[RoleP] A l'autre bout du monde

L'elfe croisa le quartier maître sur le pont. Le hélant pour obtenir un travail, il n'obtint qu'un soupir condescendant et une invitation à regagner sa cabine. Piqué au vif, l'elfe lâche d'un air méprisant.

_Donnez moi un crochetons d'acier rouillé et j'en ferais un bijoux que toutes les femmes de vos cités espérerons porter. Ne vous y trompez pas : ma cécité me renforce, et en aucun cas ne m'affaibli lorsqu'il s'agit de forge.

Stupide humain à la vue étroite... songea-t-il non sans sarcasme.

Grundil prit la bouteille, qui était toujours sur sa couchette, et la vida d'un trait.
D'un autre côté, il a raison. Pensa-t-il à propos du quartier maître. Allons donc récurer ce pont.

Tyr avait attendu en cuisine quelques minutes, visiblement il n'y avait personne, décidant qu'il avait assez perdu de temps, il reprit son chemin à travers le navire. Décidément bien grand ce rafiot, mais pourtant bien vide en cuisine, les voleurs pourraient facilement dérober une bouteille...

Il redescendit des escaliers, se laissant aller d'une passerelle à une autre, empruntant parfois des échelles. Il errait sans but dans le navire à la découverte de diverses pièces. Il tomba sur une pièce garnies d'armes, surement la réserve d'arme des marins. Il ne s'attarda pas trop prêt de cette pièce au risque de paraître hostile.

Repartant sur le pont, il se dirigea vers le pont supérieur voir si il pouvait demander aux marins leurs futurs destinations. Il se dirigea vers le gouvernail, et héla le pilote.

Levant la main pour salué ce dernier, il entama la conversation.

"Ohé, je suis Tyr un des mercenaires engagés par notre employeur commun, sauriez vous me dire où ce navire se rend exactement ?"

[HRP, ne m'oubliez pas cette fois ]

Ils ne purent échanger d'autres mots, car un homme massif, à la peau noire, arrivait sur eux.

« Le rhum est réservé aux soirées et n'est distribué qu'en quantité modérée. Premier et dernier avertissement. Allez voir votre intendant, le gros, là et dites-lui que je vous envoie. Il vous fournira de quoi récurer le pont. »

Il était donc déjà avec le nain, et ils ont volé cette bouteille de rhum! Bah, c'est leur affaire, et je ne pense pas que ce soit lui qui ai fait le coups, il me semble honnête. De toute façon, ils ne nous ont pas informés sur quoi que ce soit à ce sujet. Hooo...

"Je t'aurais bien passé la bouteille, mais mon ami nain s'est éclipsé avec, et de toute façon ça n'a pas l'air d'être apprécié par ici... Pour ton mal de mer, un vieux loup m'a confié qu'il fallait rester au centre du bateau, manger et dormir quand on en ressent le besoin, ça devrait être passé d'ici deux trois jours. Sur ceux, j'ai à te laisser. AH au fait, je m’appelles Fabian"

Baldwin comprit que c'était à lui qu'il s'adressait. Deux ou trois jours, tant mieux, j'avais peur que ça ne dure pendant toute la traversée... Il tendit une main fébrile et serra celle que son compagnon lui tendait.

« Moi c'est Baldwin. Je suis heureux d'avoir fait ta connaissance, et te remercie beaucoup pour ces conseils, que je vais suivre de ce pas. »

Puis il le vit partir en direction des cabines. Allons tester la véracité de ces dires... Il alla donc doucement en direction du centre du navire, où il dénicha un coin pour s'assoir, sans gêner personne. C'est vrai que l'on sent moins les secousses du navire ici. Il regarda autour de lui. Ils sont apparemment tous retournés dans les cabines. Il suivit des yeux le marin qui avait interpelé plus tôt Fabian et qui repartait vers ces occupations, en repensant à cette histoire. Les règles ont l'air très stricts ici, mais on ne nous en a presque pas parlés, j'en discuterais peut être avec le capitaine à l'occasion. L'elfe revint sur le pont peu de temps après, il cherchait apparemment de quelconques objets métalliques à réparer, pour s'occuper. Le tueur arriva également, et il se dirigea aussitôt vers le gouvernail pour parler avec le pilote.

Baldwin ne pouvait plus vraiment observer la mer, situé au centre du bateau, il repartit donc dans sa contemplation du ciel, et dans ses pensées qui dérivèrent vers la Lustrie et le mystère qu'elle représentait pour lui. C'est vrai que je ne manque plus de vomir à tout instants, mais les nausées sont par contre toujours là... Je ne pense même pas pouvoir m'entrainer efficacement dans cet état...

Falko chercha dans tout le navire mais fini par renoncer à trouver ce qu'il cherchait.

Des fois je ne comprends pas la logique de mes semblables...

Il fini par remonter dans sa cabine. Comme il n'y avait personne il en profita pour mettre de l'ordre dans ses affaires. Sa bourse était toujours là avec les pièces u'elle conteanait.
Il faudrait que je trouve un moyen pour la remplire un peux plus qud on sera à terre.
De retour sur le pont il entendit des marins parler du nain qui devait écurer le pont.
Je n'aurais jamais imaginé entendre ça, il a du être "motivé" par un plus fort que lui...
Il apperçu l'impérial qui parraissait mal en point tout à l'heure.
"Alors l'ami, ça va mieux? Je me nomme Falko!"

Baissant les yeux vers le pont, il vit des marins qui parlait du nain devant récurer un peu plus loin. Tien? Je n'aurais jamais pensé cela! Quelle surprise!

« Alors l'ami, ça va mieux? Je me nomme Falko! »

Baldwin s'arracha à son écoute pour se retourner vers son interlocuteur, le jeune bretonien. Il sourit. Il a déjà oublier notre conversation dans la chambre on dirait bien! Il lui répondit, tout en continuant de jeter des coups d'oeil vers le nain.

« Rebonjour Falko, nous nous sommes déjà rencontré dans les cabines, je suis Baldwin. En effet mon état c'est quelque peu amélioré, j'ai suivis les bons conseils de Fabian, l'un des impériaux de ta chambre. Mais les nausées sont toujours là et je ne pense pas encore pouvoir faire grands choses je le craint. »

Fabian fixa son interlocuteur, le gros Kurt, décelant son sourire complice Toi aussi tu as du piocher dans les réserves mon ami, sourire qu'il lui rendit.

"Je m'appelles Fabian, Fabian Strauss."

Bon, Grundil doit être sur le pont, je ferrai mieux d'aller l'aider

Sur ceux, il grimpa les escaliers menant au pont tout en grignotant lentement son repas, de là, il vit le Reiklander à qui il avait du fausser compagnie parler avec le jeune le gamin frimeur Ma foi, il faut bien faire connaissance de toute façon. Il s'approcha d'eux, hélant son homologue., il aiderait Grundil un peu plus tard, le cherchant du regard.

"Héla camarade, ça va mieux on dirait ?"

Se tournant vers le jeune homme, il lui adressa la parole avec le ton qui convient aux nouvelles connaissances.

"Salut, tu dois être Falko je me trompes ? Je suis Fabian."

Falko s'apprêtait à répondre à Baldwin, lorque l'autre impérial arriva.
Il s'enquièra de l'état de son compatriote puis présenta à Falko.

"Salut tu dois être Falko je me trompe? je suis Fabian."
"En effet je suis bien Falko. Mais tu es dans la même chambre que moi il me semble."

Falko réfléchit quelques instants à un sujet de conversation quand il repensa au matrlotq qui lui avait dit ce qui est arrivé au nain.

"Sinon vous savez ce que le nain a fait pour être réduit à devoir récurer le pont? Ça m'étonne de sa part, en général, ses congénères sont assez fières..."

« Héla camarade, ça va mieux on dirait ? »

Cette fois-ci ce fut Fabian qui lui posait la question, il était de retour sur le pont et venait vers eux.

« Oui, tes conseils font effets, j'ai toujours la nausée et encore quelques petite remontées, mais c'est gérable. Je t'en remercie encore. »

Il laissa ensuite ses deux compagnons se présenter l'un à l'autre, avant que le jeune bretonien n'enchaine:

« Sinon vous savez ce que le nain a fait pour être réduit à récurer le pont? Ça m'étonne de sa part, en général, ses congénères sont assez fières... »

Baldwin écouta à nouveau les marins et répondit:

« A ce que j'ai compris, il aurait été prendre une bouteille de rhum dans la cuisine sans l'autorisation du coq, ce qui est vraisemblablement interdit. »

Il tourna son regards vers Fabian:

« D'ailleurs ça m'étonne que tu ne dois pas faire se travail avec lui, étant donné que tu était en sa compagnie à ce moment, tout du moins c'est ce qu'avait l'air de dire le marin.

Il enchaina en souriant:

« Tu as réussi à y échapper? »

Il reporta ses pensées vers le nain.

« Cela m'a également fort surpris qu'il ai accepté de faire se travail, à ce que j'ai appris des autres membres de son peuple, les nains sont très sensibles à ce qui touche leur honneur et leur fierté, et je n'aurais jamais cru qu'il obéirait. »

Il ajouta en riant:

« D'ici à ce que l'on ai bientôt un deuxième tueur nain sur le navire! »

Grundil remonta, et alla trouver Kurt. Il lui demanda :
"Alors, où est donc le matériel ?"

Puis il avisa Fabian, en train de discuter tranquillement avec un autre impérial. Étonné, il rajouta à Kurt :

"Il ne récure pas le pont, lui ?"

Fabian s'était attendu à ce genre de question.

"Hé bien oui, nous avons pris une bouteille de Rhum, et le coq n'a visiblement pas apprécié, bah c'est toujours mieux que de l'eau croupie. Kurt a jugé que porté le repas à notre employeur, Helmut Kurst, était suffisant, un drôle d'oiseau celui-là, il ne sort presque jamais de sa cabine. Pour Grundil, je pense aller l'aider, j'ai quand même bu à cette bouteille moi aussi, et c'est un bon ami. Sur ce, à moins que vous n'aillez quelque chose à me dire, je crois que je devrais aller chercher mon ami à courtes jambes."

-"Ma foi... Vous êtes censés avoir ramené votre équipement ! (Il sourit et fit un geste d'apaisement avec ses mains) ; je suppose que vous parlez d'une arbalète ? Je peux voir si je peux vous en trouver une, mais je ne vous garantis rien. Je vous tiendrai au courant."
-"Merci bien, et s'il le faut, n'hésitez pas à la retenir sur le ma part." Répondit Naeja d'un ton plus calme qu'a son entrée dans la pièce mais avec toujours un soupçons de colère.
D'un signe de tête elle salua Kurt avant de quitter la pièce se dirigeant sur le pont supérieur où elle s'installa à la poupe du navire. Sans prêter plus ample attention aux alentours, elle, sortit sa flute et commença à jouer toutes les musiques qu'elle connaissait les unes après les autres.

Falko en voyant que le sujet du rhum énnervait Fabian changea de convetsation.

"J'espere que nous ferons des escales car je crains que la traversée ne se fasse trop longue. J'ai toujours voulu voir Ulthuan et les elfes en vrai..."

Au même moment l'arabienne arriva sur le pont et commença à jouer.

Qu'est ce qu'elle joue bien! Mais elle doit se sentir seule au milieu des hommes. Pzut-être devrions-nous aller la voir?

Fabian cherchait Grundil du regard sans l'apercevoir, Il doit être à la recherche du matériel nécessaire sans doute, il s’apprêta à dire quelque chose quand le Bretonien changea brusquement de conversation. La rhétorique c'est pas son fort à celui la. Il commençait à trouver le temps un peu long.

"J’espère que nous ferons des escales car je crains que la traversée ne se fasse trop longue. J'ai toujours voulu voir Ulthuan et les elfes en vrai..."

"Nous arrêter chez les elfes ? ça, ça n'étonnerait, je ne sais pas ce qui est prévu, mais nous devrions faire quelques escale en Bretonnie, et peut-être en Arabie, mais chez les Elfes...., Enfin, on peut toutefois demandé à occasion, mais tu devrais demandé à notre ami l'Elfe aveugle, il t'en dira plus... Si il accepte d'ouvrir la bouche du moins..."

Il marqua une petite pause, espérant que Grundil monte enfin sur le pont, pour qu'ils en terminent de cette affaire, mais ne le voyant pas venir, il continua.

"L'un d'entre vous a-t-il une idée en tête pour nous occuper, des dès, des cartes, ou même des osselets ? C'est pas que je ne veux pas m'entrainer mais sur un navire comme celui-ci, la moindre blessure peut vite s'infecter, donc autant laisser nos lames aux fourreaux avant de voir la Terre. "

« Hé bien oui, nous avons pris une bouteille de Rhum, et le coq n'a visiblement pas apprécié, bah c'est toujours mieux que de l'eau croupie. Kurt a jugé que porté le repas à notre employeur, Helmut Kurst, était suffisant, un drôle d'oiseau celui-là, il ne sort presque jamais de sa cabine. Pour Grundil, je pense aller l'aider, j'ai quand même bu à cette bouteille moi aussi, et c'est un bon ami. Sur ce, à moins que vous n'aillez quelque chose à me dire, je crois que je devrais aller chercher mon ami à courtes jambes. »

Baldwin, toujours souriant:

« Ne le prends pas mal, ma remarque n'était en rien méchante ou désobligeante, j'étais juste curieux de connaître la raison. »

Falko enchaina peu après:

« J'espère que nous ferons des escales car je crains que la traversée ne se fasse trop longue. J'ai toujours voulu voir Ulthuan et les elfes en vrai... »

De Fabian de continuer:

« Nous arrêter chez les elfes ? ça, ça n'étonnerait, je ne sais pas ce qui est prévu, mais nous devrions faire quelques escale en Bretonnie, et peut-être en Arabie, mais chez les Elfes...., Enfin, on peut toutefois demandé à occasion, mais tu devrais demandé à notre ami l'Elfe aveugle, il t'en dira plus... Si elle accepte d'ouvrir la bouche du moins... »

Baldwin réfléchit un peu. Je n'avais pas pensé aux possibles escales. Sur Ulthuan ... Je ne sais pas si on s'y arrêtera, si on s'arrête quelque part.

« Je n'en ai aucunes idées pour ma part, il faudrait demander au capitaine, voir peut être qu'à Kurt suffira, pour savoir ce qui nous attends. Mais c'est vrai que je ne serais pas contre des escales moi non plus. »

C'est alors qu'il entendit de la musique se jouer, il vit l'Arabienne qui s'était installée plus loin et caressait sa flute. Elle joue aussi bien que tout à l'heure dans notre chambre. Et visiblement je ne suis pas le seul à le penser. Il n'osait pas bouger de sa place, au centre du bateau, par peur de subir à nouveau son mal de mer de plein fouet, aussi resta-t-il assis à écouter tranquillement. Tant que je reste ici, je ne souffrirais pas trop, enfin par rapports au bastingage, je préfère ne pas bouger. Mais je redoute ce soir lorsqu'on retournera dans les cabines pour dormir...

Fabian semblait chercher quelque chose du regards, très certainement le nain.

« L'un d'entre vous a-t-il une idée en tête pour nous occuper, des dès, des cartes, ou même des osselets ? C'est pas que je ne veux pas m'entrainer mais sur un navire comme celui-ci, la moindre blessure peut vite s'infecter, donc autant laisser nos lames aux fourreaux avant de voir la Terre. »

Baldwin répondit:

« Je n'ai pas vraiment l'habitude de jouer à ce genre de jeu, n'ayant pas eu vraiment l'occasion d'y jouer, et n'aimant pas parier, mais c'est vrai qu'ici je ferais peut être une exception, surtout tant que je serais bloquer au milieu du pont. Mais sans paris dans ce cas. » finit-il avec un sourire.

Il avisa alors le nain, plus loin sur le pont, et en compagnie de Kurt.

« Tien, justement celui que tu cherche se trouve là-bas, avec Kurt, il a d'ailleurs l'air de t'avoir remarquer. En tout cas c'est vraiment très aimable de ta part de vouloir l'aider, je suis sur que peu de personnes ferait pareil dans la même situation. Je suis heureux de t'avoir rencontrer. »

« Je n'ai pas vraiment l'habitude de jouer à ce genre de jeu, n'ayant pas eu vraiment l'occasion d'y jouer, et n'aimant pas parier, mais c'est vrai qu'ici je ferais peut être une exception, surtout tant que je serais bloquer au milieu du pont. Mais sans paris dans ce cas. » finit-il avec un sourire.

Ah, finalement quelqu'un semblait enfin vouloir tuer le temps avec des manières qu'il connaissait, il faudrait juste dénicher de quoi jouer.

"Oui, bien sûr, les paris c'est bon à Terre ou avec les marins, mais pas entre nous, ça va amener la discorde. Et pour Grundil, disons que j'ai une dette envers lui. Sur ce, je dois vous laissez les amis, on se reverra sans doute plus tard."

Il tourna les talons, en faisant un signe à Grundil, et s'approcha de lui.

Grundil, attendant une réponse de Kurt alors que celui-ci finissait sa conversation avec la Noire, aperçu de nouveau Fabian, qui les rejoignait. Ah, tout de même !

"Finalement toi aussi tu es de la partie... Désolé de t'avoir foutu dans ce pétrin, je peux me débrouiller seul, surtout que c'est moi qui est bu le plus !"

Après un moment, comme Fabian restait avec eux, il ajouta :

"Mais si tu insiste, je ne te le reprocherai pas... Bien au contraire !"

Il sourit.

"Je t'en serai d'ailleurs plutôt reconnaissant ! Ta compagnie est bien plus plaisante que les mercenaires du Reikland, je te l'assure !"

Puis il se retourna vers Kurt.

"Alors, ce matériel, on le trouve où ? J'vais pas récurer ce sale pont avec ma barbe, quand même !"

Avec un sourire contrit, Kurt indiqua le matériel au nain. Une telle corvée lui apprendrait certainement à ne plus prendre du rhum à des marins en mer ; ou au moins à ne plus se faire prendre.
Ainsi, la longue traversée débuta et bien vite, les jours se ressemblèrent, s'organisant comme une routine. Les recrues ne voyaient que peu les autres mercenaires, qui semblaient préférer la compagnie de leurs vieux camarades ; le capitaine des mercenaires, Hans Bolhort, s'arrangea pour superviser quelques entraînements et s'assurer que tous sauraient au moins par quel bout tenir une épée ; personne ne vit le marchand Helmut Kurst, même si Fabian se vit assigner le rôle d'apporter son repas devant sa porte, deux fois par jour.
Kurt, pour sa part, continua de faire l'interface avec les marins et de mettre à l'aise les nouvelles recrues ; son rire et ses ragots firent plus d'une fois baisser la tension qui, inévitablement, monte lors d'un tel voyage. Il ne trouva néanmoins pas d'arbalète pour Naeja, message qu'il fit transmettre par l'intermédiaire de Baldwin, pour éviter la colère de la jeune femme.
La journée était donc occupée à s'entraîner, vaquer et aider les marins dans leurs tâches ; la soirée aux jeux et aux histoires, dans l'une des deux cabines.

Plusieurs jours passèrent ainsi, monotones, quand un matin, le capitaine Haegson fut pris à grogner, face au vent, qu'un orage arrivait. L'après-midi venu, les histoires de Kurt quant à la légendaire paranoïa du norse bourru ainsi que le relatif beau temps parvinrent à rassurer les mercenaires. Néanmoins, à la nuit tombée, les prédictions du capitaine s'avérèrent exactes.


---


La nuit était bien entamée pourtant personne ne pouvait dormir. Dehors, les marins luttaient contre la tempête ; dans leurs petites cabines, les mercenaires tremblaient en attendant que la colère des éléments ne passe - ou qu'elle les emporte rapidement au fond. Seul l'elfe aveugle n'était pas dans sa cabine, ayant préféré s'isoler, craignant - ce qui n'était pas incompréhensible - de régurgiter sa maigre ration du soir. Il était parti depuis une bonne heure déjà, mais cela n'étonna personne outre mesure. Il y avait sans doute quelque chose qui n'allait pas avec les rations, car il s'était rarement passé un soir sans qu'au moins une personne sur le navire se trouve pris de douloureux maux de ventre.
Dans les escaliers, des bruits de pas se firent entendre ; lourds et maladroits, puis un fracas. C'était Kurt qui venait les voir et était tombé. Il se releva et afficha un sourire gêné.

"Bon, vous tenez le coup là-dedans, on dirait. Et vous ne dormez pas. Voila qui tombe bien. J'ai besoin de trois personnes avec moi pour aider sur le pont. Il semblerait qu'il y ait deux blessés à ramener à l'intérieur."

Sur ces mots et sans attendre de savoir qui se portait volontaire, le gros intendant entreprit de remonter les escaliers, tâche rendue difficile par les mouvements du navire balloté par la tempête.




[HRP : Trois volontaires donc ; je vous laisse vous débrouiller pour déterminer qui suit Kurt et qui reste dans la cabine pour le moment.]

Au-dehors, la tempête faisait rage. On entendait seulement le bruit de diverses objets mus par le tanguage du navire. Les mercenaires ne parvenaient pas à s'endormir et s'ennuyaient ferme dans les cabines.

Depuis ces derniers temps, le voyage était plutot monotonne, mais pour une fois qu'il se passe quelque chose, nous sommes enfermés ici...

Kurt entra brusquement dans la pièceet demanda trois ontaires pour aider sur le pont.

Enfin un quelconque occupation, je vais pouvoir me dégourdir les jambes

Falko se porta volontaire et suivi le chef de l'équipe jusque sur le pont.

L'orage grondait dehors, la tempête secouait le navire, tous réunis dans la cabine. On était un peu à l'étroit même pour un nain. Jusqu'à ce que Kurt vienne les voir.

"Bon, vous tenez le coup là-dedans, on dirait. Et vous ne dormez pas. Voila qui tombe bien. J'ai besoin de trois personnes avec moi pour aider sur le pont. Il semblerait qu'il y ait deux blessés à ramener à l'intérieur."

Falko c'était déjà mis en route suivant Kurt.

Mhh donner un coups de main aux marins pour éviter de sombrer, on va faire ça c'est mieux que de rester dans cette cabine.

Il s'adressa aux autres.

"Je vais aider les marins pour ne pas qu'on sombre dans ses eaux salés, le ciel peut bien s’abattre sur nos têtes, j'essayerais de garder le navire à flot avec tous mes moyens ! L'un de vous nous suit ?"

Il prit le chemin du pont, à peine arrivé il fut trempé de pied en cape. Mais cela ne l'arrêterait pas, il en avait l'habitude depuis des années ça ne gâcherait en rien son travail.

Contrairement à ce qu'avait dit Fabian, le mal de mer de Baldwin ne se calma qu'après une semaine de voyage et non trois jours. Une semaine pendant laquelle il ne mangea et ne but pas beaucoup, passant la journée au milieu du pont à regarder le ciel ou à parler avec ceux qui venaient le voir, et la nuit allongé sur son lit, malade. Il était fatigué, mais heureux lorsque ce calvaire cessa enfin. Il put ainsi reprendre son entrainement journalier, comme de participer à ceux supervisés par Hans Bolhort, leur capitaine. En plus de cela, et lorsqu'il n'était pas sollicité pour donner un coups de mains, Baldwin rattrapa le temps perdu et tenta de faire connaissances avec les autres membres du groupe, d'essayer d'en apprendre plus sur leur peuple pour certain, et bien sur poser toutes une foule de questions, comme à son habitude. Kurt lui avait entre-temps demandé de transmettre à Naeja qu'il n'avait pas réussi à mettre la main sur une arbalète, ce qu'il accepta sans problèmes. Après l'avoir trouvé il s'était avancé vers elle:

« Bonjour! Excuse moi de te dérangé, mais Kurt m'a demander de te faire passer un message. Il a fouillé dans la réserve d'armes de notre compagnie suite à ta demande, mais n'a malheureusement découvert aucunes arbalètes à te donner. C'est bien dommage d'ailleurs, j'aurais aimé voir si tu est aussi habile au tir qu'avec ton instrument, ce qui m'en a tout l'air. »

Il ajouta avant de repartir dans ses occupations:

« Si j'en trouve une lorsqu'on sera sur terre, je t'en ferais volontiers cadeau! »

Plusieurs jours passèrent encore dans la routine. Jusqu'au moment où une tempête éclata. Tout le monde étaient coincés dans les chambres à essayer de dormir en vain, y compris Baldwin. Même si son estomac s'était habitué au mouvement du bateau en temps normal, il ne supportait pas cette tempête, et Baldwin était de nouveau malade. C'est encore pire que la dernières fois... Seul l'elfe était absent. J'espère que tout ira bien pour lui. C'est alors qu'il entendit des bruits de pas, puis une chute, avant que Kurt n'arrive.

« Bon, vous tenez le coup là-dedans, on dirait. Et vous ne dormez pas. Voila qui tombe bien. J'ai besoin de trois personnes avec moi pour aider sur le pont. Il semblerait qu'il y ait deux blessés à ramener à l'intérieur. »

Il partit tout de suite après, tant bien que mal avec les secousses du navire. Baldwin réprima une remontée. Mes nausées sont horribles, mais il est hors de question que je laisse des hommes blessés en danger de mort là haut. J'y vais! Il descendit donc de son lit, avec la ferme attention de lutter contre son mal de mer et d'aller aider les blessés avec les autres.

Fabian dormait difficilement, suffoquant dans sa cabine, il était surtout exténué par la mauvaise nourriture qui mettait tout le monde à cran. La nuit promettait d'être longue avec l'orage, mais Kurt vint les interrompre, des marins se seraient blessés à cause de l'orage. Il vit le Bretonien et le nain roux partir prêté main-forte à Kurt avant même qu'il n'est eut le temps de bouger, ça lui éviterait de se tremper. Il regarda quand même qui d'autre se joignait à ses deux camarades de chambre, et il vit Baldwin, le Reiklander Lui par contre, je sais pas si c'est une bonne idée, ses nausées ne se sont passées qu'après une semaine, il a vraiment pas le pied marin, il faut qu'il fasse attention..

il bailla lourdement, et ses yeux étaient lourds, toutefois il doutait de trouver le sommeil. Il n'était plus que deux dans les cabines, s'était peut-être l’occasion pour faire plus ample connaissance avec l'homme aux livres.

"Dites-moi, ne seriez-vous pas originaire de Talabheim par hasard ?"

Si il se montrait peu loquace, il irait voir son ami grundil, au fil du temps, il appréciait de plus en plus ce nain, et il pourrait certainement discuter en cette soirée agitée.

Les journées passaient sur le navire et se ressemblaient, bien que de rare séance d'entrainement avec Hans vinrent briser la monotonie. A part cela, Naeja était la plupart du temps cloitrer dans sa cabine à jouer de ses instrument. Elle tuait aussi le temps en lançant ses dagues contres le plafond de sa cabine.
Au niveau de ses compagnons de voyage, la jeune femme n'avait fait aucun effort pour ouvrir la conversation, s'isolant ainsi presque totalement du groupe et cela au final lui convenait que très bien.

Un jour, ou bien était ce une nuit? L'impérial qui partageait sa cabine était venu lui apporter un message de la part de Kurt. Ce dernier lui faisait savoir qu'il n'avait pas trouver l'arbalète qu'elle lui avait demandée. Pour toute réponse elle se contenta de hausser les épaules et adressa un bref signe de tête comme remerciement à Baldwin.
« Si j'en trouve une lorsqu'on sera sur terre, je t'en ferais volontiers cadeau! »
L'arabienne jeta un regard de surprise à l'impérial avant de secouer le tête comme si cela lui importait peu. Le mercenaire était déjà repartit à ses occupations sans lui laissé le temps de répondre.

Plusieurs jours passèrent encore, sans que Naeja ne fasse d'effort pour s'intégrer dans le groupe et sans que rien de bien intéressant ne se passe. Puis le galion fit prit dans un violente tempête et Kurt vint chercher trois volontaires pour aider sur le pont. Comme sa présence n'était pas désirée en un tel lieu, la jeune femme ignora la demande au contraire de l'humain de sa cabine et ainsi qu'un homme et le nain de la cabine a côté. L'elfe étant étrangement absent, la jeune femme se retrouvait seul avec un nain.

La tempête faisait rage et les trois recrues sorties le ressentaient cruellement : le simple fait de se mouvoir requérait toute l'attention et tous les muscles disponibles. Kurt ne s'en sortait pas trop mal, cependant et il conduit les trois au Capitaine Sven Haegson. Celui-ci grogna et cria, pour couvrir le déluge :

"Ah, 'sont là. J'ai un gus qui est tombé du mat, il est vers la proue. Transportez-le à l'intérieur et occupez-vous de lui. Kurt, tu vas m'chercher Hans, il va p'tet m'être utile."

Alors que Kurt s'éloignait, Haegson rappela Baldwin.

"Avant d'aller aider c'pauvre marin, redescendez dans vos cabines et dites aux autres qui y sont d'aller à la cale et d'en remonter des barils de rhum et des provisions, mes gars vont en avoir besoin."

Ils arrivèrent sur le pont balayé par les vents avec devant eux Kurt qui avançait plutôt bien sur ce pont trempé et soufflé par la tempête. Tyr s'en sortait plutôt bien aussi étant plus petit et robuste que les hommes le vent avait moins de prises sur lui. Il emmena les trois comparses au Capitaine Sven qui cria tout poumon :

"Ah, 'sont là. J'ai un gus qui est tombé du mat, il est vers la proue. Transportez-le à l'intérieur et occupez-vous de lui. Kurt, tu vas m'chercher Hans, il va p'tet m'être utile."

Tyr ne gâcha pas son temps et sa voix à répondre au Capitaine et se mit directement en direction de la proue pour aller secourir le marin. Il luttait contre ce pont trempé plus que contre le vent. Le bateau étant en mouvement constant balayer par les vagues, ça glissait assez pour envoyer le plus brave des marins par dessus bord. Il fallait être sur de ces pas pour ne pas en perdre trois à reprendre son équilibre.

Sacré vent qu'il y a là, il fait pas bon être une grande perche face aux vents de la tempête !


Il arriva près de la proue et chercha des yeux le blessé.