[RoleP] A l'autre bout du monde

Valar poussa la porte et pénétra dans la cabine en trébuchant, se rattrapant de justesse au montants de son lit. Tentant de conserver un minimum de dignité, il se redressa en épongeant son front couvert de sueur.

"Par le Sang des Dragons !" jura-t'il amèrement en pestant contre la nourriture du bord.

S'effondrant sans grâce dans sa couchette, il nota rapidement l'absence de l'impérial. Puis un nouvel accès de fièvre le prit et se mit à serrer les dents, excédés.

Le pire est passé, au moins. Demain, il n'y paraîtra plus.

Du moins il l'espérait.

Baldwin arriva sur le pont avec les autres, suivant Kurt avec beaucoup de difficultés pour avancer. La tempête était terrible, et même les marins les plus aguerris avait toutes les peines du monde à tenir debout. Ils arrivèrent tant bien que mal devant le capitaine, trempé jusqu'au os.

« Ah, 'sont là. J'ai un gus qui est tombé du mat, il est vers la proue. Transportez-le à l'intérieur et occupez-vous de lui. Kurt, tu vas m'chercher Hans, il va p'tet m'être utile. »

Le jeune Reiklander allait suivre les deux autres de son groupe lorsque le capitaine le rappela. Il se retourna vers lui.

« Avant d'aller aider c'pauvre marin, redescendez dans vos cabines et dites aux autres qui y sont d'aller à la cale et d'en remonter des barils de rhum et des provisions, mes gars vont en avoir besoin. »

Baldwin hocha affirmativement la tête:

« Je m'en occupe! »

Il repartis sur le champs vers les chambres, en prenant le plus de précautions possibles. Il manquait de tomber régulièrement, et son estomac lui était retourné. Il n'en avait cure. Il réussit tout de même à atteindre les cabines. Il déboula les marches malgré les secousses, il ne faut pas perdre de temps, et cria aux autres pour qu'ils entendent:

« Écoutez-moi tout le monde! Le capitaine Sven Haegson m'envoie vous demander de remonter des barils de rhum et des provisions de la cale, afin d'aider les marins qui donnent tout ce qu'ils ont là haut, pour nous faire sortir indemne de cette tempête! Ils en auront bien besoin! »

Il se retourna et repartis vers le pont donner de l'aide au blessé, il avait fait passé le message. Les vents soufflaient en rafale, la tempête n'avait pas l'air de vouloir se calmer de sitôt. Les vagues se fracassaient sur la coque, parfois même sur le pont, menaçant de faire chavirer le navire à tout instant sans les efforts soutenus des marins. Baldwin ne réussit plus à se retenir après une forte secousse, et vomit le contenu de son estomac, bien vite nettoyé par l'eau de mer. Il se ressaisit, et repaira la silhouette du tueur nain au niveau de la proue. Je vais aller les aider! Il alla le rejoindre, et se mit à chercher également le blessé, tout en faisant attention à ne pas glisser, ce qui pourrait lui être fatal.

Grundil était resté dans la cabine depuis qu'il avait finit de regarder le pont. La tempête ne changea en rien sa motivation. De toute façon, il n'y avait rien à faire en haut. Et il était bien plus amusant de regarder un Elfe en proie à une fièvre de cheval que d'affronter vents violents et vagues immenses. Sa réserve de tabac se réduisit aussi quelque peu lors du voyage... De temps en temps distrait par les "tchac !" marquant les lancers de couteaux de sa voisine du dessus, Grundil passa son temps à fumer, jubiler intérieurement devant l'elfe aveugle et ruminer de sombre pensées quant à son récurage de pont. Il surveillait également la noire du coin de l'oeil à toute heure, histoire d'être prêt si jamais elle tentait de lui voler quoi que se soit.

La nuit, Kurt vint les voir, disant :
"Bon, vous tenez le coup là-dedans, on dirait. Et vous ne dormez pas. Voila qui tombe bien. J'ai besoin de trois personnes avec moi pour aider sur le pont. Il semblerait qu'il y ait deux blessés à ramener à l'intérieur."

Grundil haussa les épaules sans répondre. C'est de sa faute s'il est tombé ! C'pas à moi de le sauver. Que les autres s'en occupent, pensa-t-il.
Et il retourna dans ses souvenirs.

Au bout d'un court laps de temps, un impérial revint, et leur adressa la parole :
« Écoutez-moi tout le monde! Le capitaine Sven Haegson m'envoie vous demander de remonter des barils de rhum et des provisions de la cale, afin d'aider les marins qui donnent tout ce qu'ils ont là haut, pour nous faire sortir indemne de cette tempête! Ils en auront bien besoin! »

Bon, pensa le Nain, je pourrais cette fois les aider. Pour un travail de force, rien de mieux qu'un Nain !
Et il se leva, s'écriant pour lui-même :
"Ah ! En voilà un bon travail pour un Nain ! S'il vous faut quelqu'un pour transporter des barils, je suis le Nain dont vous avez besoin ! Eh oui, moi j'en ai transporté, des barils !"

Il n'attendit pas de réponse et partit sans faire attention à d'éventuels coppagnons partant avec lui et prit le chemin de la cale.

Falko arriva sur le pont balayer par les embruns et les vagues accompagné de Tyr et de Baldwin. Ce dernier ne semblait pas être en état de faire quoi que ce soit mais il avits insisté pour venir. Quant ils arriverent, le capitaine les hélas et leur dit:

« Ah, 'sont là. J'ai un gus qui est tombé du mat, il est vers la proue. Transportez-le à l'intérieur et occupez-vous de lui. Kurt, tu vas m'chercher Hans, il va p'tet m'être utile. »

Il demanda également à Bldwin d'apeller lesautrew pour qu'ils aident à sortir du rhum de la cale et il redescendit dans le navire.
Pendant ce temps, le tueur était déja parti a la proue à la recherche du marin tombé du mat. Baldwin reapparu rapidement et alla rejoindre le tueur. Falko lui emboita le pas.

Fabian soupira légèrement lorsque Baldwin vint leur annoncer qu'il devait sortir, il savait que dans une mer déchainé, les marins se fatiguaient vites, mais ils ne pouvaient stopper leur efforts, sous peine de voir la navire couler, il fallait donc que quelqu'un leur apporte de la nourriture, et surtout un bon remontant pour leur permettre de tenir debout. Il était exténué, fatigué par ce temps et le manque de sociabilité de ses compagnons, dans de telles conditions, il pouvait rapidement s'énerver. Néanmoins, il prit sur lui et se leva sans attendre la réponse de l'homme au livre Qu'importe, il n'a prit le temps de me répondre, et ça lui fait une excuse pour éviter la conversation.

Il se leva difficilement, se dirigeant tant bien que mal vers la cale, il lui semblait avoir vu Grundil partir devant, son intuition se confirma lorsqu'il le vit atteindre la cale, sur ses talons il le héla :

"Hé camarade, toi aussi tu viens porter les provisions et le rhum pour les marins ? "

« Écoutez-moi tout le monde! Le capitaine Sven Haegson m'envoie vous demander de remonter des barils de rhum et des provisions de la cale, afin d'aider les marins qui donnent tout ce qu'ils ont là haut, pour nous faire sortir indemne de cette tempête! Ils en auront bien besoin! »

Helnandor souffla un grand coup. Sa fièvre l'avait enfin lâchée, pour quelques instants du moins. Se relevant lentement, il entrepris de sortir de la cabine à la suite des autres, et les suivit aux bruits, restant attentif à chaque mouvements.

Il entendit l'homme nommé Fabian héler le nain hargneux :

"Hé camarade, toi aussi tu viens porter les provisions et le rhum pour les marins ? "

Il déboula à son tour dans la cale, aux côtés de ses deux camarades.

Peu après le départ des trois 'volontaires', l'elfe revint dans la chambrée, et, visiblement n'allait pas très bien.
Ils restèrent tous les trois, sans dire un mots, jusqu'au retour de Baldwin, qui les délivra un message.
« Écoutez-moi tout le monde! Le capitaine Sven Haegson m'envoie vous demander de remonter des barils de rhum et des provisions de la cale, afin d'aider les marins qui donnent tout ce qu'ils ont là haut, pour nous faire sortir indemne de cette tempête! Ils en auront bien besoin! »
Naeja soupira, puis rangea sa dague dans son fourreau disposé à l'aide d'une lanière sous son avant bras. Le tout étant dissimulé par
son armure de cuir. D'un bon elle quitta son matelas pour se réceptionner tant bien que mal sur le plancher à cause du ballotement du bateau. Puis elle suivit les autres pour débouler à son tour dans la cale.

Aller, il faut bien contribuer un peu pour une fois !

Kaspar se lève de sa couchette, bien heureux de ne plus avoir à répondre à son homologue. Enfila son manteau de voyage, s'ils devaient sortir au dehors.

C'était la cohue dans la coursive, et les mouvements du bateau obligeaient tout le monde à piétiner, tâtant les parois de bois pour se maintenir debout aisément.

Direction les fondements du vaisseau...

Kaspar Mohr-

Grundil était à peine descendu à la cale qu’il fut rejoint par Fabian et quelques autres. Celui-ci le héla :

« Hé camarade, toi aussi tu viens porter les provisions et le rhum pour les marins ? »

Grundil se retourna, content de savoir que quelqu’un d’amical se trouvait avec lui, et il répondit laconiquement :

« En effet ! Vous avez besoins de personnes qualifiées en transport de tonneaux d’alcool, ici, et moi, je peux vous dire que je m’y connais, en tonneaux ! »

Il montra les tonneaux à Fabian :

« Eh oui, mon père était brasseur, alors tu parles que ça me connais ! »

Son regard se perdit dans le lointain et un voile de tristesse apparu dans ses yeux :

« Mon père… C’était il y a bien longtemps… »

Il secoua la tête comme pour disperser des mauvais souvenirs, et repris avec un enthousiasme forcé :

« Alors, dans ta cabine, tout se passe bien ? »

Visiblement, parler de sa famille mettait le nain mal à l'aise, très mal à l'aise.. Par respect pour lui, Fabian n'insista pas et préférais continuer de bavarder mais sur un autre sujet.

« Alors, dans ta cabine, tout se passe bien ? »

"Boarf, tout se passe bien, mais il y fait chaud comme dans un four, et ce maudit orage empêche tout le monde de dormir...Mais bon, j'espère qu'on se rapproche de notre destination, je commence en avoir assez de ce navire. Bon, je crois que les marins du haut nous attendent, on devrait leur ramener ces provisions au plus vite."

Tyr avait enfin aperçu le blessé, sur le pont entouré de quelques camarades qui l'empêchaient de sombrer à la mer certainement, il gisait visiblement avec plusieurs fractures.

Il grommela, la pluie lui ravageait le visage sous un assaut puissant, la mer était déchaînée, la foudre aurait pu tomber tout prêt, déchirer la voile, ravager le mat. Tout autour semblait chaotique, Tyr aurait pu croire sans peine à l'arrivée de démon avec un tel temps autour de lui.

Il héla les autres mercenaires.

"Hééé, on le choppe par dessous les bras, et op, dans la cale au sec !"

En y réfléchissant ça serait peut être pas très bon si les os étaient cassés à certains endroits.

"Attendez ! Si il à des fractures aux bras ou au torse il va trop douiller, faut un bon truc pour le soulever allongé ! Y aurait pas une planche pour le mettre dessus ?!"

Il attendit une réponse pour mettre le membre de l'équipage en sûreté.

L'un des matelots, le plus jeune de ceux qui entouraient le blessé, répondit à Tyr en beuglant pour couvrir le bruit du vent et le fracas des murs d'eau que le navire brisait à chaque instant.

"Va voir sous l'pont avant, à babord ! T'y as la réserve du charpentier !! Y aura bien un pan d'boisaille pour ça ! Aller, GROUILLE TOI par Morr !"
[Tu as la main]

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Sur le chemin de la calle, le premier de la procession a récupérer une lanterne de fer et de verre pendue dans les coursives. Tout le monde se suit en tâtant les parois de bois de part et d'autre. De l'eau ruisselle abondamment au sol depuis les ponts supérieurs. Rien de bien dangereux pour un rafiot de cette taille, mais juste ce qu'il faut pour rendre les planchers briqués glissants et rajouter un peu à la tension qui pesait sur chaque esprit.

On accédait à la cale que tous recherchaient par une trappe, puis une échelle, situées au bout de la coursive du dernier pont, vers la poupe.

C'est Grundil qui attrapa sans autre forme de procès l'anneau de fer qui servait à soulever la lourde trappe. Et dans un grognement d'effort tout à fait nanesque, renversa la trappe vers le coté, où il la maintint, l’empêchant de se refermer aussitôt à cause des mouvements du navire.

Une odeur désagréable de poisson passablement défraîchi s'éleva alors, mêlée à celles de quelque épice, du bois humide, de d'une demi-douzaine d'autres effluves âcres.

Un rapide coup de lanterne au dessus de l’abîme noir d'un pas de coté, et (presque ) chacun pu distinguer l'échelle, et quelques tonneaux et caisses solidement arrimées à force de bouts et de filets.

Un instant à peine d'hésitation s'éleva dans le groupe. Mais déjà ....

[A vous de continuer !]

SunHunter -

Un jeune matelot avait répondu en beuglant au tueur. Il lui avait indiqué qu'à babord il y avait sous le pont avant il y avait la réserve du charpentier.

Tyr regarda les deux autres personnes avec lui, sachant Baldwin assez malade à bord, Tyr passa à l'autre tête, blonde celle ci. L'homme qu'il avait formé quelques temps sur le pont.

"Dits, le grand blond ça te dirait d'aller chercher une grande planche pour porter le blessé, je vais aller voir comment vas le matelot. Baldwin ? Tu t'y connais un peu en soin médical ? Il faut voir ce qui est cassé pour le soulever sans danger j'crois bien."

Tyr se demandait se qu'ils allaient pouvoir faire pour le blessé, et comment ils réussiraient à trois à soulever le matelot et le maintenir assez droit sur le pont pour pas l'envoyer par dessus bord. Ça ne serait pas de tout repos !

Valar haussa un sourcil. Pourquoi diable s'était-on arrêté ? Puis il entendit le bruit d'une trappe que l'on ouvre, et une odeur de poisson en décomposition vint chatouiller les narines du prêtre forgeron.

"Hum... A quelle profondeur se situe le sol ? Puis-je descendre, à votre avis ?" demanda-t'il à ses camarades. Puis après un instant de réflexion : "Il faudrait peut être mieux que je m'occupe de tenir la trappe."

Il s'approcha de la respiration rauque de Grundil, près à prendre la relève.

Le tueur nain sembla repérer le blessé sur le pont quelque peu chaotique. Baldwin le suivit vers le groupe de marin qui l'empêchaient apparemment de tomber par dessus bord, difficilement à cause de la fureur de la tempête. Le nain les héla:

« Hééé, on le choppe par dessous les bras, et op, dans la cale au sec! »

Mauvaise idée pour le moment! Mais avant qu'il ne puisse contredire le nain, il se rattrapa:

« Attendez ! Si il à des fractures aux bras ou au torse il va trop douiller, faut un bon truc pour le soulever allongé ! Y aurait pas une planche pour le mettre dessus ?! »

Bien meilleur idée! Baldwin commença à regarder aux alentours, mais se stoppa dans son élan à cause d'une remontée, qu'il retint à grande peine. Un matelot répondit au nain en criant pour se faire entendre:

« Va voir sous l'pont avant, à babord ! T'y as la réserve du charpentier !! Y aura bien un pan d'boisaille pour ça ! Aller, GROUILLE TOI par Morr ! »

Baldwin s'apprêta à se mettre en route, lorsque la nain s'exclama à nouveau:

« … Baldwin? Tu t'y connais un peu en soin médical ? Il faut voir ce qui est cassé pour le soulever sans danger j'crois bien. »

Il hocha la tête affirmativement en lui répondant:

« J'ai eu l'occasion d'étudier un peu les premiers soins quand j'étais jeune, et j'ai pus lire quelques livres sur les guérisseurs également. Je n'ai jamais testé, mais je vais voir ce que je peux faire! »

J'espère que je pourrais faire quelque chose au moins! Il s'avança jusqu'au blessé, surmontant son mal de mer pour se rappeler ce qu'il avait appris auprès de son précepteur et dans les livres. Le labeur était encore loin d'être terminé...

Quand ils arrivèrent à la proue du navire, un des matelots beugla au tueur de trouver un morceau de bois pour transporter le blessé. Tyr se retourna pour demander à Falko de s'en charger:

"Dits, le grand blond ça te dirait d'aller chercher une grande planche pour porter le blessé, je vais aller voir comment vas le matelot."

Falko acquieça et tourna les talons pour aller à l'atelier du bord.

Pendant tout le voyage je lui ait répété de ne plus m'appeler ainsi... Enfin bon, je n'ai pas le temps de songer à ça!

Il s'enfonça dans les profondeurs du gallion...

Grundil tenait la trappe, en attendant que les autres descendent. Personne ne s’avança, sauf l’Elfe, qui, au bout d’un moment, vint à côté de lui pour lui proposer de tenir la trappe à sa place.
La première réaction de Grundil fut de lui rire au nez en disant :

« Bah ! C’est bien trop lourd pour un maigre elgi ! »

Puis il songea aux tonneaux qu’il y avait en bas…

« Bon, mais j’ai mieux à faire, alors prends ça ! »

Et il lâcha la trappe et descendit dans l’ouverture.

Fabian prit son mal en patience, se demandant bien ce qui pouvait se tramer là haut, Grundil ouvrit rapidement la trappe d'un geste brusque avant que l'Elfe ne se propose de rester pour tenir la lourde trappe à cause de sa cécité. Un acre relent de poisson pourri venait d'envahir la pièce On va tous finir malade à force de bouffer cette saloperie . Il était d'humeur ronchonne, mais il essayait de ne pas trop le montrer et disparu à son tour dans l'ouverture sans rien ajouter.

Fabian descendit à son tour. Deux en bas, deux en haut, plus un qui tient la trappe, ce sera parfait !
Il s'exclama donc à l'intention des autres restés en haut :

"Bon, à deux pour monter les tonneaux c'est suffisant ! Vous deux vous aller les attraper quand on vous les passera, et toi, l'elgi, tient cette foutue cale !"

Puis il se tourna vers Fabian et lui dit, détachant et saisissant un tonneau :

"Allez, aide-moi un peu à leur envoyer ça !"

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[HRP] Vas-y Vavaaa, si tu le prends avec moi (le tonneau), tu peux faire agir mon perso de concert avec le tien !

Naeja laissa faire ses compagnons de voyages tout en réprimant une grimace quand l'atroce odeur de poisson pourri vint titiller ses narines.
L'un des Impériaux et le nain partageant sa cabine descendirent dans la cale tandis qu'elfe se proposa pour tenir la trappe. Elle devrait donc, avec l'aide d'une personne qu'elle mit du temps à reconnaitre comme l'encapuchonné, vu le peu de temps qu'elle avait passé avec ses compagnons de voyage.
Elle haussa les épaules, puis se positionna pour attraper les tonneaux qu'on allait pas tarder à leur passer.
*J'espère qu'ils ne sont pas trop lourd* Songea l'arabienne, prête à sa tache.

Tyr après avoir pris la tête de l'équipe de sauvetage fut rassuré de voir ses ordres suivis. Il vit Falko partir sous le pont, pour aller chercher un brancard de fortune. Tandis que Baldwin acquiesçait à sa question.

« J'ai eu l'occasion d'étudier un peu les premiers soins quand j'étais jeune, et j'ai pus lire quelques livres sur les guérisseurs également. Je n'ai jamais testé, mais je vais voir ce que je peux faire! »

Voila un homme qui sera bien utile si il connait un peu les soins... Finalement lire tous ses livres doit lui être utile...

" Super ça va être utile ! On va voir si on peut l'aider en attendant le blond "

Il arriva au coté du blessé.

" Salut l'humain, on est là pour te sortir de là, mon camarade va regarder un peu ce que tu as, tu as mal où mon gars ? "


Il attendit que Baldwin ausculte le blessé.

La cale était un endroit sombre et humide, où régnait une odeur nauséabonde des plus désagréable Je n'aimes vraiment pas ce genre d'endroit . Grundl se saisit d'un tonneau, lui demandant de l'aider :

"Allez, aide-moi un peu à leur envoyer ça !"

Il fallait se montrer prudent, et ne prendre que ce qui pourrait se montrer utile. Il était inutile de se précipiter, même si plus vite les tonneaux seront monté, plus vite ils seraient sorti de cette maudite tempête.

"Attends, laisse moi voir ce qu'il y a dedans avant de le monter".

[Il entrouvre légèrement le tonneau pour vérifier que se soit bien des provisions ou du Rhum.]

Le marin esquinté clignait des yeux sous les trombes d'eau, mais était bien incapable de prononcer un mot. Sa respiration était difficile, probablement une ou deux cotes fêlées. Rajoutez à ça l'angle incongru de sa jambe, sous le genou gauche, et le poignet qui triplait de volume, devenant violet, et vous aviez les résultats d'une chute du gréement.

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Fabian avait récupéré l'un des premiers fûts à portée de main, à peine maintenu par les filets d'arrimage. Un simple coup sur sa face supérieur fit s'envoler le couvercle de bois, révélant assez de sel et de viande salée pour tenir une bonne semaine. Il y en avait peut-être pour trente ou quarante kilos, même si le fut était déjà au tiers vidé. Rattrapant in extremis le couvercle, Fabian refermait le fût au moment où la lumière salvatrice de la lanterne lui permit d'y voir plus clair autour de lui.

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La lanterne s'était passée de mains en mains, pendant que ceux-là descendait dans la cale, et que ceux-là restaient en haut, autour de la trappe. C'est Kaspar qui se retrouva en porte-lumière. Tentant d'aider comme il pouvait, Kaspar s'allongea près de la trappe, emennant à bout de bras la lumière jusqu'à dans la cale. Passant la tête par l'ouverture, après un regards pas très rassuré à l'elfe qui tenait sa guillotine, Kaspar essaya de guider ceux d'en dessous.

La cale était une vaste pièce, faisant toute la largeur du navire, et sans doute pas loin de la moitié de sa longueur. Le cercle de lumière vacillant suffisait à voir jusqu'à cinq, peut-être six pas de distance, mais on distinguait aisément l'un des mâts traverser les ponts au milieu de la cale. Une allée centrale servait de passage entre les deux moitiés de la cargaison, répartie aussi symétriquement que possible à bâbord et à tribord. Le sol est sec, comme on pouvait s'y attendre dans une cale sensée accueillir la nourriture du bord, mais le sol n'avait pas dû être briqué, puisque des traînées sales pouvaient se distinguer au sol, depuis l'échelle vers l'obscurité.
Toute la cargaison est arnachée de la même manière : les caisses et les fûts, triés par taille et donc par contenu, sont solidement arrimées à l'aide de cordages et de noeuds, puis un filet est serré par dessus les îlots de marchandise et fixé au sol par des anneaux de fer et de nouveaux cordages. Sur chaque îlot, l'un des paquets est plus facile d'accès et moins solidement attaché, et correspond à la partie entamée des réserves.

Kaspar s'écria : "Bon, bah il y a plus qu'à trouver l'... ! ... ce qu'on cherche quoi !"

SunHunter -

Baldwin s'accroupit auprès du blessé, non sans s'accrocher pour ne pas partir à la première secousse. Tyr se mit de l'autre coté:

« Salut l'humain, on est là pour te sortir de là, mon camarade va regarder un peu ce que tu as, tu as mal où mon gars ? »

Avec l'absence de réponse du marin, Baldwin comprit qu'il ne pouvait plus parler. Il commença à l'ausculter, tant bien que mal. C'est mauvais ça! Il se releva difficilement au bout d'un petit moment, manquant de perdre l'équilibre, et expliqua au nain ces conclusions:

« Si je ne me trompe pas, ce qui pourrait être le cas, au vu de sa respiration difficile, ce pauvre homme doit avoir au moins une côte de fêlée. De plus, avec l'état dans laquelle est sa jambe, elle est soit déboitée, soit cassée. J'ai aussi remarqué son poignet qui devient violet et gonfle beaucoup, je ne sais pas ce qu'il a à ce niveau, mais ça n'est rien de bon. Je n'ai rien su déceler d'autre. Il va falloir faire très attention lorsqu'on le mettra sur la planche et qu'on le transportera, j'ai bien peur. »

Il ne reste plus qu'à attendre Falko, et à le mettre à l'abri...

Grundil put admirer la viande séchée contenue dans le tonneau. Il s’adressa à Fabian.

" Bon, content ? Allez, maintenant, aide-moi à monter tout ça ! Après, on cherchera le rhum. Tu prendras les fûts à bâbord et moi je m’occuperai de ceux de tribord. Le premier qui trouvera du rhum appelle l’autre, compris ? "

[HRP] Bon, Vavaaaa, on n'attends plus que ta '' confirmation '' !
Je te donne la permission pour me faire agir dans ton post (pour monter le tonneau).