"- En avant!"

Le répurgateur avait refusé l'offre de Stig, mais il ne s'en offusqua pas.

La situation aurait été marrante dans le cas contraire...

"Pas de soucis, faites donc. Je comprend que ce jeune puisse avoir besoin de quelqu'un pour veiller sur ses arrières [dit il rieur] Puisse Sigmar votre dieu veillez sur nous, en route vers l'aventure !"

Il vit que tout le monde était enfin à cheval.

Il se mit donc en route au petit trot pour rattraper le chevalier. Et s'adressa à ce dernier.

"Chevalier, pensez vous que nous devrions chevaucher dans un certain ordre ? Je pensais surtout à mettre la dame et le vieillard en sureté au centre tandis que le répurgateur et le jeune bretonien d'un coté et moi de l'autre nous pourrions couvrir notre avancé avec les armes à feu, tandis que vous même, Lucius et le nain vous seriez devant pour ouvrir la voie en cas de besoin."

Ainsi si il y a un problème les plus faible pourront fuir plus facilement... Et au besoin m'échapper dans la forêt pour tenter ma chance...

Le village était séparé de la forêt par une vingtaine de pas, laissant une bande de terre vide entre les deux. Les frondaisons de la forêt étaient si épaisse qu'elles semblaient former un mur de végétation, percé uniquement à un seul endroit. Un chemin avait été aménager là, ou plutôt une petite route, car deux charrettes auraient pût y rouler cotes à cotes.

C'est par là que s'engagea le Chevalier, suivit par le petit groupe qui l'avait suivit.
En franchissant la limite des bois, il se retourna et vit avec satisfaction que tout le monde le suivait.
La jeune femme avait finalement décidé de chevaucher seule, laissant le répurgateur partager la monture de Falko. Cela offrait un spectacle plus ou moins comique, et Aldred sourit, se retenant d'éclater de rire.
Il mît sa monture au pas le temps que les autres le rattrape.
Stig arriva le premier à sa hauteur, et lui proposa un certain ordre de marche.
Eh bien, si on commence à protéger certains d'entre nous, ce doit être que nous avons vraiment ramassé des engourdis au passage...quoique la demoiselle à l'air de savoir se défendre...
Aldred réfléchit un moment, puis déclara:
"-Ce n'est pas une mauvaise idée, je pense que nous devrions faire comme ça."
Puis, s'efforçant de prendre un ton martial, il s'adressa au reste du groupe qui était arrivé entre temps, tout en continuant à avancer au pas:
"-Bien, écoutez tous! Je chevaucherais en tête avec Brunkni et Lucius, quand à vous jeune femme, vous irez derrière nous, avec...avec..."
Aldred hésitait à l'appeler "le vieillard", mais il ne lui connaissait pas d'autre nom. Finalement, il regarda le vieil homme un peu fou dans les yeux, et poursuivit:
"-...avec vous! Falko, vous allez à gauche avec votre...passager, et Stig à droite.
Des objections?"
Puis il tourna le regard vers les montagnes, qui seraient un précieux point de repère.

Comme pour lui répondre, un bruit se fit alors entendre depuis les Monts du Milieu. Il semblait étouffé, mais restait pourtant largement audible et ne ressemblait à aucun autre, comme si les montagnes avaient été une gigantesque cloche, semblable à nulle autre, et que l'on sonnait désormais.
En fait, cela ressemblait...cela ressemblait aux coups de bâtons que l'on frappait sur la scène du théâtre de Salkalten, mais en beaucoup plus fort puisqu'on l'entendait sur des lieux à la ronde, et avec un effet d'écho, si bien que chaque coup semblait se répéter indéfiniment.

Les chevaux s'agitèrent aussitôt, apparemment nerveux. ladres ne pouvait que les comprendre, ce son revenait régulièrement depuis quelques temps, avec des intervalles de plus en plus courts.

La jeune femme haussa les épaules à l'ordre du chevalier, puis dirigea sa monture vers le centre du groupe comprenant rapidement que cette position convenait parfaitement à l'arme qu'elle maniait. Ainsi placée elle craindrait moins, où du moins, moins vite les corps à corps tout en pouvant appuyer ses 'compagnons' de son arbalète. Bien qu'elle se demanda comment elle avait faire pour charger son arbalète tout en chevauchant. Elle sortit alors son arme et la coinça avec son pieds tout en tentant de tirer sur la corde et manqua de peu de basculer lorsque le cheval, dont elle tenait plus les rênes décida d'aller subitement sur sa droite.
Elle poussa un juron dans la langue natale de sa mère et redressa la course de sa monture en rattrapant les rênes de sa main libre, manquant de peu de faire valser son arme.
Elle ne fit pas attention aux possibles rires narquois des ses compagnons et répéta son opération à plusieurs reprise, devenant plus à l'aise dans ses essais à chaque nouvelle tentative. Elle arriva finalement à coincer sa corde dans le mécanisme et appuya sur la détente sans avoir mis de carreaux au préalable et répéta de nouveau la manœuvre une dizaine de fois avant de s’arrêter et de remettre son arme à sa place.
Elle savait maintenant comment recharger son arbalète à dos de cheval, bien que cela était nettement moins rapide qu'à pied, le mouvement du cheval et l’équilibre instable au moment du rechargement compliquant nettement la tâche.
Elle observa alors l'ivrogne à côté d'elle, en se demandant bien pourquoi il était là. Puis les coups retentirent et la mirent vraiment mal l'aise, à ses oreilles ils sonnaient comme un glas à leur honneur.

Geralt suivit le reste du groupe jusqu'à l'orée de la forêt, non sans craindre à chaque instant de se faire envoyer valser par le cheval. Cela n'arriva cependant pas, à son soulagement. Sa première pensée avait été de s'éloigner avec le cheval à la première occasion, et le revendre à la ville la plus proche. Avec cela, il aurait certainement de quoi s'acheter à manger, une chambre à l'hôtel... Et à boire ! Ces perspectives l'avaient laissé rêveur, mais il n'était certainement pas assez bon cavalier pour une telle chose. Il se contenta donc de suivre, sans trop savoir où ils allaient, et se plaça comme on lui demandait - non sans foudroyer du regard celui qui l'avait nommé vieillard.

Puis, les coups avaient retenti. Geralt avait frissonné et son cheval avait commencé à s'agiter. Pour le calmer, il se mit à fredonner, à voix basse :

"Les arbres braient et la montagne grogne
Les pierres geignent et les collines râlent
Sur le sol, la terre, tes sabots cognent
Et tu chevauches, amont ou aval !"

Falko dirigea sa monture vers l'endroit indiqué par le chevalier. Le fait d'élaborer une certaine stratégie, si futile soit-elle rassura un peu le bretonnien.
Autour de lui, les autres membres du groupe s'activaient. L'arabienne essayait tant bien que mal d'armer son arbalète à cheval (Falko dut réprimer un sourire), et le clochard fredonnait une chanson. Falko décida d'engager la conversation avec son passager:

-Alors, ami nous allons passer un bout de temps ensemble, mais je ne connais pas encore votre nom...

Encore faut-il que le répurgateur daigne répondre...

Il venait de prononcer ces mots lorsque les bruits sourds se firent entendre...

Voilà qui ne présage rien de bon...

Le bretonnien avait à peine eu le temps de poser sa question que le sinistre son de cloche résonna. Il venait des Monts du Mileu, à n'en point douter...

Un glas. Un glas dans les montagnes...

"Sigmar, soit notre bouclier et notre protecteur"

Il fit rapidement le signe de la comète et jeta un nouveau regard méfiant à la sombre silhouette des Monts, dans l'horizon lointain. Toute cette histoire ne lui disait rien qui vaille. Il tenta de se réconforter par de pieuses suggestions, mais le malaise demeurait.

"Angus" dit-il finalement. "Angus von Elnenkalt, pour vous servir"

Puis il entonna à voix basse l'Hymne du Col du Feu Noir, tout en s'assurant que son pistolet chargé serait accessible en cas de besoin.

Stig voyant que tout le monde prenait place dans la position qu'il supposait adapter à chacun en fit de même. L'arabienne s’entraînait visiblement à charger son arbalète depuis sa monture, cela donna une idée au marchand.

Il faudrait peut être que je charge mon arme au cas où.

Il s'exécuta aussitôt, chargeant de poudre son pistolet et y insérant un plomb. Il se rendit compte qu'il devrait tenir l'arme contre lui pour ne pas perdre la charge pendant la course.

Et mince, pas bien pratique. J'espère m'en sortir avec une seule main pour diriger ce cheval.

S'adressant à la jeune femme :

"Et bien nous aurons tous deux du mal à charger nos armes je le crains, au moins aurez vous le temps de la charger, pendant que d'autres prendront les ennemis au plus prêt si besoin. Je n'aurais je le crains qu'un seul coups à porter avant de devoir me servir d'autre chose que ce bon pistolet. Veillez sur moi !"

[Hrp : En partant du principe qu'elle se trouve de mon coté pour éviter le répurgateur bien sur.]

La jeune fille, qui c'était mis à coté du marchand prit un certain temps à réaliser que c'était à elle que l'homme s'adressait. Elle réfléchit un temps aux propos de son interlocuteur avant de répondre:
-" Au vu de mon pla... placement c'est assurément de ma tâ...tâche de "veiller" sur tou tous et pas que sur vous. Tou..tefois comme vous êtes la personne la plus pro... proche de moi la plus ex...exposée, il me parait évident de veiller sur vous en priorité pour ma propre sécu... sécurité."
On pouvait sentir dans la voix de l'Arabienne aucune émotion, juste l'énonciation d'un simple réalité.
-" Néanmoins, j'aimerai vous de... demander pour quelle raison vous vous êtes joint à cette expédition où celle pour laquelle vous semblez vouloir y met... mettre tant de moyens?"

La femme lui posa une question que le chevalier lui avait déjà posé. Dépenser tant de couronnes à la vue de tous, ça attirait forcement la curiosité.

"Et bien, disons que j'ai des intérêts dans l'affaire, et puis les couronnes que j'ai dépensé à l'instant ne sont ni plus ni moins qu'un investissement sur lequel j'attend un retour..."

Et pas qu'un petit je dirais !

"Je suis marchand, vous pensez bien que je sais manier les pistoles pour en faire d'autres. A l'heure actuelle j'ai dépensé quelques couronnes, mais elles me seront rendu d'une façon ou une autre. [baissant un peu la voix pour ne pas être entendu du nain] Une dette d'honneur d'un nain ! Vous imaginez ça ! ça vaut bien plus que les 14 pistoles que c'est à la base ! [Reprenant une voix normale] Et puis à quoi bon être un marchand si je ne peux même pas vendre ma marchandise, Dassel est un bon endroit pour vendre ma cargaison, la halte des voyageurs demande boisson, et je peux fournir cela à bon prix !"

Stig se mit à rire doucement.

"L'envie d'aventure fait aussi parti de mes motivations, je sillonne ces contrées depuis des années, mais rien d'extraordinaire ne se passe, excepté quelques rares occasions comme celle ci"

Enfin pas si ordinaire que ça est ma vie, mais ça les autres n'ont pas besoin de le savoir pour le moment.

La jeune fille haussa les épaules pour toutes réponse, ne comprenant pas vraiment comment le marchand comptait faire de l'argent sur son 'investissement'. Une chose était sure par contre, elle aurait vraiment du mal à la rembourser. Même avec quelques représentations à la taverne elle n'était même pas certaine d'avoir assez, peut être allait elle avoir recourt à une autre compétence un tout petit peu plus risquée... ou alors de ne pas payer la dette du tout en arquant du fait qu'elle n'avait jamais acceptée de le faire.
Naeja chassa ces considérations de son esprit, du moins pour le moment, pour se re concentrer sur la situation actuelle. Plusieurs membres du groupes semblaient mal à l'aise au son de la cloche, même ce répurgateur qui semblait psalmodier quelque chose pour se donner du courage... à moins qu'il marmonnait une quelconque vengeance à son égard pour l'affront qu'elle lui avait fais plutôt?

Après un moment d'angoisse, les derniers échos du bruit finirent par se dissiper. Sans cesser d'avancer, Aldred expliqua à ses compagnons:
"-Voilà, c'est de ce bruit là qu'à évoqué le prêtre, et dont je vous ai parlé tout à l'heure.

Il revient sans cesse, avec des intervalles de plus en plus cours. Au début, ça n'arrivait qu'une fois par cycle lunaire, mais au fur et à mesure, on en est venu à presque un par jour. Les animaux s'agitent en l'entendant, et pas seulement les chevaux: les créatures qu'abrite la forêt y réagissent aussi, et s'approchent de temps en temps du village.

Il y a peu, une sentinelle a cru voir une araignée plus haute qu'une maison à l'orée des bois. Et les marchands qui arrivent confirment souvent qu'on entend des grognements au bord de la Grand-Route, alors que d'habitude les monstres se tiennent à distance. A ce propos, vous n'avez rien remarqué de semblable en arrivant?

Peu importe au fond, mais ce son m'inquiète. J'espère que nous en trouverons l'origine, quand nous serons près des montagnes. Enfin, la priorité reste de ramener les disparus, il ne faut pas l'oublier.
A ce propos...non, ça n'a rien à voir en fait, mais nous ignorons toujours l'identité de deux des nôtres..."

Le chevalier se tourna vers la jeune femme et le vieil homme qui chevauchaient au centre.

"-Alors, vous pouvez nous dire vos noms? Ainsi nous nous connaitrons tous plus ou moins. "

"-Alors, vous pouvez nous dire vos noms? Ainsi nous nous connaitrons tous plus ou moins. "
La jeune fille poussa un soupir avant de répondre:
-" Vous pouvez m'appeler Naeja...."

Geralt se tourna et haussa un sourcil :

"Geralt."

Puis il reprit sa comptine murmurée à l'oreille de son cheval.

Lucius avait tranquillement placé sa monture comme l'avait indiqué le chevalier. La route et le cheval avaient l'air paisibles, aussi le nain avait peu de chance de tomber derrière lui.

Un étrange son, comme un écho, ce fit percevoir. Quelle bonne surprise! A peine partis qu'un glas à faire froid dans le dos retentit partout! De quoi va-t-on donc devoir botter les fesses en plus des hommes-bêtes?

N'y faisant plus attention, il en profita pour observer plus attentivement le groupe qu'ils formaient. Chaque personnes, toutes très différentes les unes des autres, étaient obscures dans leur raison de participer au sauvetage, si ce n'est bien sur le chevalier, en particulier l'alcoolique, qui n'avait encore quasi rien dit, et rien d'intéressants.

Les discussions allaient bon train, jusqu'à ce qu'Aldred reprenne la parole. Il n'y a rien eu de spécial pour ma part sur la route, mais il est clair qu'il va falloir se méfier ...

Et la jeune fille se présenta, Lucius ne put résister, avec son plus beau sourire :

"- Naeja, quel magnifique nom! Même si bien sur votre visage le dépasse de loin en beauté!"

Puis, en repensant à ce qui a été dit, il se mit à scruter les bois qui les entourait. Si il se passe un quelconque mouvement suspect, il ne lui échappera pas ...


Action spécial : Lucius regarde dans les bois.

Brunkni fronça les sourcils à l'écoute du bruit pour le moins étrange provenant des montagnes. Milles questions se bousculaient dans sa tête sur ce qui pouvait bien en être à l'origine, mais il garda ses réflexions pour lui-même. Et contrairement au chevalier, l'éventuelle découverte de cette origine l'emplissait d'appréhension. Alors qu'il cherchait (en vain) dans sa mémoire quelque expérience, récit, rumeur ou légende qui aurait pu expliquer le sinistre glas, les discussions allaient bon train. Il n'écouta pas. Seule la voix de Lucius (toujours à dire des âneries), le tira de ses sombres pensées. Il regarda autour de lui et murmura involontairement (et surtout un peu trop fort à son goût) : « Si seulement les copistes de la forteresse avaient consigné ce qu’il s’était passé, on en saurait plus. »

Il se tut un instant, espérant que ces mots (dont il aurait aimé qu’ils restent dans sa tête) n’aient pas été entendus par les autres, et regarda encore une fois autour de lui pour vérifier que personne ne l’avait écouté. Il vit alors (ou plutôt devina puisqu’il se trouvait derrière lui) que Lucius observait la lisière de la forêt. Il n’est peut-être pas si bête qu’il en a l’air, en fin de compte... Il ne put s’empêché d’en faire la remarque, donnant un petit coup de coude à son coéquipier. « Tu n’es peut-être pas un cas désespéré après tout. »

Brunkni décida donc d’en faire autant et scruta les frondaisons, à la recherche d’hommes bêtes, ou tout autre danger éventuel. On n’est jamais trop prudent, se dit-il. D’autant plus qu’en tant que nain ma vue est bien meilleure que celle d’un humain normal !

Il ne put également s'empêcher de lancer au chevalier tout en continuant de surveiller les alentours: « D'ailleurs, cela ne m'étonnerait pas que ce garde n'ai pas menti à propos de l'araignée, saviez-vous qu'elle sont très appréciées par les gobelins des forêts ? Sales bestioles en tout cas, je n'aimerai pas en voir une. En tout cas mon f... [il s'arrêta alors qu'il allait prononcer le mot, puis reprit] pardon, on [il appuya le mot] m'a fait comprendre que ce n'était pas une expérience très agréable. »

Action spéciale : Brunkni cherche une menace éventuelle.

Le Chevalier avait demandé aux deux derniers de se présenter. La femme s'appelait Naeja et l'homme à l'odeur d'alcool Geralt. Stig suivait avec peu d'attention tout cela, trop occupé qu'il était. Etant sur le flanc de la formation adopté, il devait veiller à ce qu'aucun ennemi n'arrive par là sans qu'il le sache.

Espérons que ça n'arrivera pas de ce coté, ils sont quand même mieux armé que moi de l'autre coté...

Action spéciale : Il observa de son coté