[RoleP] A l'autre bout du monde

Le port de Marienburg ne dort jamais, disait-on. C'était bien l'avis, en tout cas, de Hans Bolhort. Il avait de longues années d'expérience en tant que mercenaire et avait visité de nombreuses contrées et de nombreuses villes, mais il y avait quelque chose de particulier à propos de Marienburg. Cela tenait certainement à son incessante activité et à son joyeux mélange des populations. Ce jour-ci, comme bien souvent, le soleil n'était pas encore levé que déjà le port fourmillait d'activité. Hans était parti se coucher tôt, souhaitant profiter autant que possible de sa dernière nuit sur la terre ferme avant longtemps ; son sommeil n'avait cependant pas été aussi réparateur qu'il l'eut souhaité, et à son deuxième réveil en sursaut au cours d'un cauchemar, il avait abandonné l'idée même. Préparant ses affaires, laissant une petite pièce sur le lit pour la servante qui nettoierait la chambre - si une servante nettoyait réellement la chambre - il était parti de bonne heure pour rejoindre le Vaillant Aigle avant que ses troupes n'arrivent.

En arrivant, avec pour toutes affaires sur lui ses vêtements, ses armes et son sac, il avait trouvé son employeur et le capitaine du navire en pleine discussion. Le riche marchand, propriétaire du navire - dont il avait choisi le nom, qui désespérait toujours autant le capitaine - et de plusieurs autres sur ces quais, s'appelait Helmut Kurst. C'était un nom connu à Marienburg, même si peu l'auraient reconnu de vue tant il sortait peu. Pourtant, cette fois-ci, il avait imposé à Hans sa présence pour le voyage, malgré les avertissements répétés de celui-ci et de son entourage. Helmut Kurst était un homme assez vieux, petit et fluet, vêtu de riches atours de couleurs pourtant assez sobres. Hans avait beau travailler pour lui depuis de longues années, il ne le voyait généralement qu'après une mission d'importance, ou après un échec. Helmut le salua et monta sur le navire, visiblement en direction de sa cabine. Hans serra la main du capitaine, un vieux marin nordique et bourru du nom de Sven Haegson. Véritable colosse, tant par sa taille que par sa carrure, Sven arborait une épaisse barbe noire qui masquait l'essentiel de son visage ; on y distinguait néanmoins des yeux bleu glacier. Pour avoir plus d'une fois voyagé à bord d'un navire dirigé par Haegson, Hans le savait bon marin et aussi bon conteur que véritable tyran avec ses hommes - qui, s'ils maugréaient dans son dos, éprouvaient un immense respect pour lui.

"Ah, ce bon vieux Hans ! Je savais que le pays t'avait manqué, pour sûr ! Allez, amène ton barda et rassemble-moi tes hommes ; je me suis arrangé avec le gros Kurt pour les endroits où vous coucherez ; tes hommes devraient être à part de mes marins, ça évitera p'tet des ennuis si la traversée se fait longue."

Sur ces mots, il regagna son navire pour s'assurer une fois de plus que tout était en bon ordre pour le départ. Kurt, l'intendant de la compagnie, arriva peu après, annonçant que les hommes étaient déjà tous à bord, à l'exception des nouvelles recrues. Kurt était gros et gras comme peu d'hommes mais avait un véritable don pour l'organisation et pour les nombres, ce qui en faisait un atout de valeur pour les mercenaires de Hans. Ils passèrent en revue quelques détails puis Hans alla s'installer dans sa cabine. Une fois installé, il reviendrait ; Kurt allait, pendant ce temps, accueillir les nouvelles recrues.


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Kurt s'installa sur une petite caisse, non loin du Vaillant Aigle. Il avait bien précisé, lorsque les recrues avaient signé son papier, où ils devraient se rendre. Il n'y avait plus qu'à les attendre et espérer que tous seraient présents.




[HRP : Votre premier message se décomposera en deux parties. D'abord, deux jours dans le passé, par une description de votre inscription auprès de Kurt, lors du recrutement - cf Introduction du Roleplay, dans le fil avec les Règles et Inscriptions - puis par une description de votre arrivée au matin du départ, près de l'intendant Kurt qui vous attend sur une petite caisse.]

Falko déambulait dans les rues de Marienburg en cherchant une taverne où la vinasse était buvable. Les odeurs qui se dégageaient des différentes échoppes le long de la rue étaient prononcées et promettaient des mets plus ou moins raffinés à celui qui avait les moyens. Au coin d'une rue, près des quais, un homme était debout sur un tonneau et haranguait la foule, visiblement à la recherche de quelque bras pour accomplir une tâche éprouvante...
Falko s'approcha et écouta le discours de l'homme, dont la vie semblait avoir déjà parcourue un long chemin. Il demandait des volontaires pour un expedition en Lustrie, promettant or et richesses en échange de quelques combats.


De l'or, de la gloire et des dangers! Que demander de plus?
Falko se porta volontaire.

Ça promet... quel rustre!

L'homme lui demanda si il avait les compétences pour ce genre d'avanture.

Falko dégaina sa dague et la lança en l'air. Il abatis une mouette qui passait par là et elle tomba à ses pieds.

Il fut accepté dans l'équipe comme prévu et apprit qu'il était le premier à se présenter.

Nous serons donc plusieurs...


Deux jours plus tard, Falko se présenta devant le navire habillé de pieds en cape, son épée nouvellement affutée et sa dague au côté.
Le mercenaire était assis sur une caisse et attendait visiblement les autres combattants.

Ainsi commence cette épopée vers la Lustrie...

Grundil avançait dans la foule dense des Humains, déambulant dans la cité boueuse de Marienburg. Ne sachant pas trop où aller pour trouver quelqu’un prêt à engager une combattant pour un bon prix, il se contentait de déambuler lentement dans les rues de la ville en bousculant les passants feignant ne pas le remarquer.

Ces humains, des arrogants imbéciles, rien de plus. Toujours prêts à oublier que sans nous, ils ne seraient pas là…

Puis un grand cri le tira de ses pensées : un petit homme gros et gras vantait, juché sur un tonneau, les mérites d'un voyage en Lustrie.

Ce fut le mot « richesse » qui fit mordre l’hameçon à Grundil, mais avant qu’il n’ait pu s’avancer, un jeune homme se portait volontaire. Une vraie perche, pensa Grundil, je dis : plus on est grand, le plus on a de chances de se faire abattre ! Pendant ce temps, le jeune homme avait abattu une mouette d’un lancer chanceux de poignard et s’était inscrit pour le voyage. Un gringalet. Si tous sont comme cela, il va leur falloir un vrai guerrier !

Et, sur ce, Grundil s’avança, et, d’une voix forte, lança :
« Moi, Grundil Brodunsson, me porte volontaire pour ton voyage, humain ! Tu peux compter sur moi et mes haches tant qu’il y aura de la bière et de l’or ! »

La foule de badaud s’écarta devant lui et le Nain s’avança jusqu’à l’homme, qui était visiblement surpris, comme tous les autres, de voir un Dawi se porter volontaire, lui annonça simplement qu'il devrait aller cherher l'or et que la bière n'était pas garantie.
« Qu’à cela ne tienne, il vous faudra bien quelqu’un de capable, alors je viens ! »
L'autre lui indiqua donc où signer, ce que le Nain fit, et lui annonça également où ce trouverait leur point de rendez-vous : sur le quai devant le navire.

Et c’est ainsi que Grundil prit partit au voyage.


Deux jours plus tard, Grundil se présentait devant le vaisseau, vêtu de sa cotte de maille et paré dans son manteau d’ours, sa grande hache attachée dans le dos. Il aperçut Kurt et l’autre gringalet, mais personne d’autre. Les saluant d’un signe de tête, il s’installa près d’eux. Kurt prit alors la parole en disant qu'ils seraient près dès que les 6 autres seraient arrivés.

Marienburg, la ville d'or, où d'autres aurait-ce ou arriver ? Fabian déambulait sur le port, alors que diverses odeurs enivrantes et exotiques parvenaient à ses narines, ses yeux recherchaient ce qui ressemblait à un équipage, ou du moins, à une compagnie correcte près à accueillit un nouveau membre dans ses rangs. et alors que ses pas le conduisaient devant un navire, le Vaillant Aigle, une note avec un encrier étaient disposés en évidence devant le navire. Un homme gros ne se trouvait pas loin, ce devait être le recruteur.

Il s'approcha et prit la peine de la lire plusieurs fois, la note promettait gloire et richesse, mais surtout un long voyage vers une contrée à l'autre bout du monde pour quiconque inscrivant son nom sur le bout de papier ci-joint. Fabian hésita, regarda le navire : Un beau navire, pour sûr, mais quel nom horrible, il compta ce qui lui restait dans sa bourse, il avait de quoi passer encore quelques jours en ville, mais si il ne trouvait pas d'argent rapidement, il se retrouverait à la rue. Il avait encore la journée de demain devant lui, ensuite, il se débrouillerait pour le lendemain, il s'en était toujours sorti de toute façon.

Il s'avança, et inscrivit son nom sur le papier, le gros, qui se nommait Kurt lui indiqua la lieux de rendez-vous, prévu dans deux jours.

En partant, il se promit d'aller boire un dernier verre à la taverne, histoire de fêter ça, puis d'aller dormir chez une de ses amies, il avait deux jours devant lui, et il devait ne pas se faire remarquer.



Fabian arriva aux première lueur du jours, les rares rayons de soleil éclairant les quais déjà débordant d'activités. Il vit l'intendant, assit sur une caisse, il s'avança et attendit qu'on lui dise quoi faire ou de monter à bord, en profitant pour saluer les personnes déjà arrivées.

Valar sentait le puanteur âcre des quais. Il ressentait la consistance de la boue sous ses bottes. Il entendait les murmures des humains sur son passage et les beuglements des marins au dessus du brouhaha des conversations.

Maudit soit le jours où j’ai dû quitter Ulthuan !

Bon. Plus vite il aurait trouvé un employeur, mieux ca serait. De nombreuses expéditions partaient chaque mois pour la lustrie, et si ce qu’il avait entendu dire était vrai, l’une d’entre elle recrutait aujourd’hui. Tendant l’oreille, il se mit à l’affût des immanquables hurlement d’un recruteur de mercenaire humain.

« Mes amis ! Braves aventuriers, mercenaires intrépides ! Que quiconque débrouillard et en quête de richesse m’écoute ! Dans deux jours, le Vaillant Aigle partira à destination des côtes lointaines de la Lustrie ! Un voyage formidable et périlleux en perspective, et surtout des richesses comme vous n’en imaginez pas ! Les indigènes sont le plus souvent dociles, et ne font de toute façon pas le poids face à notre bon acier et à nos fusils : leurs temples sont construits en or, et leurs trésors sont légendaires. Que tous ceux qui souhaitent participer à cette mémorable épopée et revenir plus riche qu’un Prince Marchand inscrive son nom sur ce papier ! Nous embarquons après-demain, à l’aube ! »

Un imperceptible sourire effleura les lèvres de l’elfe. Fendant la foule, il s’approcha de la provenance du cri, prenant garde à ne pas trop se rapprocher du roulis des vagues sur la côté.

Saisissant son lourd marteaux posé sur son épaule, il l’éleva pour capter l’attention de l’humain. Ce dernier semblait en avoir fini avec un autre aventurier, que Valar estima être un nain aux accents bourrus de sa voix profonde.

_Salut à toi, maître recruteur. Je suis Valar Helnandor, noble forgeron de Vaul. Aurait tu besoin d’un être capable d’entretenir armes et armures au coursde ton éxpédition ?

L’Asur escomptait que la renommée des prêtres de Vaul puisse lui offrir une place sur ce navire. Manifestement, il avait fait bonne impression, puisque l’homme lui signifia son accord.




Trouver l’humain ne fut pas chose facile. Assis sur une caisse. Par le sang des dragons, je suis aveugle !

Longeant les murs des entrepôts, Helnandor compta les ruelles. A la sixième, il pivota à 90 degrés et marcha lentement vers le bord du quai.

Un raclement de soulier et un léger toussotement lui indiquèrent enfin l’emplacement de l’humain.

_Je suis Valar Helnandor, le prêtre de Vaul.

Le forgeron sacré poussa un soupir de soulagement lorsque l’homme lui signifia qu’il était bien au bon endroit.

Très bien. C’est ici que tout commence.

Après tant d’années à parcourir le vieux monde, tuant sans relâche plus d’ennemis, plus vils et puissants les uns que les autres. Tyr était lassé de ce monde ci, n’ayant plus rien à voir, voulant toujours plus d’affrontements titanesques, il s’était décidé à voyager dans d’autres contrées. Son but dans la vie étant de chercher toujours plus d’ennemis pour mourir dans la gloire et récupérer enfin son honneur de nain. Il se mit en chemin du grand port de Marienburg, qui disait on, avait profusion de navires partant sur les mers du nouveau monde.

Arrivant en ville, les regards ne manquaient pas de se retourner à sa vue. Qui n’aurait pas regardé un nain à moitié nu, vêtu d’un pagne vert usé, avec des tatouages runiques parcourant sa musculature. Tantôt du dédain, tantôt de l’étonnement et parfois bien rarement de l’admiration, tout cela importait peu pour Tyr. Mais il restait toujours ébahi devant tant de curiosité de la race des hommes.

Tyr arrivait en vue des quais, des navires à quai faisait le plein de provision en quête de futurs voyages en mer. Un homme recrutait semblait-il. Tyr écouta de loin derrière la foule :

« Mes amis ! Braves aventuriers, mercenaires intrépides ! Que quiconque débrouillard et en quête de richesse m’écoute ! Dans deux jours, le Vaillant Aigle partira à destination des côtes lointaines de la Lustrie ! Un voyage formidable et périlleux en perspective, et surtout des richesses comme vous n’en imaginez pas ! Les indigènes sont le plus souvent dociles, et ne font de toute façon pas le poids face à notre bon acier et à nos fusils : leurs temples sont construits en or, et leurs trésors sont légendaires. Que tous ceux qui souhaitent participer à cette mémorable épopée et revenir plus riche qu’un Prince Marchand inscrive son nom sur ce papier ! Nous embarquons après-demain, à l’aube ! »

Voila mon billet pour le nouveau monde ! Il s’avança en direction du recruteur, il s’arrêta toutefois en voyant un nain s’y rendre. Il préférait éviter de se montrer en sa présence ainsi. Il attendit que ce dernier soit parti, et se rendit devant cette même feuille pour s’engager pour ce voyage. Espérons que ce voyage puisse m’apporter ce que je recherche.

Deux jours plus tard, à l’aube, Tyr se rendit sur ce même quai. Il vit le recruteur et quatre personnes attendant sur le quai. Il fit signe au recruteur pour signaler sa présence mais resta dans l’ombre en attendant qu’il soit appelé à embarquer.

Naeja errait sans but dans les rues de Mariemburg depuis que tous les capitaines en partance pour l’Arabie avait refusé de la prendre comme passagère, prétextant qu’elle n’avait pas assez d’argent pour couvrir les frais du voyage. Pestant contre l’ironie du destin qui l’empêchait d’atteindre son but alors qu’elle en était si proche, l’Arabienne arriva à proximité d’un quai où un homme semblait haranguer la foule. Intriguée, la jeune femme s’arrêta pour mieux l’écouter.
Après un certain, elle comprit que l’homme promettait mont et merveilles si on s’engageait pour une traversée menant jusqu’à la lointaine Lustrie. En temps normal la jeune femme aurait tout simplement ignoré une telle proposition qui sentait soit la simple bêtise ou la folie furieuse.
En temps normal.
Tandis que les premiers volontaires s’inscrivaient, Naeja se frotta la tête comme pour réfléchir à sa situation. En jouant de la musique dans les tavernes, elle gagnait suffisamment pour vivre et voyager dans tout l’empire. Toutefois, elle ne gagnerait jamais assez d’argent pour enfin arriver dans le pays de ses ancêtres. Par contre, si ce qu’on lui promettait était vrais…
Sans vraiment comprendre ce qu’elle faisait, la jeune femme s’avança à son tour vers l’homme pour s’engager.

Deux jours plus tard, la jeune femme n’eut aucun mal à trouver le lieu de rendez-vous, surtout qu’un groupe de personnes assez hétéroclites s’y trouvait déjà. Recouvrant ses traits de sa capuche, Naeja fit signe au recruteur pour signaler sa présences, puis reporta son attention sur ce qu’il allait être vraisemblablement ses compagnons d’aventures. Retrouver parmi eux deux humains et deux nains ne la surprit guère. Par contre la présence de l’elfe la déstabilisa légèrement, n’ayant que très rarement vu des êtres semblables lors de ses pérégrinations. Elle se contenta finalement d’hausser les épaules avant de rejoindre le groupes tout en gardant une certaine distance entre elle et ses inconnus.

C'est en descendant vers le port que Kaspar tomba sur le groupe assemblé autour du mercenaire orateur. Au ton que celui-ci prenait, ça devait faire un paquet de fois qu'il répétait son discours.

" ...comme vous n’en imaginez pas ! Les indigènes sont le plus souvent dociles, et ne font de toute façon pas le poids face à notre bon acier et à nos fusils : leurs temples sont construits en or, et leurs trésors sont légendaires. Que tous ceux qui souhaitent participer à cette mémorable épopée et revenir plus riche qu’un Prince Marchand inscrive son nom sur ce papier ! Nous embarquons après-demain, à l’aube ! »

Kaspar s'approche, et note le carré de papier sur lequel sont déjà inscrit une poignée de noms. Personne ne semble s'approcher, ni trop prêter attention alentours. La foule est dense. Départ après-demain ? Cela fait bien tard, dès ce soir aurait été plus pertinent ! Hmm, il suffirait de laisser filer le temps, de se poser quelque part et d'attendre, tout bonnement. Beaucoup mieux que de courir le port et de se présenter devant tout le monde pour demander le départ ! Décidé, il prend la parole dans un sourire large, tandis qu'il fini de traverser la foule :

"Excusez-moi. Pardon. Oui, je ... Pardon m'sieur ! Oui, Hé ho ! Bonjour vous ! Je cherche à m'embarquer au plus vite, je connais deux ou trois choses utiles sur l'histoire, le calcul, l'écriture, et je peux me défendre ! *Kaspar sort son pétoire et l'expose* C'est flambant neuf, mais ça n'en est pas moins terriblement efficace, n'est-ce pas ? Pam ! PAM ! Et je .. Whop-là, j'ai failli laisser tomber mes liv... Comment ? Ah oui, c'est ici pour signer, pas de soucis."

Après avoir griffonné quelques lettres, Kaspar fut remercié et s'éloigna dans la foule, l'air autant de rien que possible. Il était temps de s'enfermer dans une auberge et d'y passer deux nuits.


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C'est le capuchon rabaissé et un sac de jute dans le dos que Kaspar se présenta devant le Vaillant Aigle auprès de son sauveur. Une sombre bande était déjà assemblée, avec des non-impériaux, et même des non-humains. Était-ce un cirque ?! Des elfes, des nains et des femmes sur un bateau. Sigmar me protège ! Enfin ...

"Salut à tous ! Je ... ! Hmmm."

Visiblement, pas grand monde n'était enclin à discuter. Le mercenaire avait son feuillet en main, et fit mine d'y jeter un rapide coup d'oeil, sans bouger davantage. Sans doute fallait-il attendre d'autres membres de l'expédition. A voir l'allure de gladiateurs de certains d'entre-eux déjà présent, Kaspar se félicitait de bientôt devenir le comptable du bord, ou aide cuistot, ou tout autre place qui le laisserai loin des tâches de marins et des combats, s'il devait y en avoir. Kaspar soupira, et senti comme une brise froide dans son dos.

Il serait bientôt parti.

[HRP : quelle tête a le navire ?]

Kaspar Mohr -

Baldwin était originaire du Reikland, même si il ne ressemblait pas beaucoup aux autres Reiklanders, autant par son habit que par une partie de son caractère. Bien qu'il pouvait devenir un grand officier dans l'armée, il y préféra le voyage et la découverte. C'est ainsi qu'il partit de chez lui à l'âge de 17 ans et traversa pendant plusieurs années une bonne partie de l'Empire. A l'âge de 22 ans, il parcourait toujours les routes, heureux. Cette fois-ci son voyage le mena tout droit à Marienburg, cette vaste cité portuaire, célèbre et riche, la ville de l'or. Le jour se levait à peine, il était arrivé la veille et avait dormis dans une auberge. Il aimait bien le vent frais de la mer et son goût salin qui soufflait sur le quai pendant qu'il se promenait. C'est alors qu'il vit une petite foule rassemblée autour d'un homme gros qui criait à en perdre la voie. Piqué par la curiosité il se mêla à se groupe:

«  Mes amis ! Braves aventuriers, mercenaires intrépides ! Que quiconque débrouillard et en quête de richesse m’écoute ! Dans deux jours, le Vaillant Aigle partira à destination des côtes lointaines de la Lustrie ! Un voyage formidable et périlleux en perspective, et surtout des richesses comme vous n’en imaginez pas ! Les indigènes sont le plus souvent dociles, et ne font de toute façon pas le poids face à notre bon acier et à nos fusils : leurs temples sont construits en or, et leurs trésors sont légendaires. Que tous ceux qui souhaitent participer à cette mémorable épopée et revenir plus riche qu’un Prince Marchand inscrive son nom sur ce papier ! Nous embarquons après-demain, à l’aube ! »

La Lustrie, une terre totalement inconnue pour Baldwin, toutes les merveilles qu'il pourrait observer là bas! Il se moquait de l'or qu'ils pourraient trouver, il en avait bien assez pour vivre, mais son insatiable soif de connaissance était surchauffée, ce serait la première fois qu'il monta sur un bateau, mais cela ne l'empêcha pas de s'avancer vers le recruteur.

« Bonjour à vous! Je me nomme Baldwin Schtruzen, fils d'un riche commandant du Reikland, et je souhaiterais beaucoup faire parti de ce voyage! J'ai une maîtrise parfaite de mes armes, et je sais me rendre utile! »

L'homme, qui s'appelait Kurt, était manifestement très intéressé par lui, et lui tendit aussitôt après avoir fait connaissance le papier d'inscriptions. Plusieurs signatures étaient déjà présentes, il écrivit donc la sienne à leur suite. J'ai hâte de pouvoir faire leur connaissances! L'heure du rendez-vous étant fixée à dans deux jours, il reprit sa route après avoir salué le recruteur.

Pendant le temps qu'il lui restait, Baldwin continua son exploration de Marienburg et de ces alentours, ce demandant qui parmi les passants pourraient bien faire partie du voyage. Il eut un mal fou pour dormir la dernière nuit, il était un peu anxieux par rapport au fait qu'il n'avait jamais mis le pied sur un bateau, mais il était surtout excité face à tout ce qu'il pourrait voir! Quelles merveilles vais-je découvrir?

Enfin le lendemain. Baldwin se vêtit dès son réveil avec ces vêtement favoris, rangea sa bourse et enfila ses bottes et sa cape. Il vérifia ces armes, qu'il avait préparer la veille, et accrocha son épée lourde sur son dos ainsi que la ceinture, sur laquelle étaient accrochés les fourreaux de ses deux lames ainsi que les étuis de ses deux pistolet, autour de sa taille. Fin prêt, il quitta l'auberge où il avait passé trois jours et se rendit sans tarder au point de rendez-vous sur le quai, qu'il n'eut aucuns mal à trouver. Sur place étaient déjà présentes plusieurs personnes, toutes très différentes les unes des autres. Il y avait des hommes et des femmes, des nains également. L'un deux attira son attention. Vêtu d'un simple pagne vert, il avait les poils oranges et la peau constellée de runes. Serait-ce l'un de ces fameux tueurs nains? Il observa le reste du groupe, et écarquilla les yeux de surprise. Un elfe! Le voyage commence très bien! Il sentait déjà les questions fleurir dans sa tête, surtout qu'il ne ressemblait à aucuns des quelques elfes qu'il avait pu apercevoir jusqu'à maintenant!

« Bien le bonjour! »

Il s'avança finalement vers Kurt pour le saluer et alla se ranger au côté des autres en silence, attendant ce qui allait se passer.

Le début du certainement plus grand voyage de ma vie!

Un à un, Kurt vit arriver les nouvelles recrues et hocha la tête, satisfait. Toutes étaient présentes. Du coin de l'oeil, il vit Hans qui descendait du Vaillant Aigle. L'immense galion était le fleuron de la flotte marchande du riche Helmut Kurst et, en malgré son nom, c'était un honneur pour tous que de servir à bord du puissant trois-mats. Il reprit sa liste et entreprit de mettre les nouvelles recrues à l'aise.


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Hans avait posé ses quelques affaires dans sa cabine ; il décida de retourner voir si les recrues étaient arrivés et eut la satisfaction de constater que c'était en effet le cas. Une drôle de troupes que ceux-là : deux nains, dont un portant clairement les marques des Tueurs, un elfe qui semblait aveugle, deux gaillards apparemment capables, un autre qui pensait que sa capuche le rendait discret alors que, par ce matin ensoleillé, elle éveillait plutôt la suspicion et enfin une femme. Une femme à bord ; les marins allaient lui en vouloir car beaucoup considéraient que cela portait malheur. Au moins, si on se trouve pris dans une accalmie ou qu'on enchaîne les tempêtes, ils auront un bouc-émissaire. Il examina la petite troupe quelques instants, constatant que Kurt faisait déjà preuve de son enjouement habituel et les mettait à l'aise, puis s'approcha.

"Recrues. Nous ne nous connaissons pas encore, mais je suis le Capitaine Hans Bolhort, au service de l'estimé Helmut Kurst dont vous avez peut-être entendu le nom. Vous vous êtes engagés à rejoindre notre compagnie pour un voyage vers la Lustrie, organisé par messire Kurst. Vos honoraires ont déjà été annoncés et ils seront les suivants : une solde de deux pièces d'argent par jour, en comptant le voyage aller et le voyage retour, qui vous seront payés lors de notre retour à Marienburg. La prime inclut une partie des trésors que vous pourrez avoir récupéré - la répartition se fera sur place. Nous partons dans l'heure qui vient. La traversée sera longue et le Capitaine, Sven Haegson, vous sollicitera certainement lorsque ce sera nécessaire. Le reste du temps, vous pourrez vaquer, vous entraîner et vous assurer que vos armes sont toujours prêtes pour le combat. Aucune esclandre avec les marins ne sera tolérée. Des questions ?"

Hans attendit un instant avant de reprendre, sans laisser le temps à quiconque de prendre la parole.

"Parfait ; Kurt ici présent est notre intendant, il s'occupera de vous fournir en rations. A bord, il assurera l'interface avec le Capitaine Haegson, ainsi qu'avec moi-même si vous ne me trouvez pas. Une fois arrivé, il sera en charge du ravitaillement, de l'équipement et autre. Pour l'heure, il va vous montrer à votre cabine. Suivez-le et installez-vous. Ne montez pas sur le pont avant que nous soyons définitivement partis, afin de ne pas gêner les opérations des marins."

Sur ces mots, Hans repartit vers sa cabine.


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Kurt grimaça. Il espérait qu'il aurait un peu de temps avant le départ mais c'était à lui de montrer leurs cabines aux recrues. Avec un sourire exagéré, il leur fit signe de le suivre et se dirigea vers les deux cabines qui leur avaient été réservées. Il monta à bord, traversa le pont et descendit les marches qui menaient aux cabines. Un escalier montait et donnait sur les cabines du capitaine, du marchand Helmut Kurst et de Hans Bolhort. L'escalier qui descendait s'arrêtait à deux étages ; le premier était réservé aux marins de bord et aux autres mercenaires, le deuxième était minuscule et il n'y avait que deux chambres, visiblement au plus profond du navire.
Les chambres étaient identiques : petites et étroites, avec de chaque côté de la porte un lit superposé, permettant à quatre personnes d'y dormir. Près du mur du fond, une petite table était posée.

"Mes amis, je vous laisse vous répartir par chambres. Vos activités pour la suite ne regardent que vous mais évitez de vous rendre sur le pont avant que nous ne soyons en mer. Je serai pour ma part dans ma cabine, juste au dessus de vous, si vous me cherchez. Allez amis, ne faites pas cette tête. Les chambres sont étroites et vont tanguer mais le Capitaine Sven Haegson est un marin de qualité. Un de ces quatre, je vous raconterai comment il a échappé à deux navires pirates à la fois !"



[HRP : le navire partira demain ou après-demain, selon l'activité. D'ici là, répartition des chambres, puis quartier-libre.]

Tyr voyait arriver de nouvelles personnes sur le quai, il fut étonné de voir une femme rejoindre la petite assemblée d’aventurier. Il n’avait vu que rarement une femme humaine avec une peau aussi mat. Tyr se tiendrait prêt à la défendre en cas de problème, il resterait toujours à deux pas de cette femme pour la protéger. Que Grimnir me torture à jamais si cette femme meurt avant moi !

Tyr fut encore plus surpris de voir un elfe aveugle à l’embarcadère. Il avait été élevé dans la rancune des elfes, et il se méfierait donc de cet elfe là, quand bien même sa cécité puisse être pris de pitié, il resterait un elfe parjure.

Un homme plutôt chétif venait d’arriver, essayant d’être poli il bafouilla un bonjour, mais personne ne semblait enclin à lui répondre. Cet homme serait totalement inutile en cas de lutte armée, il ne faudrait pas lui faire confiance pour protéger son dos des ennemis.

Tyr regarda encore un peu autour de lui pour repérer tous les aventuriers. En plus de lui, un autre nain d’un clan d’ingénieur à ce qu’il lui semblait, plutôt bien armé il serait un bon guerrier, mais il faudrait quand même s’en tenir éloigné, car sa vue lui rappelait sa honte. Il vit en plus de la femme, de l’elfe et de cet homme chétif, trois autres hommes. L’un d’eux semblait être d’une certaine noblesse de la race humaine au vue de sa cape de bonne facture. Un autre semblait être un aventurier plutôt habile pour un humain, il avait à sa ceinture diverses armes et en son dos une épée plus grande que Tyr. Le dernier homme semblait lui aussi affectionner les armes à poudre noir. Voila une petite bande d’aventurier bien peu banale, deux nains, un elfe, une femme et quatre hommes. Ce voyage ne sera pas de tout repos. Pensa-t-il.

Un autre homme se montra depuis le navire, probablement un humain responsable du navire. Il prit la parole :

"Recrues. Nous ne nous connaissons pas encore, mais je suis le Capitaine Hans Bolhort, au service de l'estimé Helmut Kurst dont vous avez peut-être entendu le nom."

Cela ne disait rien à Tyr mais ce n'était pas anormale, ce dernier n'avait jamais eu d'intérêt pour les humains.

"Vous vous êtes engagés à rejoindre notre compagnie pour un voyage vers la Lustrie, organisé par messire Kurst. Vos honoraires ont déjà été annoncés et ils seront les suivants [...] "

Peu importe. Pensait-il.

"Nous partons dans l'heure qui vient. [...] Des questions ?"

L'homme n'attendit pas plus longtemps avant d'enchaîner ne laissant pas le temps au groupe de répondre.

"Parfait ; Kurt ici présent est notre intendant, il s'occupera de vous fournir en rations. A bord, il assurera l'interface avec le Capitaine Haegson, ainsi qu'avec moi-même si vous ne me trouvez pas. Une fois arrivé, il sera en charge du ravitaillement, de l'équipement et autre. Pour l'heure, il va vous montrer à votre cabine. Suivez-le et installez-vous. Ne montez pas sur le pont avant que nous soyons définitivement partis, afin de ne pas gêner les opérations des marins."

Le capitaine repartit à bord du navire laissant le groupe en compagnie de l'homme qui les avait recruté. Ce dernier leur fit signe de le suivre, Tyr monta donc en dernier suivant le reste du groupe, il leur fut montrer leurs cabines. Des pièces plutôt petites pour les hommes mais qui seraient bien assez grande pour les nains. Il ne restait plus qu'à attendre le départ. Tyr attendit que le groupe se scinde en deux, laissant le choix aux autres de leur affectation dans les cabines.

Grundil s’avança le premier et alla s’installer dans la chambre de gauche, sur le lit en bas à droite, espérant que l’Elfe ne le suivrait pas. Un Elfe ! Il ne manquait plus que cela… S’asseyant sur le lit, il défit son manteau et le posa sur une extrémité du matelas. Puis il se permit de poser un moment pour faire le point sur ce futur voyage… Et ses pensées se fixèrent sur l’équipe. Eh bien ! Cela s’annonce plutôt mal…. C’est sûr qu’avec un Elfe, rien de bon ne va nous arriver. Pire, mon seul compatriote est un Unbaraki. Enfin, ça vaut mieux que rien... Sans compter le gringalet, le petit impérial vantard, l’efféminé au pistolet et le petit maladroit… D’autant plus qu’il m’a tout l’air d’un magicien… Par Grungni ! J’espère que je me trompe, pare que là, ça va devenir invivable. Ah, j’oubliais ! Il y a encore la noire… Hum, dix contre un que c’est une voleuse ! ‘Va falloir que je surveille ma bourse…

Enfin bref. Que de sentiments optimistes ! Il y a aussi ce Bolhort… M’a l’air d’un bon chef celui-là… J’espère qu’il saura retenir les autres et leur en mettre dans la caboche avant notre arrivée… Et puis ce Kurt, là, pas capable de faire autre chose que de raconter des histoires, pour sûr ! Par contre, le capitaine, le dénommé Sven, inspirait le respect à Grundil. Enfin… il avait l’air meilleur que les autres, c’était tout ! Surtout qu’il n’y avait aucun honneur à conduire un bateau grossier et branlant comme le sien… Ah, ces humains, au moins, nous, nous ne dépendons pas du vent pour nous déplacer en mer... M’enfin, je me suis engagé, j’y reste !

Sur ce, il sortit de sa bourse un pipe, qu’il s’empressa de bourrer avec du tabac avant de l’allumer, puis attendit que les autres s‘installent.

Pourvu que l’Elgi ne vienne pas dans ma cabine, pourvu que l’Elgi ne vienne pas dans ma cabine, pourvu que l’Elgi ne vienne pas dans ma cabine…

Fabian avait suivit sans rien dire, il était habitué aux "drôles d'oiseaux" dans les compagnies de mercenaires, mais elle là battait des records, il n'avait jamais vu d'elfes et nains, surtout ce nain étrange, aux cheveux oranges et aux nombreuses cicatrices Mais bon sang, pourquoi ne porte-il pas d'armure, c'est la Mort que ce fou recherche ?. Il y avait cet autre nain, richement habillé selon les standards humains, ce dernier choisit la chambre de gauche, il n'avait pas vraiment envie d'en savoir plus sur lui. L'elfe lui faisait un peu peur, les yeux crevés comme ça, c'était pas normal, il espérait en savoir plus sur lui Il restait cette Homme, visiblement originaire du Reikland, il n'y avait plus qu'à espérer qu'il soit plus loquaces que les autres. Il y a avait ce grand homme fin, visiblement un érudit originaire de Talabheim Mais qu'est ce que ce gus fait là ? Il remarqua aussi l'Arabienne, la seule femme du voyage, il ne parlait pas sa langue, mais espérait tout de même pouvoir échanger quelques mots.

Fabian entra dans la chambre de droite et s'installa sur le premier lit en bas à droite, en déposant ses affaires (bien qu'il prit soin de garder l'argent sur lui, ainsi que sa dague et son pistolet dont il ne se séparait jamais), il se maudit d'avoir oublier sa pipe chez son amie, seul le nain semblait en avoir une, et il ne semblait pas vraiment enclin à partager ses affaires. Bah, cette mauvaise manie ne passera peut-être, au pire, j'en achèterais une fois sur place


Il se demandait bien quand ils allaient partir, et surtout comment aller s'organiser la suite du voyage.

Valar suivit machinalement le dénommé Kurt en méditant sur ses premières impressions.

Bon. Un point l’étonnais déjà, c’était la diversité des mercenaires. Les pas lourds et la puanteur de deux d’entre eux ne laissaient que peu de doute en ce qui concernait leur peuple. Deux nain. Valar ne savait qu’en penser. L’un des deux, exsudant l’odeur caractéristique de la graisse de porc rance, était probablement un tueur, un de ces dégénérés berserk qu’il avait eu l’occasion de rencontrer dans le nord. L’autre se reconnaissait à son pas régulier et assuré. Le prêtre se souvint avec un léger sourire des déplacements de ce dernier, toujours cherchant à se dérober à sa présence.

Il y avait aussi quatre humains. L’un avait le pas rapide et irrégulier, et une odeur moins désagréable que les autres. Un jeune frimeur, sans aucun doute. Un autre avait la démarche assurée et les petites enjambés d’un mercenaire sûr de lui, mais suffisamment prudent pour être encore en vie. Le troisième se distinguait par ses pas souples et mesurés, probablement la marque d’une existence passée sur les routes. Enfin, le dernier avait été le plus difficile à cerner : des pas rapides et mal assurés. Que pouvait bien faire cette homme mal à l’aise dans ce genre d’expédition ?

Le dernier individu avait été difficile à identifier. Cette allure légère, si étrange... Un instant, Valar avait craint qu’il s’agisse d’un autre elfe, mais il avait fait exprès de le bousculer légèrement, et avait découvert sa petite taille. Puis l’évidence l’avait frappé : il s’agissait d’une femme humaine ! Que faisait-t-elle ici ?

Toujours plongé dans ses pensées, l'elfe poussa au hasard la porte de la chambre de gauche et entrepris à tâton de trouver une couchette libre.

L'odeur forte d'un nain l'assailli aussitôt. Poudre de pierre, crasse, relent d’alcool. C'est toujours mieux que la graisse de porc rance...

Soupirant avec tristesse, Helnandor entrepris d’ôter son armure. Cela fait, il s’agenouilla et entonna les prières de bénédiction destinées à son équipement, invoquant le Dieu Aveugle à son secours.

Tyr vit que le nain et l'elfe aveugle était parti dans la chambre de gauche, il ne voudrait en aucun cas se retrouver en telle compagnie des nuits durant. C'était tout décidé, la cabine de droite était la seule possibilité. Il se fraya donc un chemin jusque là, se jetant à l'assaut de l'escalier qui le menait à la couchette supérieur de gauche. Je ne voudrais pas être en bas pour que ces humains me prennent de haut. Je suis pas fou au point de dormir sous un humain.

Il se délesta de sa hache la posant à portée de bras suspendu au contour du lit du côté du mur de séparation des diverses cabines. Il garda néanmoins sa dague à son pagne. Il ne faudrait pas être fou au point de se balader désarmé sur un navire humain.

Tyr s’assis sur le lit, commençant une étrange méditation en attendant l'heure du départ, pour aller sur le pont et voir si un quelconque ennemi serait assez fou pour s'en prendre au navire. Il lui faudrait aussi faire ses entraînements journaliers à la gloire de Grimnir. Il est vrai que la mort serait sa rédemption, mais il ne faudrait pas perdre un combat pour un défaut d'entrainement, ça serait le déshonneur absolu auprès des dieux.

Il attendit donc ainsi que tout se mette en place.

Ô Grand Grimnir, dieu absolu de ma rédemption, puisses tu me permettre de reprendre mon honneur dans une digne mort à ta gloire [...]Entonna-t-il en son esprit.

Naeja ne put s’empêcher de sourire lorsque le dénommé et autoproclamé capitaine Hans les empêcha au groupe de poser des questions alors qu’il venait juste de l’es invité à le faire.
Au moins le ton était donné, se dit-elle tout en suivant Kurt qui les mena à leur cabine.
A la vue de celles-ci, l’Arabienne grimaça, elle qui avait espéré avoir une cabine séparée allait la devoir partagé avec trois personnes. Avec trois hommes…
Elle reporta son attention sur le groupe, considérant chacun des membres.
Le moustachu et la barbe blonde semblent être des aventuriers ou mercenaire. Il serait mieux pour moi de m’en méfier. L’asperge semble être aimable, mais il faut me méfier de l’eau qui dort.
La jeune femme observa un instant celui qui semblait être un magicien, puis détourna le regard en soupirant tellement qu’il lui paraissait suspicieux.
A cet instant l’elfe la bouscula, la faisant sortir de ses pensées. C’est alors qu’elle eut la solution en le voyant entrer dans la cabine de gauche. Elle lui emboita le pas et y entra à son tour en prenant possession de la couchette au-dessus de celle du nain. Le nain et l’elfe n’aurait pas de mauvaise intention vis-à-vis d’elle vu qu’ils appartenaient tout droit à une race différentes. Du moins elle l’espérait.
Dommage que l’autre nain ait choisi l’autre cabine…

À peine venait Grundil d'inspirer sa première bouffée que la porte s'ouvrit... sur l'Elfe ! Par Grimnir ! Je suis maudit ou quoi ? Il envisagea un instant de lui dire deux mots pour le renvoyer, mais un sentiment de pitié et de respect pour ce guerrier aveugle le retint. Après tout, il ne m'a rien fait, et puis il doit quand même être un bon combattant s'il a survécu jusqu'ici avec ses yeux crevés. Il soupira alors que celui-ci ôtait-son armure et s'agenouillait pour prier...
Et puis nos deux races formaient de formidables alliés dans les temps anciens... Il serait peut-être un bon compagnon... Il secoua la tête et tira sur sa pipe comme pour chasser ses pensées... Bon sang ! Je n'arrive pas à croire ce que je pense... Mais quand même, le sentiment de camaraderie qu'il avait ressenti avec cet autre représentant d'une race à l'âge d'or disparu ne se dissipa pas.

Puis se fut au tour de la noire d'entrer. Grundil eu tout le temps de l'examiner. Elle faisait juste une tête de plus que lui et donnait l'impression de se sentir de trop. Alors qu'elle montait sur la couche au dessus de la sienne, il aperçu un instrument de musique et l'identifia donc comme une musicienne itinérante. Peut-être pas une voleuse, alors... Mais restons vigilants quand même.

C'est quand même curieux, que nous, tous mal à l'aise avec les autres, se retrouvent ensemble... Peut-être devrions-nous faire connaissance... Bah ! Si ils me veulent quelque chose, qu'il me le demande et je leur répondrai, ni plus ni moins. Après tout, je peux bien me passer d'eux...

Et il fredonna une litanie à Valaya pour lui porter chance... mais surtout pour ne plus entendre cette sal***rie de chant d'Elgi.

Maudits ! Il n'y avait même pas de hublots ! Ni dans l'une ni dans l'autre des salles ! Une simple chandelle sous verre pour seul éclairage, et encore ! De celles qui brûlent longtemps mais faiblement. Comme diable voulaient-ils qu'il lise dans ces conditions !!

Aaaanh. Et voilà que déjà je me retrouve avec un barbu ronfleur par salle. Autant choisir celui à moitié nu, tant qu'à faire ! Et la donzelle part de l'autre coté, j'évite les ennuis. Parfait.

Kaspar entre dans la pièce de droite, choisissant la couchette basse de gauche en y posant son sac, en face de Fabian et sous Tyr. Pourvu que l'arrimage de la couchette soit assez solide pour cette bille de chair et de barbe ! Kaspar sort alors ses ouvrages de son sac de jute, les pose d'un bloc sur la petite table, puis retourne à son lit s'allonger.

Kaspar ferme les yeux et soupire, les mains derrière la tête. Une pière en elfique s'entame dans l'autre pièce, tout le monde n'est pas installé encore. Huit compagnons, tous voyageant on ne peut plus léger. Tous venus d'horizons différents, pour des raisons différents.

Hmmm. Mais qu'est-ce que je fais là ? Qu'est ce que les autres font là ?!

Kaspar Mhor -

[HRP - Rédaction au présent. Beaucoup plus facile d'intégrer les actions, je trouve. Ça passe ou bien je reviens au passé comme demandé dans les règles ?]

Fabian vit entrer le nain roux ainsi que l'homme chétif et ses livres. Je me demande bien ce qu'il peut y avoir dedans, il entendit des sortes de chants depuis l'autre pièce, l'Arabienne jouait-elle ? Non, c'était plus des litanies, un sens religieux qui lui échappait, qu'importe, ces deux là semblait plus calme. Il s’efforça tout de même d'engager la conversation, ils n'allaient pas passer plusieurs moi sans se parler tout de même, c'était le nain qui l'intriguait, et c'est donc à lui qu'il parla en premier.


"Dites moi maitre nain, je n'ai jamais rencontré de nain comme...vous, si je puis me permettre. Pardonnez mon ignorance, mais les seuls récits que j'ai entendu vante l'acier de votre peuple, plus dur que la pierre, est-ce vrai ? Si oui, pourquoi ne porter vous pas d'armure ?"

Baldwin n'eut pas à attendre longtemps sur le quai, car le capitaine Hans Bolhort apparut rapidement devant le groupe qu'ils formaient et entama son discours. Bien sûr il n'était pas vraiment intéressé par les honoraires, même si il les empochera tout de même à la fin. Lorsque Hans enchaina sur la suite de ses explications sans laisser le temps à quiconque de parler, il se prit à sourire. Intéressant.

Après cela il suivit avec les autres Kurt, qui les mena tout au fond du navire. Là se trouvaient deux chambres côtes à côtes, toutes les deux très petites, avec deux lits superposés dans chaque. Bah, j'ai déjà vécu pire pendant mes voyages! Mais pourvu que je ne suis pas sensible au mal de mer... Baldwin décida d'attendre qu'une partie des autres recrues choisirent leurs place, pour lui permettre de rejoindre la meilleur pour sa curiosité. Les deux autres humains et le tueur nain allèrent s'installer dans la chambre de droite, tandis que l'autre nain, l'elfe aveugle, et la jeune femme, visiblement d'origine Arabienne, partirent vers celle de gauche. Des chants étranges qu'il ne connaissait pas en sortirent bientôt. Son choix était fait, il entra dans la chambre de gauche.

Le nain fumait sa pipe, assis sur le lit du bas à droite de la porte. Il n'a pas bien l'air loquace, ni sympathique. Sur celui du dessus était installée cette femme, petite, à la peau mat, il entraperçu un instrument de musique dans ses affaires. Tien, une musicienne ou une barde. Enfin, sur la gauche, était agenouillé l'elfe, c'était lui qui chantait, une chanson ressemblant à une prière. J'aurais espéré pouvoir m'installer sur un lit du bas, pour ne pas pousser le vice si je suis pris du mal de mer, mais je ferais avec. Baldwin monta donc sur la couchette du dessus, retira sa cape pour la placée à ses cotés, elle ne pourrait que me gêner dans ces cabines, ainsi que son épée lourde, trop grande pour l'endroit et donc impossible à utiliser convenablement.

Comme ils devaient resté en bas pour ne pas gêner les marins dans leur travail, il s'assit le plus confortablement possible sur son lit et écouta attentivement la litanie de l'elfe, qui l'intriguait de plus en plus. Mais il ne voulait surtout pas le gêner, et attendit donc patiemment la fin. Il aurait tout son temps pour faire connaissance avec ses nouveaux voisins, ainsi que pour leur poser toutes les questions qu'il avait en tête.

Naeja sursauta lorsqu'elle écouta l'elfe plus attentivement. Elle ignorait le sens profond de ses paroles, mais ils lui semblait à la fois magnifique et mystérieux.
Pas comme ce chant nain qui sonnait à ses oreilles comme atrocement faux par rapport à celui de leur camarade de chambre.
C'est alors qu'elle vu l'un des deux mercenaires entrer à son tour dans la pièce et prendre le lit juste en face d'elle. A sa vue elle ne put que pousser un soupir dédaigneux avant de reporter son attention sur le chant de l'elfe. Elle l'écouta longuement, puis croyant avoir suffisamment compris le rythme, elle sorti sa lyre et commença à déplacer ses doigts sur les cordes sans les toucher. En réalité de tels mouvements lui suffisait amplement pour entendre la mélodie dans sa tête. Et celle ci accompagnait correctement le chant de l'elfe, mais sans plus. Tellement absorbée par ses pensées musicales, la jeune femme ne se rendit pas compte qu'elle avait commencé à toucher les cordes de son instrument, faisant partagé son inspiration musicales à ces nouveaux compagnons de voyage.

[HRP :Du coups Tharen sera aussi dans notre cabine en toute logique, donc Grundil, Valar, Naeja et Baldwin à gauche; et Tyr, Kaspar, Fabian et Falko à droite]

Tout le monde commençait à s'installer dans les cabines, Tyr était déjà en compagnie de deux hommes, l'un d'entre eux s'installa sur le lit inférieur du sien. L'humain aux livres visiblement, il serait pas un danger. Mais il ne faudrait pas qu'il reste dans les pattes de Tyr en cas de combats.

Un litanie semblait monter de l'autre pièce, l'elfe visiblement. J'ai bien fait de ne pas y aller. Un instrument de musique se joignit au chant quelques minutes plus tard. Tyr fut rassuré de ne pas être dans l'autre pièce.

L'autre homme qui était en face le regardait depuis un petit moment et semblait vouloir lui parler. Faisant mine de rien Tyr restait dans sa méditation avant d'être interrompu par cet humain.

"Dites moi maître nain, je n'ai jamais rencontré de nain comme...vous, si je puis me permettre. Pardonnez mon ignorance, mais les seuls récits que j'ai entendu vante l'acier de votre peuple, plus dur que la pierre, est-ce vrai ? Si oui, pourquoi ne porter vous pas d'armure ?"

Tyr prit comme une claque la demande de cet homme, lui rappelant sa condition actuelle. Ne voulant pas être totalement désagréable dès le début du voyage il se force tout de même à répondre.

"L'acier que nous forgeons est le meilleur acier qu'il est donné de voir, notre gromril est d'une solidité à toute épreuve alors oui il est vrai que notre acier est plus dur que la pierre." Il s'arrêta quelques instants, plutôt torturé par la phrase qu'il allait devoir dire.

"Je ne porte pas d'armure car il serait déshonorant de rester en vie seulement grâce à une pièce d'armure. Je vis dans le péché de mes fautes passées, je n'aurais jamais le repos éternel tant que Grumnir ne me l'accordera pas." La gorge serré il continua. "Je ne crains pas la mort, elle sera mon ami, mon sauveur, le jour de ma mort je rejoindrais mes ancêtres et récupérerais mon honneur devant les dieux."

Prenant douloureusement conscience de ses mots, Tyr avait le coeur arraché dans les souvenirs de son péché. Vivement notre arrivée en ces nouvelles terres, seul le combat me permet d'oublier la peine et le déshonneur.

Il reporta ses yeux sur l'humain, cet homme était bien curieux.

Lorsque les doux accords de la harpe humaine s’élevèrent en symbioses avec ses propres prières, Valar faillit marquer un coup d’arrêt, perplexe. Ce n’était pas tant que cet “accompagnement” le dérangeait, mais ses litanies de bénédictions des armes étaient composées d’antiques paroles issues des temps de la guerre contre le chaos, empreintes de mort et de désespoir. Les premiers forgerons sacrés qui les avaient prononcées l’avaient fait dans un but guerrier, afin que les anciens héros combattent le mal avec la grâce des dieux. Etais-ce réellement approprié ?

Peu importait. Helnandor acheva ses prières, prononça les formules rituelles de sanctification, et conclut par une ultime sentence :

_Ô grand Vaul, accorde à mes armes de ne jamais me faire défaut. Seconde notre peuple, comme tu l’as toujours fait, et permet nous de triompher des forces du chaos.

Puis il se redressa, replaçant son bandeau pourpre sur ses yeux éteints. Il nota qu'un autre homme était entré dans la pièce, celui aux pas souples et réguliers. Le nain chantonnait dans son coin une mélodie aux accents rocailleux qui, malgré sa simplicité, possédait une certaine valeure artistique.

L'ambiance restait tendue.

Doucement, Valar prit la parole en demandant –sans grand espoir- en Reikspiel :

_L’un d’entre vous souhaiterait-t-il que je prononce une bénédiction sur ses armes ?

[HRP] Ça m'étonnerait qu'une prière à Valaya ai l'air d'une chanson de taverne, surtout en Khazalid. Même pour une Elfe.[/HRP]

Grundil serra les dents. En effet, la noire avait commencé à jouer de la harpe en guise d’accompagnement au chant de l’Elfe, et il ne pouvait donc plus y échapper en chantonnant sa litanie religieuse… Aussi fut il soulagé lorsque l’Elfe s’arrêta, et, par conséquent, la musicienne aussi. Pendant le silence qui suivit, le Nain continua à fredonner discrètement son chant à la gloire de Valaya.

Au bout d’un moment, l’Elfe demanda :

« L’un d’entre vous souhaiterait-t-il que je prononce une bénédiction sur ses armes ? »

Offusqué, Grundil se redressa, avalant au passage une bouffée de tabac, et regarda l’Elfe avec suspicion.

« Aucun Elgi ne touchera à mes armes… »

Falko entra dans la cabine alors que tous les autres étaient déjà installés.
Avec lui, un nain couvert de muscles qui adorait sa hache autant que ses dieux en chantant des litanies.
Tiens un tueur, j'en ai vu dans des livres à Bordelaux. Il est comme je me l'imaginais ... En plus puant
Sinon il y avait deux humains dont un assez chétif qui devait être assez compétent en matière de magie.

la cohabitation risque d'être difficile...

Falko enleva sa cape, defit son haubert et alla s'installer sur le lit restant en ésperant que les planches qui le composaient tiendrait le coup. et il se mit à réfléchir à sa situation.

J'ai vu un prête de Vaul elfique en arrivant, peut-être pourra-t-il bénir mes armes. Et alors elles deviendraient peut-être plus efficaces...

[Hrp c'est court et peux détaillé mais j'éditerai plus tard, c' est juste pour faire avancer le RP]