[RoleP] A l'autre bout du monde

Baldwin était si absorbé par son écoute de la chanson de l'elfe, qu'il ne faisait même pas attention au nain et à sa chanson. D'ailleurs s'en était de même pour la musique de l'Arabienne, qu'il remarqua seulement quelques minutes plus tard. J'avais raison, c'est bien une musicienne! Elle joue d'ailleurs vraiment bien. Quelques minutes plus tard s'acheva la prière, que l'elfe conclut par une ultime phrase. Baldwin resta assis à l'observer remettre son bandeau après s'être relevé. C'est sur est certain que ça ne peut être qu'un prêtre, mais de qui? Serait-ce l'un de ces fameux prêtres de Vaul? C'est à ce moment qu'il parla dans la langue que le jeune homme connaissait bien:

« L’un d’entre vous souhaiterait-t-il que je prononce une bénédiction sur ses armes ? »

Quelle aubaine! C'était l'occasion parfaite, celle qu'il attendait. Il ne perdit pas de temps et sauta de sa couche, au côté de l'aveugle, rayonnant.

« Toutes mes salutations, noble elfe. Je me nomme Baldwin Schtruzen, et je serais honoré si vous pouviez bénir les miennes."

Il fit une pause de quelques secondes et enchaina:

« Cela m'intéresserait beaucoup également de pouvoir faire plus amples connaissances avec vous, si vous le voulez bien. »

Les yeux de Fabian s'écarquillèrent, il semblait avoir touché un point sensible, ce nain chercherait-il vraiment la Mort ? Une mort épique pour laver ses péchés ? Bon sang, sur quoi je suis tombé, il faut que j’apprenne à tenir ma langue à l'avenir. Mais tout le voyage va t-il se dérouler comme cela, dans le silence des gorges nouées dès qu'une question sera posée ?. Il fit mine d'acquiescer et n'insista pas, peut-être que l'homme au livre aller t-il intervenir ? Mais après cet échec, il préféra ne plus prendre l'initiative et n’accosta pas ce dernier.

Il vit entrer le dernier homme, le jeune homme blond à la longue cape de velours, tant pis, il devrait faire avec de toute façon, il s'en était toujours sorti de toute manière, c'est pas un gamin avec de beaux atours qui risquerait de lui jouer des tours. Il s'allongea sur sa couchette, écoutant la musique provenant de la cabine d'à côté avant que celle-ci ne cesse Dommage, elle jouait bien..., attendant qu'on leur autorise à monter sur le pont, il essaierai de jouer avec les marins, ces derniers se montreront sans doute plus ouvert, peut-être se ferrat-il un peu d'argent avec ces derniers, Non, je dois rester discret, ce Hans aura certainement quelque chose à nous confier durant la traversée. Vivement que cette aventure débute, personne ne tiendrait longtemps sur ce navire.

Le voyage aller être long, très long...

Falko installa ses affaires et exaspéré par la discussion entre le Nain et l'humain qui s'avéra des plus cassante alla trouver quelque quiétude dans la chambre d'à côté.
Dans le coridor qui séparait les deux chambres, il ventendit l'elfe demander si qulqu'un souhaitait qu'il bénisse ses armes. Falko sauta sur l'occasion et entra.
dans la pièce, il vit cet autre nain ,habillé celui-ci, vautré sur sa paillasse en fredonnant des litanies à un dieux quelconque. En face, s'était installée une belle jeune femme manifestement d'origine arabienne étant donné sa couleur de peau qui magnait un Luth d'une façon exotique mais la musique qui en résultait étant mille fois plus mélodieuse que la chanson du nain qui était plutot désagréable à l'oreille.
Il s'approcha de la table au milieu de la pièce ou s'entretenaient le prêtre de Vaul et un des Impériaux.
"Salut à vous, je suis Falko, et vous comment vous appelez-vous? J'ai entendu votre proposition, maître des forges et je suis impatient de voi l'étendue de vos talents légendaires!"

A peine quelques secondes après que Valar eu posé sa question, le voyageur au pas souple avait bondi sur le plancher et s’exclama avec enthousiasme :

« Toutes mes salutations, noble elfe. Je me nomme Baldwin Schtruzen, et je serais honoré si vous pouviez bénir les miennes."

Puis l’humain d’enchaîner :

« Cela m'intéresserait beaucoup également de pouvoir faire plus amples connaissances avec vous, si vous le voulez bien. »

Cette dernière phrase fit passer une ombre sur le visage de l’elfe.
Quelques instant plus tard, la porte s’ouvrit en grand et la voix du jeune homme exalté résonna dans la pièce :

"Salut à vous, je suis Falko, et vous comment vous appelez-vous? J'ai entendu votre proposition, maître des forges et je suis impatient de voi l'étendue de vos talents légendaires!"

Dérouté par l’étrangeté du comportement humain, le forgeron se raidit légèrement et laissa échapper un soupir.

« Mon nom est Valar Helnandor, et je suis un prêtre de l’Enclume de Vaul. Ma vie se résume à cela »

Si seulement…

Puis Helnandor apposa ses mains sur les lames de ses compagnons et prononça la formule rituelle en Eltharin, puis en Reikspiel afin que ces hommes puissent comprendre :

« Seigneur Vaul, béni ces artefact guerrier avant leur départ pour la guerre. Puisse ces armes garder leur porteur du mal et pourfendre leurs ennemis. »

Puis il traça cérémonieusement une rune dans les airs. Evidement, il s’agissait d’une prière mineure, loin d’atteindre la ferveur des complexes litanies de bénédictions prévues pour des armes forgées dans l’Enclume, mais l’elfe n’en demeurait pas moins persuadé que le Dieu Aveugle saurait jeter un regard sur ces objets de qualités inférieure, et les guider dans les combats.

« C’en est fait. Que puis-je faire d’autre pour ces… puissants guerriers ?» conclut-il avec un légère pointe d’ironie.

Visiblement de l'autre côté de la porte, l'autre cabine était bien animée, cela rassura Tyr sur le choix de sa cabine. Il préférait la compagnie de trois humains à celle d'un nain guerrier, d'un elfe parjure aveugle et d'une femme musicienne.

Le curieux de la cabine n'avait pas insisté pour en savoir plus et c'était pas plus mal pour Tyr qui n'aimait pas parlé de sa vie passée et surtout de son déshonneur.

La musique cessa quelques instants plus tard. Visiblement l'elfe avait fini sa cérémonie magique. Tyr l'avait entendu demandé si quelqu'un souhaitait voir ses armes être bénies. Que ma vie soit éternel pour subir le poids de la culpabilité si cet elfe ose toucher mes armes.

Le dernier humain de la cabine était entré pour installer ses affaires, et visiblement agacé par les mots de Tyr en était ressorti. Pourtant l'ordre était de ne pas bouger des cabines, ça étonna le tueur. Il l'entendit se rendre dans l'autre cabine pour que l'elfe bénisse son arme. C'était déjà plus compréhensible qu'il soit ressorti. Il respectait encore les ordres en partie.

Il serait temps qu'on appareille, que je puisse aller faire mon entrainement sur le pont, j'ai besoin de me dégourdir les bras.

Lorsque Baldwin adressa ça dernière phrase à l'elfe, il crut voir passer une ombre sur son visage. On dirait qu'il a quelque chose, ou qu'il c'est passé quelque chose, qu'il ne veut pas dévoiler. Peut être est-ce à cause de cela qu'il a finis par se retrouver avec nous. Il vaudrait mieux que j'évite ce sujet, du moins pour le moment. Il voulut présenter ces excuses pour cette question, mais la porte s'ouvrit à ce moment en grand, l'empêchant de dire quoi que ce soit.

« Salut à vous, je suis Falko, et vous comment vous appelez-vous? J'ai entendu votre proposition, maître des forges et je suis impatient de voir l'étendue de vos talents légendaires! »

C'était l'un de ces confrères humains, le jeune bretonnien à la barbe blonde. Il arrivait presque à la taille de Baldwin et avait les yeux très noirs. Il entendit le soupir du prêtre avant qu'il ne réponde:

« Mon nom est Valar Helnandor, et je suis un prêtre de l’Enclume de Vaul. Ma vie se résume à cela »

C'est bien ce que je pensais. Son impression était confirmer, l'aveugle cachait quelque chose. Avant qu'il ne puisse se présenter, l'elfe apposa ses mains sur les armes que les jeunes hommes lui tendaient avant de commencer sa bénédiction, qu'il surveilla très attentivement, captivé.

« C’en est fait. Que puis-je faire d’autre pour ces… puissants guerriers ?»

Baldwin repéra l'ironie, et il lui répondit en souriant:

« Je vous remercie infiniment, mais je ne me considère point comme un puissant guerrier, j'aime juste la science des armes et me suis beaucoup entrainer pour en arriver là. Mais malheureusement je n'ai pas des dizaines voir des centaines d'années à y consacrer, et ne pourrait certainement jamais vaincre un puissant elfe tel que vous. »

Il n'attendit pas la réaction.

« Pour en revenir à votre question, j'ai eu très peu d'occasions de voir un elfe, et je n'ai malheureusement jamais eu la possibilité de les approcher et de leur parler. Voyez-vous, j'ai une grande soif de connaissances, et je ne connais presque pas votre peuple, si ce n'est ce qui est raconté dans les livres, et qui ne doit pas être vrai tout le temps. Je serais très honoré si vous accepteriez de m'en parler, un jour ou l'autre, Valar Helnandor. »

Autant lui faire connaître tout de suite ma curiosité. C'était risqué, mais il voulait le tenter. Baldwin ne souhaita pas l'importuner plus longtemps, et se prépara à le saluer puis à s'éloigner avant de se présenter lui aussi à Falko. Laissons-le réfléchir. J'espère juste sincèrement qu'il acceptera.

Grundil regarda l'Elfe poser sa bénédiction sur les armes des deux humains. Une pensée sarcastique lui vint à l'esprit :et bien ! si jamais ils ont des problèmes avec leurs armes, je m'amuserai bien ! Souriant à cette pensée, il regarda les trois protagonistes converser, puis il se dit, mais cette fois tout haut par inattention :

"Bah, de toute façon rien ne vaut les armes runiques de facture naine..."

Puis il se rendit compe qu'il avait parlé haut et fort... Puis il soupira de soulagement après s'être rappelé qu'il sétait exprimé en Khazalid. Pour ce rattraper, il lança d'une voix encore plus forte, de sorte à être entendu dans les deux cabines, et en Reikspiel :

"Hum, quelqu'un voudrait-il du tabac ? Je l'ai fait importer de Karaz-a-karak, vous n'en trouverez pas de meilleur !"

Puis il attendit une réponse. Positive ou négative, peu lui importait.

Fabian était resté de marbre lorsque le jeune homme était entré et ait jeté rapidement ses affaires sur la banquette au dessus de lui et soit sorti tergiverser avec ceux de l'autre cabine. Pfff, ce gamin n'est qu'un petit frimeur buveur de lait Il esquissa un rapide sourire, qu'importe, il s'en serait bien passé de toute façon. Il entendit le prêtre elfe bénir leur arme, lui, n'avait pas bougé, ni rien demandé. Il n'était déjà pas très porté sur la religion Impérial, alors celle des elfes... La seule vrai bénédiction est la poudre et l'acier, le reste, c'est bon pour les livres

Le nain dit quelque chose dans sa langue, qu'il ne comprit pas. Puis ce dernier se reprit en proposant du tabac, et il en avait clairement envie, mais par politesse, il refusa, De toute façon, je n'ai même pas de quoi le fumer Néanmoins, il pensait s'être peut-être tromper sur ce nain, il l'inviterait à boire dès qu'ils seront en mer, cela lui permettra de tester la véracité des informations concernant leur résistance à la bière ! Et peut-être il en serait plus sur cet étrange nain à barbe rousse et ses pensées suicidaires.

Bon sang, qu-est ce qui font les marins ? Le jours se couche et nous sommes encore à quai.

il commençait à s'agiter, il faisait chaud dans ces petites cabines étroites, et ainsi entassé, des tensions pouvaient rapidement apparaitre, même en début de voyage, il ne le savait que trop bien. Il fallait que le voyage commence et vite.

Après avoir salué Baldwin et l'elfe, Falko retourna dans sa chambre en esperant que le nain à la touffe orange avait clamé ses ardeurs. Il se rappelait avoir lu quelque chose à propos de ces tueurs, ils avaient été bannis de leur tribu mais il ne se rappelait plus la raison de ce bannissement...

Qu'importe, je verrais plus tard, je pourrais même discuter avec lui si il n'est pas de si mauvaise humeur...

Falko entra dans la pièce et vit les trois personnages allongés sur leur lit en vaquant à leurs occupation (c'est à dire presque rien)

Bon essayons de mettre un peu d'animation ici...

"Est-ce que l'un d'entre vous aurait assez d'or pour faire des paris?"

Lorsque le navire quitta enfin le quai, Hans était en train de fumer sa pipe, à l'arrière du navire, là où il ne gênerait pas trop les marins. Ne voyant aucun de ses hommes, ni des nouvelles recrues, sur le pont, il apprécia qu'ils s'en soient tous tenu aux ordres. Il consomma son petit moment de tranquillité, comme imperméable à l'agitation autour de lui, en observant le port de Marienburg qui s'éloignait. Quand ce fut fini, il décida d'aller en informer son employeur, en passant par la cabine du gros Kurt pour lui donner ses consignes.


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Kurt descendit les escaliers du pas lourd qu'imposait sa corpulence, accentué par le sac rempli de nourriture qu'il portait. Arrivant enfin devant les cabines des recrues, il héla :

"La nourriture de la journée est là ! Deux rations par personne, et interdiction de se rendre à la cale pour y chiper du rab'. Celui qui se fait prendre peut être sûr que le Cap'taine l'ajoutera aux réserves ; et j'suis à peu près sûr qu'il en s'rait capable, ce vieux forban. Un dur, cet Haegson."

Posant le sac, il jeta un coup d’œil aux cabines et à leurs occupants. La première était occupée par un nain sans armure - étrange - un gringalet, un mercenaire d'aspect plutôt banal et un grand blond, debout dans l'encadrement ; il marqua un temps d'arrêt et regretta qu'ils soient tant à l'intérieur, car le tabac dont il devinait l'odeur lui semblait excellent.

"Oh, et le Capitaine Bolhort vous fait savoir que le pont est désormais accessible. Il reste interdit de se rendre dans la cale, dans la cabine du capitaine ou dans celle de notre "cher" employeur. De toute façon, je doute que vous voyiez le bout de son nez, m'est avis. Un drôle de larron c'lui-ci. Va pas bouger d'sa cabine du voyage, à mon avis. Si l'Capitaine Haegson vous croise, il vous donnera p'tet du boulot, 'vous faudra le faire. Pareil pour le quartier-maître, d'ailleurs. Pour le reste, contentez-vous d'pas gêner."

Il sembla hésiter un instant, puis pénétra dans la chambre dont émanait l'odeur de tabac.

"Alors, c'est votre premier voyage, mes p'tits gars ? demanda-t-il d'un air complice."



[HRP : vous n'êtes sur le bateau que depuis une heure environ ; le jour ne tombe donc pas. Attention également à ce que savent vos personnages. Je doute très fortement que l'un d'entre eux ait pu ne serait-ce qu'entendre parler d'une divinité elfique comme Vaul, ou de ses prêtres... ,) ]

Grundil entendit le dénommé Kurt descendre des escalier et l'écouta alors qu'il annonçait leur départ, leur permission de monter sur le pont, et, plus important, l'arrivée des repas. L'idée d'une bonne bière fit saliver le Nain...
Il songeait à se lever pour monter, vu que personne ne semblait intéressé par son tabac (Et c'est, d'un autre côté, tant mieux ! Il en restera plus pour moi...) mais fut interrompu par Kurt, qui entra dans la cabine, mouvant sa bedaine avec difficulté à travers l'étroite porte qui leur fit un clin d'oeil et lança à la cantonnade :

"Alors, c'est votre premier voyage, mes p'tits gars ?"

Grundil demeura impassible, se leva, remis sa hache sur le dos et recrocha sa bourse à sa ceinture. Ça vaut mieux... Mais il laissa son manteau, car il était assez reconnaissable pour que personne n'y touche. Et puis si quelqu'un ose le faire, je saurais le persuader de ne pas recommencer. Il se dirigea vers la porte, s'arrêta devant Kurt et dit :

"Ce n'est pas mon premier voyage, que ce soit en bâteau ou non."

Puis il rajouta.

"Mais en Lustrie, oui."

Puis il le dépassa et, alors qu'il arrivait devant les escaliers, se retourna et lança :

"Il y a d'autres questions, ou des amateurs de tabac qui se seraient ravisés, je ne réponderai pas avant de m'être désaltéré. Où sont les boissons ?"

Se faisant, il remarqua le Tueur, à moitié caché dans l'ombre de la porte de droite. Un curieux personnage... Mais il avait mieux à fire que s'intéresser à lui et regarda vers l'autre chambre en quête d'une réponse.

Une phrase en Khazalid se fit entendre dans l'autre pièce, Tyr ne doutait pas d'être le seul à avoir compris. Pour sur, ce n'est pas l'acier des humains qui fera face à l'acier nain.

La suite l'intéressa bien plus mais il n'en fit rien. Il ne pouvait pas accepter du tabac d'un autre nain.

Le grand blond revint dans la cabine. Et balança une phrase étrange :

"Est-ce que l'un d'entre vous aurait assez d'or pour faire des paris?"

Voila qui était fort désagréable à entendre avant même le départ ce vulgaire homme lançait déjà des jeux d'argents.

Heureusement Kurt revint aux cabines pour donner les consignes. Après quelques consignes sur la nourriture il lança enfin :

"Oh, et le Capitaine Bolhort vous fait savoir que le pont est désormais accessible."

Enfin, je vais pouvoir m'exercer !

Il reprit sa hache, descendit du lit pour repartir en direction du pont de façon à faire son entrainement routinier. Il ne s'arrêta que pour laisser passer l'autre nain de façon à ce que ce dernier ne le regarde pas.

« Pour en revenir à votre question, j'ai eu très peu d'occasions de voir un elfe, et je n'ai malheureusement jamais eu la possibilité de les approcher et de leur parler. Voyez-vous, j'ai une grande soif de connaissances, et je ne connais presque pas votre peuple, si ce n'est ce qui est raconté dans les livres, et qui ne doit pas être vrai tout le temps. Je serais très honoré si vous accepteriez de m'en parler, un jour ou l'autre, Valar Helnandor. »

Le prêtre de Vaul laissa entrapercevoir un sourire.

"Je doute d'être meilleurs guerrier que vous, maître Baldwin. Ma cécité sacré possède quelques... inconvénients. Cependant, nous aurons de nombreuses occasions de discuter au cours de ce voyage. Peut-être en apprendrez-vous plus sur les Asurs en un mois que la plupart de vos semblables en dix ans."

L'arrivée de Kurt mit fin à la conversation. Valar fit un signe de tête à l'attention des humains, alors que responsable beuglait l'arrivée du repas. Un instant plus tard, ce subtil personnage pénétra dans la chambre et lança d'un ton légèrement moqueur :

"Alors, c'est votre premier voyage, mes p'tits gars ?"

Le nain répondit avec l'exubérance typique de sa race et prit le chemin du pont. Moins pressé, Helnandor resserra son bandeau sur ses yeux et se mit lentement en marche, vérifiant ses estimations au niveau des longueurs et des largeurs de l'endroit.

Deux pas à gauches... Un en avant...

Laissant là son armure et son marteau, il entrepris de gagner le pont supérieur. Au passage, il attrapa un peu de pain et de lard, peu soucieux de la frugalité du repas.

"Les voyages, je n'ai fait que cela de toute ma vie" murmura-t-il en s'attaquant à l'escalade de l'étroit escalier.

Kaspar avait gardé les yeux fermés, ses sens en éveil. La musique, la prière, la conversation. Tout cela était une chose, mais les craquements du bois et les hurlements du capitaine et des matelots, sur le pont, en était une autre. Dès lors que les amarres avaient été larguées, tout s'était subtilement mis en branle, l’assiette n'était plus aussi stable. Oh ! Un rien. Peut-être même en marchant ne le sentirait-on même pas.

Mais si l'on pouvait sentir le mouvement dans le port, les grains qu'ils subiront au milieu de l'océan lui remuait déjà les tripes. Bon sang ! Ce n'était pas une petite barque d'eau douce !


L'expérience des "chambres" avait suffit à Kaspar. Il se leva d'un bond, et se dirigea vers les provisions tandis que le manque de sang à la tête lui brouillait quelques instant sa vision. Faisant fi des paroles prononcées par chacun, il murmura pour lui-même.

"Allons. Deux chacun c'est bien cela ? Voyons voir ce que le meilleur menu de la traversé sera."

*Kaspar ouvre le sac, et y plonge son regard*

Kaspar Morh -

Quand le chef de l'équipe entra dans la pièce avec le repas le tueur n'y prêta pas attention et sorti en gromelant, sa hache sur l'épaule.
Eh ben! J'espère qu'ils ne seront pas tous comme ça pendant la durée du voyage, sinon, ça promet!
"Alors, c'est votre premier voyage, mes p'tits gars ?"
"Ah Kurt! Vous tombez bien! J'étais justement en train de proposer aux autres de faire des paris, mais ils n'ont pas la langue ni la bourse bien pendue...
C'est quoi le repas?"

Kaspar, en ouvrant le sac, y découvre des morceaux de pain sec et une petite pile de lamelles de viande séchée.


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Kurt sourit au nain :

"Ah, la Lustrie ! Et ben, j'n'y ai jamais été non plus, mais je suis sûr que le Capitaine Bolhort pourra vous en parler, lui ! Et j'crois que l'cap'taine Haegson y a déjà emmené un navire, mais je ne sais pas s'il y a lui-même mis les pieds. Il quitte à peu près aussi rarement son navire que l'sieur Helmut Kurst ses appartement à Marienburg. Va savoir pourquoi il a décidé d'venir, d'ailleurs. Quant aux boissons, il y a des réserves d'eau potable et du rhum ; faut aller voir le coq, pour ça. L'soir, il servira aussi de quoi accompagner la viande."

Kurt se gratta le ventre, soupira en voyant le nain et son bon tabac partir, puis se retourna vers l'elfe :

"Et où c'est qu'vous avez été, donc ?"

Alors que l'odeur du tabac pesait lourdement dans les deux petites chambres, le gros Kurt arrivait, Enfin.... Fabian se leva, laissant seulement sa longue cape usée par le temps sur la paillasse, il s'adressa au grand blond, le dénommé Falko. "On jouera plus tard, en attendant, on mange.".

il se leva rapidement, prenant sa part de nourriture, il était habitué à ce genre de repas, surtout pour un voyage si long, et cela ne le dérangeait pas. l'homme aux livres, le nain roux et l'elfe sortaient déjà. De drôle d'oiseaux cela

Il répondit seulement d'un signe de tête à la question de l'intendant, il avait déjà voyagé en bateau, mais jamais sur de si grande distance, rattrapant le nain qui attendait une réponse à la question la plus importante au monde : quoi boire.

"Bonsoir maître nain, j'ai cru entendre que c'était votre premier voyage en Lustrie ? moi de même. Je vous en prie, allons voir ce coq, le rhum sera peut-être à notre goût, une fois à Terre, je promets de partager une bière digne de ce nom avec vous. Je serai également ravie de partager votre tabac, qui a l'air excellent, malheureusement, je crains de n'avoir rien pour le fumer, toutefois, peut-être me permettrez-vous de partager quelques bouffées votre pipe."

Après que l'elfe eut finit sa prière, la mélodie cessa aussitôt dans la tête de l'Arabienne. C'est alors qu'elle entendit distinctement le son de sa lyre qui continuait à résonner dans la cabine.
Se rendant compte qu'elle venait de jouer sans en être consciente, elle jeta ensuite un coup d'oeil à l'elfe pour s'assurer qu'il ne l'avait pas mal prit, mais son visage restait indéchiffrable pour la jeune femme. Finalement elle se contenta de secouer la tête tout en se couchant sur son lit, sans prêter grande attention aux alentours jusqu'à la venue du fameux Kurt qui beugla en dehors de la pièce.
"La nourriture de la journée est là ! Deux rations par personne, et interdiction de se rendre à la cale pour y chiper du rab'. Celui qui se fait prendre peut être sûr que le Cap'taine l'ajoutera aux réserves ; et j'suis à peu près sûr qu'il en s'rait capable, ce vieux forban. Un dur, cet Haegson.
Oh, et le Capitaine Bolhort vous fait savoir que le pont est désormais accessible. Il reste interdit de se rendre dans la cale, dans la cabine du capitaine ou dans celle de notre "cher" employeur. De toute façon, je doute que vous voyiez le bout de son nez, m'est avis. Un drôle de larron c'lui-ci. Va pas bouger d'sa cabine du voyage, à mon avis. Si l'Capitaine Haegson vous croise, il vous donnera p'tet du boulot, 'vous faudra le faire. Pareil pour le quartier-maître, d'ailleurs. Pour le reste, contentez-vous d'pas gêner."
On peut aller sur le pont? Tant mieux, je commençais à être mal à l'aise avec le tabac du nain.
Naeja se laissa tomber souplement sur le plancher et quitta la pièce pour monter sur le pont, tout en prenant au passage du pain sec. Arrivé à destination elle s'appuya contre le garde de corps et observa la mer au loin tout en avalant son maigre repas.
Elle repensa alors aux derniers événement et aux informations donné par leur gardien, le dénommé Kurt. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait l'impression que quelque chose de suspicieux se tramait.
-Mais dans quoi me suis-je fourrée?

« Je doute d'être meilleurs guerrier que vous, maître Baldwin. Ma cécité sacré possède quelques... inconvénients. Cependant, nous aurons de nombreuses occasions de discuter au cours de ce voyage. Peut-être en apprendrez-vous plus sur les Asurs en un mois que la plupart de vos semblables en dix ans. »

Baldwin était heureux, car il avait accès à un privilège que peu d'autres hommes eurent dans leur vie, et il attendait avec impatience ces futurs discutions. Quelle chance j'ai eu! Tout ce que j'ai appris sur ce peuple, qui se résume à très peu, étaient dans un livre rare que j'ai déniché lors d'un de mes voyages. Mais là je vais pouvoir apprendre d'un des leurs! Il rengaina c'est lames fraîchement bénites, même si il était sur que ça ne changerait rien pour lui. Il ne vénérait aucuns dieux, mais il respectait les croyances et les coutumes des autres, et surtout il voulait découvrir. C'est alors qu'il entendit le nain parler dans sa langue, qu'il ne comprenait bien sur pas. Je me demande ce qu'il a bien pu dire. Il enchaina cette fois en Reikspiel:

« Hum, quelqu'un voudrait-il du tabac ? Je l'ai fait importer de Karaz-a-karak, vous n'en trouverez pas de meilleur ! »

Baldwin ne doutait aucunement de ces paroles, mais il ne fumait pas. Il refusa donc poliment. Falko les salua à ce moment et retourna dans sa propre chambre. Quelque chose avait changé entre temps, il pouvait le sentir, comme si... le bateau tanguait! Ils s'étaient donc mis en route, cap vers la Lustrie... Le problème, c'est qu'avec ces roulements, arrivait autre chose, de bien plus gênant. Oh non...

Peu de temps après arriva Kurt, qui leur apportait leur rations et les informait qu'ils pouvaient aller sur le pont. Bonne idée, peut être que de me caler l'estomac et prendre un peu d'air frai pourrait me faire du bien. L'homme entra dans leur chambre:

« Alors, c'est votre premier voyage, mes p'tits gars ? »

Le nain et l'elfe partirent l'un après l'autre, après avoir pris leur part, et après lui avoir répondu. L'arabienne les suivit peu de temps après. Quand à Baldwin, il alla lui aussi récupérer son repas. Je n'ai jamais eu si peu à manger, mais je devrait pouvoir m'habituer.

« Pour ma part, cela fait déjà plusieurs années que je voyage, mais toujours sur la terre ferme. C'est la première fois que je mets les pieds sur un bateau » Et je sens que ça ne va pas être la grande forme au début...

Il se mit en route vers le pont en avalant tranquillement la nourriture, mais son teint trahissait son malaise en palissant de plus en plus. Dehors, il respira à plein poumons l'air marin, cherchant à dissiper son malaise, en vain. Baldwin s'accouda au bastingage, restant là à observer la mer et Marienburg qui s'éloignait, et à attendre, malade.

Tyr remontait sur le haut du navire. Mhh par où était ce déjà... Il avait du mal à s'y retrouver sur ce navire humain, les fois précédente où il était monté sur des navires ils étaient bien plus petit, ou mieux agencer pour les navires nains; du moins d'un point de vue nain. Il trouva néanmoins le bon escalier pour sortir sur le pont.

La bateau trois mat avait un pont assez grand pour permettre de large déplacement sans gêné le moins du monde l'équipage qui s'afférait ça et là pour manoeuvrer le navire.

Tyr se rendit au centre d'un espace de huit pied de long de façon à pouvoir faire ses exercices sans risque de blesser quelqu'un. Il commença par tendre ses muscles en tout sens, faisant ainsi le test de sa musculature et l'assouplissant à la fois, il fit quelques étirements avant de sortir sa hache pour faire quelques mouvements dans le vide. Des mouvements basiques qui ne faisaient que mettre le corps en condition, rien d'extravagant en soi mais qui pouvait sauver la vie.

Il exécuta toute la panoplie de mouvements de son entrainement journalier durant des minutes entières, il continuerait ainsi durant plus d'une heure.

*Retire du sac sa part de viande et de pain*

Et bien ! Moi qui croyais que les repas après le départ étaient les meilleurs à bord d'un navire ... !

Pas faim pour l'instant. Kaspar fourre le repas au fond de mon sac, attrape un bouquin au vol, et file prendre l'air. Celui qui sert de tels repas ne doit pas être de bonne compagnie, de toute manière. Tentons plutôt de prendre note de la manière dont le navire et son équipage s'agence.

Kaspar se rapproche de la proue et s'installe contre le bastingage, en regardant les marins et l'activité. Qui fait quoi, comment les marins s’interpellent. Puis, ouvre son livre, et entame sa lecture.

Kaspar Mohr -

Après avoir terminé son maigre repas, Falko monta sur le pont prendre l'air.

Un mercenaires qemblait souffrir du mal de mer, acoudé au garde-corps il était secoué de spasmes, ce qui ne présageait rien de bon...
Un peu plus loin, le mage lisait un livre.

Au mililieu de la passerelle, le tueur faisait tournoyer sa hache dans le vide. Falko s'approcha.

"Holà maître Nain, auriez -vous besoin d'un compagnon d'armes pour votre entrainement?"

Tyr faisait son entrainement avant d'être interrompu par l'humain au cheveux blond.

"Holà maître Nain, auriez -vous besoin d'un compagnon d'armes pour votre entrainement?"

Il regarda ce grand blond, regarda son épée, puis se reporta sur ses propres mouvements.

"Jeune homme, tu me parais être adroit de tes bras, mais tu es encore cinquante ans trop jeune pour être un partenaire d'entrainement."

Il regarda sa réaction sans laissé toutefois le temps à l'homme de répondre.

"De plus, je n'ai pas pour habitude de faire des entraînements avec des humains. Toutefois, si tu veux que je te montre quelques mouvements qui pourront te sauver la vie, je serais enchanté de te donner une leçon."

Tyr s'arrêta donc un instant, pour voir si l'homme était intéressé.

Le nain le considéra pendant quelques instants, puis lui dit

"Jeune homme, tu me parais être adroit de tes bras, mais tu es encore cinquante ans trop jeune pour être un partenaire d'entrainement.
De plus, je n'ai pas pour habitude de faire des entraînements avec des humains. Toutefois, si tu veux que je te montre quelques mouvements qui pourront te sauver la vie, je serais enchanté de te donner une leçon."

Falko comprit que le nain le prenais de haut et essaya de ménager sa susceptibilité.

"Il se trouve que je n'ai que peux d’expérience par rapport à vous dans ce noble art qu'est le combat, c'est pourquoi j'accepte volontiers votre offre."

Peut-être pourrais-je m'en faire un ami...

"Et où c'est qu'vous avez été, donc ?"

Valar marqua un coup d'arrêt. Se retournant lentement, il répondit d'une voix sombre.

"Par delà cet océans j'ai jadis résidé. Mais depuis mon départ des rivages blancs d'Ulthuan, jamais plus je n'ai connu la paix. Par delà les mont embrumés, j'ai porté le Jugement de Vaul, poursuivant la Grande Lutte au nom du Dieu Enchaîné. Dans le grand nord, j'ai parcourus les étendue glacés au côté des plus grands héros de votre peuple. Face au pouvoirs du chaos, ils n'étaient riens, mais à travers moi, Vaul leur à conféré le pouvoir de tuer et de survivre. Des dizaines de chemins j'ai arpenté, mais la douce Ulthan, jamais plus je ne la revit..."

Puis le prêtre monta précipitamment sur le pont. Avec précaution, il gagna l'avant du navire et se perdit dans la sensation de l'air froid qui annonçait déjà le crépuscule.

Un jour, je reverrais le Dragon-monde. Oui, un jour...