[RoleP] A l'autre bout du monde

Le tonnelet était tout ce qu'il y avait de plus propre, mais n'était pas des plus rutilant que vous aillez vu ...

Le tonnelet empestait, évidemment. Mais à l'intérieur, le bois était nu, et là où vous vous seriez attendu à de la moisissure ou à de la charogne, il n'y avait rien.
Le bois était lisse. Sur le pourtour de l'ouverture, sur le dessus du tonneau, vous distinguez clairement des traces de griffures. Pas très profondes, non ! Ça pourrait être des ongles humains, mais les traces sont un peu trop profondes pour cela. Comme si avait tenu le tonnelet à deux mains, les pouces à l'intérieur, à de nombreuses reprises.

Si vous regardez de plus près, vous verrez que le fond du tonneau est plus foncé que le reste. Sans doute un liquide y a-t-il été entreposé et a marqué le bois. Impossible de dire quoi, en revanche. Le bois ne rendra pas ce qu'il a bu, et il n'y a aucune trace du reste.

Dans tous les cas, l'odeur que dégageait le tonneau, mais également l’elfe, commençait à rappeler à tout le monde les maux de ventre que vous aviez rencontré à la cale.

SunHunter -

Sur le chemin de la cale, l'Arabienne croisa l'elfe qui tenait un tonnelet à l’apparence vide mais à l'odeur digne d'un orque, qui lui évoqua bien vite la puanteur émanant de la cale. Mais pourquoi avait il cela avec lui et surtout pour quelle raison il venait de ce lieux?
Piquer au vif elle décida de suivre l'elfe qui ne semblait pas l'avoir remarquée et assista ensuite à l'examen du tonnelet qui se révéla vide.

Grundil rendit son verdict.

"Bref, l'Elfe, ton tonneau, là il est vide. Pour sûr, il l'était, mais avant. On voit bien le bois qui l'a marqué."

Le Nain se gratta vigoureusement la barbe, réfléchissant.

"En tout cas c'est pas l'tonneau qui pue comme ça. L'liquide d'avant, je l'dis ! Dommage qu'y en reste pas un peu, on aurait pu savoir c'que c'était..."

Puis les nausées revinrent.

"'Pis c'qu'est aussi sûr, c'est qu'ça d'vait pas être quequ'chose de bien innocent, la d'dans... 'Me d'mande c'qui vont en faire, ceux qui l'ont pris, l'liquide. Pas des bonnes chose, sûr..."

Et il reparti dans sa chambre, toujours dans ses pensées, en grommelant.

Puis il eut une idée qui lui parut plus brillante que les autres. Il revint sur ses pas, et lança à l'elfe :

"Eh ! Montre voir ça à l'autre scolaire, là, Gazpar, ou un truc comme ça. 'Saura p'têt dire c'que c'est !"

Le Nain attendit donc une réaction de l'Elfe, prêt à le suivre où il irait avec ce tonneau.

[HRP] Comme je peux plus poster, faites comme si je suivais patiamment Valar en grommelant. Merci !
Si les MJs sont d'accord, bien sur.

Fabian se leva de nouveau, réveiller par l'agitation causait pa)r l'elfe, il commençait à être clairement irrité par cette affaire Si l'elfe nous a réveiller pour rien, je l'enfermes dans ce tonneau puant ! !

Mais non lorsqu'il sorti de sa chambre, il ressentit cette même odeur atroce, il lança un regard interrogateur à Baldwin et Gromdal avant d'examiner à son tour la tonneau. Ce qu'il vit lui paraissait étrange, trop étrange, il commençait à ne vraiment pas aimé ça.

Il se tourna cette fois-ci vers l'elfe : " Dites-moi, où avez-vous trouvez cela ? êtes-vous redescendu à la cale ?"

" Dites-moi, où avez-vous trouvez cela ? êtes-vous redescendu à la cale ?"

Valar répondit sèchement :

"Oui."

Puis il pénétra dans la chambre de l'érudit. Soumettre un tel objet à la science limité d'un être humain ne semblait pas très judicieux à Valar, mais il se décida à tenter l'affaire.

"Tenez, Kaspar. Vos connaissances incertaines seraient-elles capables de formuler une hypothèse à propos de cette... chose ?"

Le ton ne contenait pas de mépris, seulement une exposition claire des faits.

Puis il se tourna vers le nain.

"Surveille-le."

Puis il retourna dans sa chambre et entama la purification de son armure et de son arme. Si il pouvait être lui-même souillé, il n'était pas question que les saints artefacts de Vaul le soient.

"Ô dieu aveugle et enchaîné..."

Kaspar était comme à son habitude allongé sur sa couchette, les mains derrière la tête, âme en peine.

Lorsqu'on l’interpella, il jeta un regard silencieux au tonneau, avant de se relever et de le prendre en mains. Après quelques secondes, il déclara.

"Je sais pas vraiment ce que vous voulez que je vous dise, mais moi je veux pas serrer la main de ce gars là. Non seulement tu risques la bubonique, mais tu risques aussi d'y laisser la moitié de la main."

Il Posa sa main sur l'une des traces de griffures, comme s'il voulait approfondir les traces déjà en place. Le constat était flagrant : il fallait des mains de géants pour aller griffer le bois de cette manière. Les doigts de Kaspar n'arrivaient pas aux deux-tiers de la longueur des traces incrustées dans le bois. Kaspar senti une sueur froide dans son dos, et quelques instants de doute douloureusement silencieux planèrent dans la cabine.

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C'est à peu près à cet instant que Falko débarqua dans les cabines.

"Hey tout le monde ! Je viens d'av..... Euuuurk c'est quoi c't'odeur !! Il se passe quoi ici ?!"

Et il s'immobilisa dans l’entrebâillement de la cabine, fixant l'air un peu trop sérieux de l'ensemble de l'assemblée. En arrière plan, les prières de l'elfe se poursuivaient.

SunHunter -

Tyr discutait toujours avec Ban le marin tandis que les autres mercenaires faisant un bruit du tonnerre à l'étage inférieur. Tyr assez curieux de savoir ce qui pouvait faire s'agiter toutes la bande de mercenaire. Il prit congé du vieux marin et se rendit aux cabines.

Une odeur lui prit le nez en commençant à descendre les escaliers. Quelle est donc cette odeur funeste qui plane dans l'air, que Grimnir veille sur moi, je ne mourrais pas empoisonné !

Il entendit les conversations avant de voir les autres mercenaires, il parlait d'un tonneau vide qui sentait cette odeur particulière. Heureusement que je n'ai pas d'affaire dans la cabine, cette odeur aurait eu un effet néfaste sur mon moral si j'avais du la porter sur moi tout le long de ce voyage.

Après cette réflexion, Tyr prit conscience qu'il valait mieux éviter les cabines pour le restant du voyage pour éviter cette odeur. Mais quel est donc le crétin qui a ramené ce tonneau dans un espace aussi confiné... Surement l'elfe... Il n'y a qu'eux pour faire des trucs aussi stupide ! Grommelant contre les elfes, il remonta dans les quartiers supérieurs, errant dans le navire en attendant de rencontrer quelqu'un susceptible de lui en dire plus sur le temps restant avant d'arriver enfin à terre.

L’impérial vit l'elfe s'éloigner rapidement psalmodiant quelque chose, Vieux cinglé !, il écouta les conclusion que tirait Kaspar et cela ne lui plaisait pas. Il n'avait jamais vu les aberrations du Chaos, car bien qu'il en admettait l’existence, il n'avait jusqu'à alors, rencontré aucun ennemi qu'il ne puisse vaincre par le fer. Son cerveau se mit en marche à toute vitesse, si il n'avait rien trouvé dans la calle, cela voulait dire que la chose qui se trouvait dans ce tonneau était déjà sur la navire, caché quelque part, attendant certainement... Mais quoi ?

"Bon, je ne sais pas vous mais ça ne me plais pas, quelqu'un a une idée ?"

Grundil leva les yeux du tonneau, au son de la voix de Fabian :

"Bon, je ne sais pas vous mais ça ne me plais pas, quelqu'un a une idée ?"

Le Nain se tourna vers lui et lui dit simplement :

"Bah, donne ça à Sven, rapporte ce que Kaspar a dit et dit lui que ça n'annonce rien de bon ! T'façon, qu'est-ce que t'veux en faire d'autre ?"

Il haussa les épaules et se dirgigea vers la sortie, lançant :

"Bon, j'ai d'autres choses à faire, moi ! J'vous laisse vous occuper d'ce tonnelet."

Et il sortit, montant les escaliers.

Fabian s'apprêta à répondre, mais il se retint de justesse, regardant le nain disparaitre dans les escaliers Mais où vas-tu? ..., il laissa le tonneau à Kaspar, retourna vers ses affaires, mit l'épée dans son fourreau, vérifia que sa dague était bien présente dans sa botte et que son pistolet était chargé. Une fois équipé il lança sobrement :

"Je remontes, quelqu'un veux t-il m'accompagner ?"

Baldwin ne dormait évidemment plus. Il avait été réveillé par l'elfe lors de son retour avec le fameux tonneau. Il n'avait pas bougé, mais par contre, rien ne lui avait échappé. Quelle genre de créature était donc enfermée dans ce tonneau... L'elfe était revenu dans la chambre, il priait. Falko était revenu également. L'air était nauséabond maintenant, s'en était insupportable. Plus question de resté ici tant qu'il y a cette odeur!

Grundil, lui, était remonté seul. Les autres étaient toujours dans la chambre d'à coté. Peut de temps après, c'est Fabian qui s'exprima:

« Je remontes, quelqu'un veux t-il m'accompagner ? »

Baldwin prit toutes ces affaires, et surtout ces armes, vérifia que tout était parfait, et chargé pour les pistolets, descenda de sa couche, et alla dans l'autre chambre. Il y entra tout en attachant ça ceinture de cuir à laquelle pendaient ses armes, ainsi que le fourreau de son épée à deux mains, avec des gestes fluides et précis témoignant de son habitude. Il vérifia rapidement que ses lames glissaient bien dans leur fourreaux, et dit:

« Je te suis. Même si nous ne savons pas ce qu'est cette chose qui était de ce tonneau, ce qui est certainement sûre est qu'elle est dangereuse. Je pense que le mieux est de se déplacer ou d'être toujours au minimum par deux, ce serait moins risqué, et dans le pire des cas, si cet être passe à l'attaque, cela permettrait de se protéger l'un l'autre. »

Il ajouta en souriant:

« Et au moins ça me permettra d'échapper à cette odeur également! »

Fabian acquiesça sans rien dire, il était heureux que se soit Baldwin qui le suive.

"Parfait ! Viens suis-moi".

Et sur ce, ils disparurent à leur tour dans les escaliers.

Je ferme.