[RoleP]Un glas dans les montagnes

"- Naeja, quel magnifique nom! Même si bien sur votre visage le dépasse de loin en beauté!"
La jeune femme regarda le compagnon de monte du nain, un certain Lucius si elle avait bonne mémoire, d'un regard mauvais. Puis elle prit la parole, toujours emprunt de sa 'timidité' mais avec un ton plus cruel tandis qu'une étrange lueur de folie luisait dans ses yeux.
- " Trouvez- vou vous mon visage beau? C'est peut être tout ce qui res...reste de beau chez moi. Commença-t-elle un petit ricanement fou avant de poursuivre. Mais laissez moi deviner ce que vous voulez par vos com... compliments dont vous ne semblez pas tarir en mon hommage !?
Souillez! Souillez! Souillez! Répéta-t-elle alors comme prise d’hystérie. Tous ce qui vous intéresse c'est me souillez de votre es... essence! Mais pour cela, poursuivit-elle en sortant sa dague, il faudra me passer sur le corps et je me ferais un malin plaisir si vous essayer de vous la plan ...planter. Peut être même qu'il faudra que je commence par découper ce qui vous sert de virilité? Ce souvenant alors d'un détail elle ajouta. A moins que je taillade ce sourire dont vo vous semblez si fier et qui m'est in..insupportable! Faites moi confiance il ne sera jamais aussi beau qu'après avoir fait mon office!"
Sans faire plus attention au jeune homme elle reporta son attention sur les bois, mais plus tôt que de se baser sur ses yeux, elle préféra écouter les alentours.

Action spéciale: Elle écoute les alentours.

Quelle réponse!

Lucius avait écouté les dires de Naeja ni angoissé, ni apeuré, mais juste légèrement surpris.

On récupère des cas en prime!

De ce fait, il retendit vers une très légère moquerie :

"En réalité ... non, je tenais juste à vous présenter ma sympathie, même si j'ai une manière personnelle de le faire! Mais, au vu de la façon dont cela tourne, je préfère vous laisser désormais tranquille, comme vous le souhaitez si hardiment. Je ne voudrais point vous "déranger" plus que ça!"

Il ne put entendre le nain murmurer, à cause de son éclat de voix, mais son coups de coude et sa phrase qui lui étaient destiné ne lui échappa pas!

"Je vous en remercie sincèrement, Maître Brunkni! Venant de vous se compliment me touche!"

Il reprit ensuite son observation des alentours, tout en écoutant ce qui se disait entre les autres.

Résultat des Mots-compétence d'Elenar, Elros, Gromdal:

Résultat du Mot-compétence de Narog:

Les deux inconnus se présentèrent. Aldred fit en sorte de retenir leurs noms, ainsi que ceux des autres membres de l'expédition.
A une centaine de mètres, la route droite jusque là bifurquait légèrement vers la gauche.
Tandis que celle qui se nommait Naeja recommençait à menacer quelqu'un, non sans quelques termes hauts en couleurs, Aldred se mît à réfléchir. Les discussions se poursuivaient, plus calmes qu'au début.
Le chevalier ne pût s'empêcher de lier ça avec le terme bien connu "le calme avant la tempête", et cela ne faisait que renforcer son anxiété. Il précisa:
"-Vous voyez ce tournant là-bas? Lorsque nous l'auront passé, nous seront presque à mi-chemin. Je pense que les chevaux ont été bien utiles.
Après ça, il n'y aura qu'un seul autre tournant, vers la droite, qui contourne les montagnes à une demi-lieu de leur pied. Mais nous continuerons tout droit à travers la forêt, jusqu'à ce que nous ayons trouvé ce que nous cherchons."

Tout est calme pour le moment, pourvu que ça dur, et qu'il n'y est pas d'embuscade pour nous plus loin...

Le chevalier pris la parole pour indiquer la route à suivre plus loin, il n'y aurait bientôt plus de routes, et seulement de la forêt à perte de vue, rien de rassurant pour les aventuriers.

"Et bien, rien de bien réjouissant pour la suite, mais on s'y attendait un peu n'est ce pas ? Sinon on aurait appelé ça une ballade de sauvetage !"

Il s'adressait un peu à tout le monde et quelque part en lui, surtout pour lui même. C'est là que commençait la vrai mission jusque là trop calme.

S'adressant cette fois au chevalier.

"Messire que pensez vous que nous devrions faire une fois la forêt à traverser ? On reste à cheval, on descend et les guidons à pied ou on les relâche et ils sauront bien retrouvé leur écurie ?"

Toute son attention à l'écoute de son environnement, la jeune femme entendit la réponse du dénommé Lucius, mais elle préfera ne pas y répondre, se contentant d'accueillir la décision de ce dernier de ne plus importunée avec un sourire satisfait.

Peut être est ce que des voyageurs sur de simple chevauxl.
Hasarda tout d'abord l'Arabienne avant de chasser cet excédent d'optimisme. Peut être était-ce le calme trop apparent des environs, ou peut être simplement qu'ils se "promenaient" dans un lieu connu pour ces multiples dangers à la recherche des personnes ayant été kidnappées par des créatures qui n'avaient pas hésité à attaquer une auberge fortifiée.
La jeune fille se saisit alors de son arbalète et tout en remontant la corde, elle avertit ses compagnons de route.
-" Il y a des bruits de sa... sabot en approche derrière ce tournant".

Falko pensait à ce qui les attendaient au bout de ce sentier et à ce qu'ils pourraient faire pour sauver les otages. La forêt était calme, mais ses compagnons ne cessaient de scruter les fourrés, tout le monde semblait nerveux. A l'avant, le chevalier leur détaillait le plan de route mais personne hormis le marchand ne semblait y prêter attention.

Soudais l'arabienne chargea son arbalète tout en disant calmement:

Naeja :-" Il y a des bruits de sabot en approche derrière ce tournant".

Falko dégaina son épée.

Pourvu que ça ne soit pas ce pour quoi nous sommes venus...

Ne repérant rien de spécial ou d'alertant dans les environs, et Naeja ayant décidé de ne pas réagir, Lucius se mit à vérifier que son armement glissait toujours aussi bien dans leur fourreaux.

On est jamais trop prudent! ... Deux tournants, ça fait deux possibles embuscades ...

C'est lorsque que Naeja attrapa son arbalète en entendant des bruits de sabots, que c'est craintes semblaient se confirmées. Il dégaina sa rapière d'un geste souple, tenant les raines d'une main.

D'un ton sérieux, qu'il emploie rarement :

"- Si c'est bel et bien une embuscade, ne serait-ce pas nous jeter dans la gueule du loup que de continuer à avancer? D'autant plus que si combat il y a, nous ne pourront pas tous nous défendre correctement à dos de cheval ... Je n'ai pas encore appris l'art du stratège, mais je serais d'avis de nous mettre en position ici et d'attendre que ce que l'on entend arrive sur nous, si ce sont de simples voyageurs ils comprendront, si c'est autres choses ... nous seront prêt, mais ce n'est que mon humble avis! "

Sur ce, il se tint prêt à toute éventualités, attendant de voir ce qui va ce décider, et ce qui va se passer ...

Voyons voir ce qui va débarquer, j'adore les surprises!

Naeja: « Il y a des bruits de sa... sabot en approche derrière ce tournant. »

Ça y est, ça commence... se dit Brunkni, avant d’ajouter : C’est pas trop tôt !
Entendant son compagnon de monture proposer de s’arrêter et de descendre de cheval pour pouvoir combattre, il approuva. C’est-à-dire qu’il émit un petit grognement pour dire qu’il se rangeait (bien qu’à contrecœur) à l’avis de Lucius. D’autant plus qu’à cheval il ne pouvait pas manier sa grande hache, à moins de vouloir occire son compagnon accidentellement, et devait se rabattre à son petit marteau de travail qui pendait à sa ceinture.
« Arrête-toi que je puisse descendre, l’humain, il me faut de la place pour manier ma hache. »
Et si ce n’étaient point des ennemis, eh bien on moins cela m’aura permis de descendre de cheval.

Suite aux conseils de Lucius et aux ordres de Brukni, Falko eu une idée:

-En effet, nous devrions nous arrêter et mettre pieds à terre pour mieux nous battre, même si je suis habitué à combattre sur une monture (Du moins à m’entraîner à me battre ), ce n'est pas le cas de tout le monde... De plus, nous avons beaucoup d'armes à distance, nous devrions former un mur, les combattants au corps à corps à croupis pour laisser les autres tirer une salve, puis aller au contact pour finir ce qui reste... Enfin je pense que ce serait approprié...

Ces derniers mots se perdirent dans les pensées de Falko. Celui-ci espérait ne pas se faire prendre comme un novice, ni comme un homme cherchant à commander.

Lorsque Naeja parla de bruits de sabots derrière le tournant, Aldred dégaina aussitôt son épée, par réflexe. Il ne pouvait s'empêcher d'espérer qu'il s'agissait bien des hommes-bêtes, car tout ce calme commençait à lui peser.
Lucius proposa de descendre de cheval.
Apparemment, il n'y a pas que des bras cassés dans notre groupe...il a l'air de s'y connaître plus ou moins.
"-Effectivement, il vaut mieux que nous combattions à pied. Descendez tous!
Il joignit le geste à la parole et sauta de sa monture.
Falko ajouta:
De plus, nous avons beaucoup d'armes à distance, nous devrions former un mur, les combattants au corps à corps à croupis pour laisser les autres tirer une salve, puis aller au contact pour finir ce qui reste... Enfin je pense que ce serait approprié...    
"-Bien, tout ceux qui peuvent tirer se placent à l'arrière, je me place devant avec les autres. Si ce sont des ennemis, ils se jetteront aussitôt sur nous. A cette distance, vous pourrez recharger deux fois au maximum, alors visez bien. Ensuite vous vous joindrez à la mêlée."
Désormais, Aldred entendait aussi les bruits de sabots, nombreux, très nombreux. Pourtant, ils ne semblaient pas aller très vite, pas plus vite qu'un cheval au pas en tout cas.
Puis le chevalier réalisa l'absurdité de la situation. Pourquoi les bêtes feraient-elles demi-tour? Peut être qu'elles comptaient attaquer de nouveau Dassel, et faire encore plus de prisonniers...voir tuer tout le monde pour éliminer les témoins.
Puis l'origine du bruit apparut au tournant. Une, puis deux, puis trois, puis quatre silhouettes apparurent, suivie par toujours plus d'autres silhouettes.
Mais elles étaient trop grandes pour êtres des hommes bêtes, et n'avaient pas la même forme...
Aldred soupira et, de dépit, jeta son épée à terre en votant la colonne de soldats à Cheval qui avançait vers eux.
Derrière le cavalier de tête progressait une charrette, tirée par deux chevaux. Malgré la distance, on pouvait clairement voir ce qu'elle contenait, et encore plus le sentir. C'était un convoi de cadavres qui s'avançait vers eux.
Aldred pria Sigmar en espérant que le pire n'était pas arrivé.

Comme Lucius s'en doutait, le nain lui demanda de s'arrêter pour descendre après avoir montré son accord, Lucius le suivit juste après.

Le groupe s'était mis en place pour accueillir ce qui arrivait. Le moment de vérité arrive! Etrangement, ce n'était pas une course que l'on pouvait entendre, et il se détendit en voyant approcher non pas des hommes-bêtes, mais des cavaliers. Plus de peur que de mal! Par contre, c'est son nez qui se crispa à l'odeur de la cargaison, évidente, de la charrette ...

Quelle puanteur! Espérons que ce ne sont pas ceux que l'on n'est venu sauver ... Quel spectacle macabre ...

Il rengaina sa rapière et attendit la suite à coté de sa monture, prêt à toutes éventualités.

Brunkni remit sa hache dans son dos et haussa les épaules avec indifférence, aucunement dérangé (en apparence tout au moins) par l'odeur des plus désagréable qui se répandait sur la route :

"Au moins, d'une manière ou d'une autre, on saura sûrement ce qui est arrivé aux prisonniers."

Et au moins, je serais descendu de cheval, rajouta-t-il à lui même.
Il se tourna vers Aldred :

"Vous connaissez ces hommes, et ce qu'ils pourraient faire ici ?"

Falko se teint prêt, il attendait en première ligne, quad une odeur nauséeuse emplie ses narines. Un chevalier apparut et derrière lui un chariot qui semblait remplit de cadavres. Falko rengaina son épée et attendit, mais il se sentait mal à l'aise.

La peur du combat, cette odeur...

Falko rompit la formation et alla dans un buisson vider le contenu de son estomac.

Tous étaient descendu de cheval, mais l'arme en main descendre s’avérait bien compliqué pour Stig sans vider sans arme au passage, il était donc resté à cheval contrairement aux autres, le pistolet en direction du bruit de sabot, prêt à tirer.

Voyant enfin les arrivants, et surtout les sentant, il replia le bras.

La mort a pris son lot de vie aujourd'hui. Espérons que ça ne soit pas ceux que nous venions chercher.

S'adressant au Chevalier.

"Qui est ce ? Vous connaissez ses soldats ?"

Le répurgateur releva son arme à la vue du convoi funèbre. Une odeur funeste assailli ses narines, et une moue de dégout se forma sur son visage.

"Puisse Sigmar accueillir ces hommes dans ses halls célestes..."

Puis interpellant le cavalier de tête.

"Holà, homme de l'Empire ? Qu'est il arrivé à vos camarades ?"

Aldred s'apprêtait à pousser un juron, lorsqu'il fut interrompu par Brunkni et Stig, qui lui demandaient si il connaissait les cavaliers.

"-Pas le moins du monde, pas personnellement en tout cas. Au vu de leur blason, il doit s'agir d'un détachement venant de Salkalten. J'ignore pour quelle raison ils sont sur cette route, elle est beaucoup moins fréquentée que la route principale."

Le répurgateur lança:
"-"Holà, homme de l'Empire ? Qu'est il arrivé à vos camarades ?"
Aldred vit le cavalier de tête se tourner et s'adresser à deux soldats derrière lui, puis les trois hommes parcoururent la courte distance qui les séparaient du groupe.
Une fois devant le chef des soldats, Aldred vit qu'il ne s'était pas trompé: ces guerriers venaient assurément de Talabheim, et étaient sous les ordres directs du Comte Électeur de l'Ostland.
Leur capitaine prit la parole, sans plus attendre:
"-Loué soit Sigmar, cela faisait bien longtemps que nous n'avions pas aperçu âme qui vive sur ce chemin! Mis à part eux bien sur, dit-il en se tournant vers la charrette qui continuait à avancer derrière eux. Mais ça ne compte pas vraiment, il en restait trois vivants seulement quand nous sommes arrivé, et ils ont rendu l'âme peu après."
Il se tourna vers le répurgateur et poursuivit:
"-Vous êtes un Templier de Sigmar, n'est-ce pas? Pour répondre à votre question, ce ne sont pas mes hommes. En fait, nous les avons trouvés sur le bord de la route, alors que nous nous rendions à Talabheim prêter main-forte contre les peaux-vertes.
C'était un convoi de marchands, nous les avons retrouvé avec cinq charrettes vides, et quelques chevaux égorgés.
Plus loin, un vieux fou nous a abordé, il est sorti de la forêt en criant:
"-La mort est dans les montagnes! La mort est dans les montagnes! Je sais tout de ce qu'il y a là-bas!"
Évidemment, nous l'avons ignoré. Mais encore plus loin, un bruit effrayant est survenu, et il venait des Monts du Milieu. Si j'avais su, j'aurais écouté le vieillard. Mais maintenant, nous nous éloignons des montagnes le plus vite possible. Je n'ai aucune envie de rester à proximité, alors je m'en tient à mes ordres. D'ailleurs, vous devriez faire la meme chose, la route n'est pas sûre. "

Falko était revenu quand le cavalier leur adressa la parole. Des relents nauséeux lui montait encore aux narines mais le plus gros était passé. Il remonta sur sa monture et se plaça à côté du templier tout prêt de leur interlocuteur.

Capitaine de l'empire:"Si j'avais su, j'aurais écouté le vieillard. Mais maintenant, nous nous éloignons des montagnes le plus vite possible. Je n'ai aucune envie de rester à proximité, alors je m'en tient à mes ordres. D'ailleurs, vous devriez faire la même chose, la route n'est pas sûre. "

-Alors que faisons-nous? Sont-ce les personnes que nous recherchons? Et si oui, allons nous poursuivre ceux qui leurs ont fait ça?

Pour le MJ:

Naeja s'était contentée de descendre de cheval et en voyant qu'il s'agissait de soldat de l'empire, fait que le chevalier confirma un peu plus tard, elle abaissa son arbalète avant de la remettre à sa place.
Elle écouta d'un oreille discrète la discussion tout en affichant une grimace de dégout par rapport à l'odeur qui empestait depuis la charrette et de son macabre chargement.
"-La mort est dans les montagnes! La mort est dans les montagnes! Je sais tout de ce qu'il y a là-bas!"
Évidemment, nous l'avons ignoré. Mais encore plus loin, un bruit effrayant est survenu, et il venait des Monts du Milieu. Si j'avais su, j'aurais écouté le vieillard. Mais maintenant, nous nous éloignons des montagnes le plus vite possible. Je n'ai aucune envie de rester à proximité, alors je m'en tient à mes ordres. D'ailleurs, vous devriez faire la meme chose, la route n'est pas sûre. "
Ben voyons! pensa la jeune Arabienne. Et ça ce dit soldat....
-Alors que faisons-nous? Sont-ce les personnes que nous recherchons? Et si oui, allons nous poursuivre ceux qui leurs ont fait ça?
Naeja eut alors du mal à retenir un petit rire désagréable à l'adresse de se Falko mais se contenta finalement de répondre au jeune homme, qui devais avoir son age d'un ton assez piquant.
-"Vous êtes sourd ma parole!? J'aurais pourtant jur... juré que vous étiez doté d'oreilles!
Il me semble que ce 'bra...' 'Brave' capitaine nous à pourtant clairement indiqué qu'il s'agissait de vic... victime d'une attaque d'une caravane marchande dont les res... reste repose plus loin sur cette route."

Naeja: -"Vous êtes sourd ma parole!? J'aurais pourtant jur... juré que vous étiez doté d'oreilles!
Il me semble que ce 'bra...' 'Brave' capitaine nous à pourtant clairement indiqué qu'il s'agissait de vic... victime d'une attaque d'une caravane marchande dont les res... reste repose plus loin sur cette route."

-J'étais...disons occupé à autre chose pendant le récit du capitaine..."

Falko regarda avec insistance le buisson où gisait à présent son maigre déjeuner.

-Mais la question "que faisons nous" reste tout de même en suspend..."

En tout cas, des meurtriers sont passés par là. Pensa Brunkni. Reste à savoir si ce sont les mêmes que ceux que nous cherchons. Il lança au chef des soldats (peu après que le freluquet de leur groupe ait lancé une futile question qui ne déclenchait pour le moment que les réprimandes de la fille brune) :
« Une idée sur l’origine des attaquants ? Les blessées vous ont-ils dis quoi que ce soit sur ce qu’il s’était passé ? D’ailleurs à combien de temps de marche se trouve le lieu de l’affrontement et sauriez-vous nous indiquer où trouver ce vieux fou dont vous nous avez parlé ? Tout ceci pourrait nous être plus qu’utile, car nous... enquêtons, plus ou moins, sur ce qui se passe ici. »

D’ailleurs il serait peut-être temps de vérifier si les hommes-bêtes que nous cherchons sont passés par ici. Par Grungni, j’aurais dû y penser plus tôt ! C’est ainsi que, sans attendre une réponse de la part de l’homme et après lui avoir glissé un « vous répondrez au chevalier, c’est notre chef (si on peut dire...) et le Chevalier de Dassel. » plus ou moins condescendant, il partit scruter le chemin (il murmura « laissez-moi un instant » au reste du groupe) en quête de traces éventuelles du passage de leurs hommes bêtes.

Action spéciale : Brunkni cherche des traces d’hommes bêtes.
[HRP] C’était marqué "Chaque Mot-Compétence présent dans la même phrase d'Action Spéciale d'Aventurier augmentera la chance de réussite et/ou les avantages tirés de votre action" dans la section règle alors je me suis permis de mettre deux mots-compétences dans mon action spéciale du jour. ^^
[S] : C'est l'idée, cette action sera deux fois plus efficace.

Résultat du Mot-compétence de Gromdal:

Résultat du Mot-compétence de Tharen:

Le capitaine Einfahrt ouvrit des yeux ronds en vouant le nain se détacher du groupe et lui poser une question. Il fut encore plus étonné lorsque celui-ci lui dit de "répondre au chevalier", avant de s'en aller comme si lui, capitaine de la seconde plus prestigieuse division de Salkalten, était un simple valet!

Il reprit néanmoins contenance, et, se tournant vers le chevalier:

"-Vous enquêtez? Si vous voulez mon avis, vous devriez rentrer à Dassel. C'est assurément très dangereux. C'est certe une tâche pour un chevalier ou un repurgateur, mais vous avez une jeune femme et un vieillard avec vous.

Envoyez une missive au Comte Valmir von Raukov, à Salkalten. Avec de la chance, il enverra des troupes régulières régler ça.

Hum...pour répondre à votre camarade, nous ne savons pas qui les a attaqué...nous avons d'abord tenté de sauver les blessés avant de les interroger...et vous avez vu le résultat.

Nous les avons trouvés environ une lieue avant d'arriver au tournant des Monts du Milieu. A une demi lieue après ce tournant, nous avons été surpris par le vieillard. Je pense qu'il s'agit d'un ermite, ou une sorte de vagabond. Il a jaillit des bois comme un démon, impossible de savoir où il habite vraiment...

Bien, sur ce, comme je l'ai dit nous sommes pressés de quitter cet endroit. Réfléchissez à ce que je vous ait dit, et que Sigmar vous garde!"

Le capitaine mît sa monture au pas, et dépassa le groupe sans attendre de réponse, suivit pas le reste du cortège funèbre. Mais l'un des soldats les aborda:

"-Si vous voulez trouver le vieux, vous devriez continuer sur une demi-lieue. Là, vous vous enfoncez dans la forêt. Il y a une tour de garde abandonnée dans le coin, mon grand-père était en garnison là-bas il y a 50 ans, mais lorsque Valmir est devenu Comte Électeur, il a fait vider tout les avants-postes situés dans la forêt."

Lorsque le convoi les eut dépassé, Aldred dit:
"-Le lieu de l'attaque est assez moins de l'endroit où nous devons quitter la route. Par contre, si ce soldat dit vrai, l'ermite, où plutôt l'endroit où nous devons quitter la route pour atteindre la tour, est sur notre chemin. Mais cela nous fera faire un petit détour, et nous entrerons dans la forêt plus tôt que prévu.
En revanche, nous pourrions glaner de précieuses informations sur nos ennemis."

Ayant suivi l'ensemble des discutions, Stig jugeait le tout assez étrange.

Comment peut il y avoir eu une attaque là bas en si peu de temps après celle de Dassel, et surtout pourquoi là bas alors qu'on est censé ne pas passé par là pour chercher les kidnappés... Est ce une coïncidence ?

Il prit un temps à la réflexion mais il n'y avait qu'une seule solution pour avoir des réponses.

"Je crois qu'il n'y a pas trop le choix, allons voir si ce vieil homme se terre là bas, avec un peu de chance on aura des informations en plus sur ce qui nous attend et qui pourrons changer la donne, il est possible que ce soit un autre groupe de monstres qui s'en soit prit aux marchands et si c'est le cas on peut se retrouver avec pire que ce que l'on pourchasse déjà... Toutefois cela risque de nous faire perdre du temps comme en ce moment, les minutes sont précieuses quand on est captif..."

Il regarda vers la cime des arbres en direction du sommet de la montagne, esperant y voir un quelconque indice de ce qui les attendait. Sa mission était peu être plus risquée que ce qu'il croyait.

Espérons que tout ce passe comme d'habitude, le timing est primordial, il ne faudra pas se louper.

Brunkni avait beau se pencher et scruter le sol à la recherche d'une quelconque empreinte, il n'y avait rien. Des empreintes de sabots qui venaient du convoi, c'était tout.
Mais il finit par apercevoir, sur le bord de la route, Quelque chose qui pouvait s'en rapprocher. Il s'agissait de la trace d'un homme qu'on aurait jeté à terre, mais seul le haut du corps était visible, car si la terre battue du chemin conservait bien les empreintes, ce n'était pas le cas de l'herbe de la forêt. À côté, on distinguait un peu de sang, et une autre empreinte, dont les cinq doigts la faisaient ressembler à une main.

Aldred : "Le lieu de l'attaque est assez moins de l'endroit où nous devons quitter la route. Par contre, si ce soldat dit vrai, l'ermite, où plutôt l'endroit où nous devons quitter la route pour atteindre la tour, est sur notre chemin. Mais cela nous fera faire un petit détour, et nous entrerons dans la forêt plus tôt que prévu.
En revanche, nous pourrions glaner de précieuses informations sur nos ennemis."

« De toute façon, ce n’est plus la peine d’espérer rattraper les hommes-bêtes. » répondit Brunkni « Ils n’ont pas emprunté cette route, ce qui veut dire qu’ils sont parti dans la forêt. Et puisqu’il nous est maintenant impossible de les rattraper, autant faire le détour pour voir le vieillard, histoire d’en savoir un peu plus sur ces satanées montagnes. Tout à l’air de tourner autour d’elle, de toute façon. »

Puis il rajouta après un court silence.

« D’ailleurs il y a eu un corps de jeté sur le bord de la route. Mais je n’ai pu voir que le haut donc impossible de dire si c’était vraiment un homme ou une des créatures de la forêt. Il y a du sang par contre. Si c’était le sien, soit le cadavre n’est pas loin, soit on pourrait tenter de le pister. » Il s’arrêta, pensif, puis repris. « Vous pouvez y jeter un coup d'oeil si vous voulez. Mais ce n’est peut-être qu’un détail. »

"Ainsi s'en va le funeste convoi
Un inquiétant présage, ma foi."

Geralt marmonnait dans sa barbe et seuls ses mots furent prononcés suffisamment forts pour être entendus. Il s'était fait discret depuis leur départ, luttant pour rester bien en selle. Il ne dit pas mot et quand le convoi fut parti, alors que les autres semblaient réfléchir quant à la marche à suivre, il déboucha sa flasque et but une rasade, avant de la ranger, sauter à terre et se diriger vers un arbre pour aller y soulager sa vessie.

Spoiler:

Le convoi s'en alla vivement, laissant le groupe en plan.

Voilà qui me parait fort inquiétant...

Le nain signala la présence de traces d'un corps au bord de la route, mais préconisa d'aller voir l'ermite

-Je suis d'accord, des informations seront sans doutes très précieuses.