[RoleP] A l'autre bout du monde

L'humain réfreina visiblement une pulsion négative, peut être avait il mal pris ce que Tyr avait dit. Ce dernier essayerait de faire plus attention pour ne pas trop vexer les humains avec ses paroles.

"Il se trouve que je n'ai que peux d’expérience par rapport à vous dans ce noble art qu'est le combat, c'est pourquoi j'accepte volontiers votre offre."

Tyr grommela dans sa barbe, avant de reprendre.

"Bien le géant blond, tu manies l'épée et moi la hache, il serait donc pas bien malin de te faire faire les mêmes mouvements que les miens toutefois il reste quelques bases communes. Prend tes marques sur l'équilibre, mets toi en position d'appui pieds écartés, épée dans une main, l'autre main en balancier pour compenser."

Il désigna un peu les emplacements des membres pour être bien placé. Laissant toutefois l'humain trouvé son équilibre, ce qui ne s'avérait pas forcement des plus faciles avec le tangage du navire. Tyr continua ainsi à donner quelques conseils sur la position de combat la plus adaptée.

Grundil considéra l'offre de l'humain. Bien, c'est c'occasion de se faire des alliés dans la place, je ne dois pas la rater. Il lui répondit donc d’une voix bourrue :

« Je bois d’abord, et on parle après. Si tu veux des réponses, suis-moi, je vais chercher du rhum. »

Il monta les escaliers, l’homme derrière lui. Arrivant sur le pont, il se laissa guider par l’odeur de lard et arriva dans une pièce, d’où venait l’odeur, où un homme, sûrement le coq, travaillait.

Le Nain mis les pieds dans le plat et lança de but en blanc :

« Eh l’humain ! Pour prendre du rhum, c’est ici ! »

[HRP]Oui, Wolfen, j'ai demander pour pouvoir bouger Vavaaaa.[/HRP]

Baldwin s'accouda au bastingage, restant là à observer la mer et Marienburg qui s'éloignait, et à attendre, malade. C'est la première fois que je sors des frontières de l'empire... Ses pensés dérivèrent sur sa famille, car il avait l'impression qu'il ne reverrait jamais les siens en partant ainsi. Bien sur que je vais les revoir! Et ce sera avec les souvenirs de toutes les merveilles et les connaissances que je découvrirais en Lustrie, ou ne serait-ce même que pendant le chemin! Le jeune homme était maintenant pâle comme un mort, et les nausées commencèrent. Ce n'est qu'un mauvais moment à passer, ce n'est pas le mal de mer qui gâchera mon plaisirs!

Il vit différents membres du groupe sortir des cabines et vaquer à leurs occupations. L'arabienne était installée contre le garde de corps, à regarder également la mer, apparemment perdu dans ces pensées . Le tueur nain aux cheveux roux c'était placé dans un espace dégagé du pont, et commençait à s'exercer. Je n'ai jamais vu un nain se battre, du moins avec ces armes, ni leur méthodes d'entrainements, il ne faut pas que je rate ça. Il remarqua également du coin de l'oeil son compatriote de l'Empire, il avait l'air chétif, on aurait dit un érudit. Il me ferait presque penser à un magicien. Ce dernier observa quelques temps les marins avant de se plonger dans l'un de ces livres. Je me demande quel genre de livres ce sont.

Baldwin reporta à nouveau son intention sur le nain, il venait d'être rejoins par le jeune bretonien Falko, qui avait l'air d'être intéressé par l'entrainement. Ce qu'ils firent finalement ensemble. J'aurais bien aimé les rejoindre... mais il me faudra mettre mon mal en patience. L'elfe Valar Helnandor passa entre temps sur le pont, précipitamment. Baldwin soupira. Toutes les nouvelles recrues, dont il faisait parti, étaient intrigantes, il pourrait apprendre quelque chose de presque chaque membres, même si c'était les nains et surtout l'elfe qui attirait son attention pour le moment.

Il n'y avait que deux recrues qui n'étaient pas sur le pont. Le premier était l'autre nain, celui avec qui il partageait sa chambre. Baldwin se mit à sourire. En tout bon nain, il doit certainement être à la recherche d'une boisson alcoolisée! En ce qui concernait le deuxième, il n'avait aucunes idées d'où il pouvait bien être. Il est sans doute encore dans les cabines, à moins qu'il soit avec le nain. Une vague se fracassa sur la coque du bateau en dessous de lui, les mouvement en résultant lui retourna l'estomac. Si bien que son repas fraîchement avalé finit dans la mer... Il doit bien avoir au moins une personne qui pourrait m'aider sur le bateau... il faut que je cherche... Le mal de mer le rendait comme dans un état second, sa tête était quelque peu brouillée.

Le nain commença par lui donner quelques conseils sur sa position:

"Bien le géant blond, tu manies l'épée et moi la hache, il serait donc pas bien malin de te faire faire les mêmes mouvements que les miens toutefois il reste quelques bases communes. Prend tes marques sur l'équilibre, mets toi en position d'appui pieds écartés, épée dans une main, l'autre main en balancier pour compenser."

Le fait qu'il l'appel le géant blond ne choqua pas Falko outre mesure, il était habitué à ce genre de railleries depuis son enfance. Les positions que lui montrait le nain étaient très différentes de celles de son ancien maître d'arme.

Je n'en dirai rien au nain mais il faut que je trouve un bouclier, je suis habitué à me protéger avec mon bras gauche et cela me fait horriblement défaut...
Peut-être y aura-t-il des escales en Ulthuan ou dans des ports humain avant que l'on entre réellement dans les jungles profondes de Lustrie.

[HRP]fera-t-on des escales?

Fabian avait suivit le nain sans broncher et ne remarqua aucune de ses remarques, bien qu'il se fit appeler L'Humain. Il chercha des yeux le Coq, prêt à lui demander si ils pouvaient prendre une bouteille de Rhum pour lui et son camarade nain.

Il s'approcha d'ailleurs de ce dernier, parlant à voix basse.

"On prend une bouteille et on remonte sur le pont voir la fin de la journée ? nous serons plus à l'aise pour fumer. Ah, et au fait, je m’appelles Fabian, et toi?"

"On prend une bouteille et on remonte sur le pont voir la fin de la journée ? Nous serons plus à l'aise pour fumer. Ah, et au fait, je m’appelle Fabian, et toi?"

Voyant que le coq serait était un peu trop occupé pour leur répondre et n’ayant pas que ça à faire, Grundil prit une bouteille de rhum et retourna sur le pont, suivi de Fabian. Il s’accouda sur le bastintage, enleva le bouchon de la bouteille et s’enfila une bonne gorgée. L’alcool coula dans sa gorge, provoquant un picotement agréable. Il sourit à cette sensation. Ah, ces humains, ils ne sauront jamais faire de vrais alcools…

« Et ils osent appeler ça de l’alcool fort… »

Il passa la bouteille à Fabian, et tourna son attention vers lui.


« On m’appelle Grundil Poing de Pierre. Mais Grundil me suffira, jeunot. Donc tu voulais ma pipe et du tabac, c’est cela ? »

Lui passer du tabac, ça va encore… Mais là ma pipe… D’un autre côté ça pourrait m’arranger. De toute façon, qu’ai-je à perdre ? Il ne peut pas me la casser… Ça passera pour cette fois.
Grundil lui passa donc sa pipe et son tabac.

« Tiens, ça ira pour cette fois. Mais par contre, la prochaine fois, il te faudra une pipe. »

Le nain réfléchi un instant avant de continuer.

« Si tu en veux une, donne-moi un couteau et un bout de bois et je pourrais t’en fabriquer une. Ça fait partie des premières choses qu’on apprend, chez nous. Alors, que veux-tu savoir ? »

Fabian bu une gorgée de la bouteille de Rhum, il était fort, amer et sucré, en bref difficilement buvable pour tout Terrien peut habitué au taverne de bas-fond dont ce genre d'alcool coulait à flot, ce qui n'était pas son cas. Il tira également quelques bouffée sur la pipe du nain, le tabac lui brûlait la gorge, mais le gout était exquis Un tabac de rare qualité

"Merci pour ton tabac, il est vraiment excellent, une fois à terre, je promets de t'en offrir. Sinon, j'espérais profiter de cette occasion unique faire un peu connaissance, tu as l'air un des plus capables et des plus agréables de cette compagnie. je suis mercenaire depuis toujours, j'ai parcours presque tout l'empire et même une partie de la Bretonnie, mais je n'avais jamais rencontré de représentant de ton espèce, et c'est un grand honneur pour moi de t'avoir à mes côtés. Peux-tu me raconter un peu l'histoire de ton peuple ? Je serai vraiment intéressé d'en savoir plus."

Puis, regarda fixement l'horizon, il se dit que ce voyage était une aubaine, il partait à la découverte d'un monde nouveau, qu'importe si la Mort l'attendait au bout du chemin, il était heureux. Sous les rayons du soleil couchant, nous quittions l'Ancien Monde..

Valar soupira. Il se rappelait ces quelques vers appris lorsqu'il était enfant. Doucement, il se mit à en fredonner les paroles alors qu'il sentait le soir approcher.

"Le Créuscule doré au loin s'est affaissé,
Asuryan aux ténèbres de Mirai nous a abandonné,
Laissant derrière lui dix milles étoiles, héritières de Sa lumière,
Qui seules face aux ombres se sont dressée.

Depuis lors la guerre fait rage sous l'oeil de la Mère,
A jamais Ses larmes se sont cristallisées,
Alors que ses enfant défendaient le monde,
Déchaînant un pouvoir sans pareil face aux hordes immondes,
Venues des confins de l'univers.

Aujourd'hui, les étoiles par milliers se sont effacés,
Et leur sainte lumière s'est estompée.
Mais temps que la lueur d'une seule d'entre elle brillera sous le ciel
Aux mains des démons le monde ne sera pas tombé."

Je ne verrais plus jamais les étoiles, songea amèrement Helnandor.

Puis d'un seul coup, il se redressa. Bien sûr que tu ne reverra plus jamais l'éclat d'Asuryan. Seul la flamme de l'Autel de Vaul vit dans ton coeur.

Estimant qu'il s'était laissé suffisamment aller à un sentimentalisme inutile, le prêtre de la forge endurcis son esprit et décida que la meilleure manière d'oublier était d'exercer son corps. Les nobles arts de Vaul requéraient une force physique importante, et une endurance difficile à atteindre pour un elfe.

Se détournant de l'odeur de sel et du roulis des vagues, Valar entrepris de retraverser le pont, tout ses sens à l'affut. Il entendit les éclats d'une conversation entre le mercenaire et le nain à l'odeur respirable. De l'autre côté du pont, c'était le jeune freluquet qui s'exécrait aux côtés du tueur. Il n'a pas l'air mauvais, du moins si l'on en crois les commentaire du barbe-longue et le fracas des armes.

Redescendant droit aux cabines, Helnandor s'empara de son lourd marteau rituel et entrepris de chercher quelqu'un apte à lui donner du travail en rapport avec ses capacités. Après tout, il y avait toujours un bout de ferronnerie usagé à réparer, sur un navire tel que celui-ci.

Aussi vrai que l'animation du pont et les combats avaient laissé de marbre Kaspar était-il vrai que le chant de l'elfe l'avait interpellé. Le chant, a cappella, incompréhensible, était d'une beauté rare, et l'avait enveloppé d'une sourde mélancolie. Kaspar avait relu à plusieurs reprises le même passage de son ouvrage, en vain. Toujours rappelé à l'ordre par la mélodie envoûtante et entêtante. Et maintenant que le chant était terminé, maintenant que l'elfe s'en était allé, la lecture paraissait fade.

Le soleil était haut, et derrière la château de poupe se distinguait encore nettement Marienburg. Mais la cité s'éloignait. Sans doute suivraient-ils la côte un sacré moment avant de prendre le large pour de bon. Peut-être même verrait-on les Terres Arides avant de traverser l'océan. Qui sait, peut-être le programme des joyeusetés consistait à déposer chez elle l'Arabéenne, puis de filer sur la légendaire Ulthuan déposer le chanteur aveugle, avant pourquoi pas de faire un tour dans les grands maelströms du Nord, de rentrer dans l'un d'eux, en ressortir sur les côtes de Cathay, faire le plein de soie, et enfin d'arriver en Lustrie. Qui sait ? Qui sait. Ils auraient des semaines de voyages devant eux de toute manière. Au moins.

Kaspar referma avec force son livre, tel qu'il évitait de le faire dans sa bibliothèque : ça faisait voler la poussière. Mais ici, il pouvait le faire. Kaspar se releva avec lenteur, puis se dirigea vers sa cabine, manger un morceau.

Kaspar s'affala sur sa couchette, puis attrapa son pain et sa viande séchée, et commença à mâcher ce qu'il aurait appelé seulement quelques heures avant un morceau de cuir salé.

Kaspar Mohr -

Tyr donna la leçon au grand blond durant l'heure qui suivit tout en continuant son entrainement. Il voyait autour de lui les marins et mercenaire s'afférer à diverses tâches.

Les marins faisaient leur possible pour manœuvrer le navire à pleine allure, filant au travers de la mer, brisant les vagues. Le navire serait surement bien magnifique vu de l'extérieur, autant que pouvait l'être les navires humains bien sur.

Tyr aillant finit son entrainement il décida de mettre fin à ce dernier pour aller explorer le navire, afin d'être plus apte à connaitre les recoins du navire, pour en déterminer les meilleurs coins pour être tranquille, ou se reposer en toute quiétude hors de ces petites cabines qu'on leur avait désigné.

"Mhhh, je pense qu'on peut s'arrêter là, tu es plutôt débrouillard, je ne serais pas mécontent de t'avoir dans le dos pour protéger nos arrières en cas de combat. J'ai finit mon entrainement pour ma part je te laisse continuer si tu le désires, je m'en vais à la visite du navire pour le moment."

Et ainsi Tyr pris le chemin des escaliers pour redescendre dans le navire chercher de nouveaux endroits. Il commença par redescendre dans les cabines pour chercher sa ration de lards séchés et de pains. Puis il pris un chemin différent se laissant guider par son odorat pour trouver le chemin des cuisines. Il prit plusieurs escaliers pour s'y retrouver, arrivant enfin prêt des cuisines, il attendit de voir si il y avait un chef de cuisine.

[HRP : Une intervention d'un MJ ne serait pas de trop pour savoir ce qu'il va m'arriver en cuisine ]

Grundil, voyant l’humain avaler difficilement le rhum, ne put retenir un petit sourire, qui fut heureusement caché par sa barbe. Fabian tira également sur la pipe du Nain, et dut d’ailleurs apprécier, car il enchaîna :

"Merci pour ton tabac, il est vraiment excellent, une fois à terre, je promets de t'en offrir. Sinon, j'espérais profiter de cette occasion unique faire un peu connaissance, tu as l'air un des plus capables et des plus agréables de cette compagnie. Je suis mercenaire depuis toujours, j'ai parcours presque tout l'empire et même une partie de la Bretonnie, mais je n'avais jamais rencontré de représentant de ton espèce, et c'est un grand honneur pour moi de t'avoir à mes côtés. Peux-tu me raconter un peu l'histoire de ton peuple ? Je serai vraiment intéressé d'en savoir plus."

Grundil sourit, cette fois de façon visible, au compliment du jeunot. Il s’empressa de répondre :

« Et oui, j’ai combattu pendant 50 ans pour le comte du Reikland… J’y ai traqué, et tué beaucoup de mutants là-bas… Et je n’en suis pas peu fier. Tu peux être sûr de pouvoir me faire confiance pendant les combats. »

Grundil marqua une pause, en profitant pour reprendre la bouteille, avalant deux longues gorgées avant de la redonner à Fabian. Entamant son récit, le regard du Nain se perdit dans le lointain.

« Alors comme ça tu veux en apprendre sur l’histoire de mon peuple ? Hum, ça ne va pas être facile… Je vais tâcher de faire court.
« Nous sommes les descendants des trois dieux ancestraux : Valaya, Grungni et Grimnir, et nous commencions à coloniser les Montagnes du Bord du Monde il y a plus de quatre-mille ans avant la naissance de votre héros, Sigmar. Grungni nous enseigna l’art des runes, des métaux et de la pierre, tandis que Grimnir nous appris le combat. Alliés aux Elfes, nous avons repoussés la toute première des incursions chaotiques, permettant à votre race de continuer son existence… et nous vous avons toujours protégés par la suite.
« Mais vins l’époque de la trahison des Elfes. Ceux-ci tuèrent de nombreux Nains, et, lorsque notre vénéré Haut Roi Gotrek Brise-Étoiles envoya un messager de paix en Ulthuan, les Elfes lui coupèrent la barbe, l’affront suprême pour nous nains. Il n’y avait pas d’autre issue que la guerre, et, au bout de plusieurs années de combats incessants Gotrek Brise-Étoile tua l’ancien Roi Phénix en combat singulier et prit sa couronne en guise de réparation, après avoir rasé toutes les cités elfiques du Vieux Monde, à part celle des Elfes Sylvains, qui habitent toujours en Athel Loren.
« Peu après, la seconde incursion du Chaos survint et de nombreux tremblements de terre mirent à genoux nos forteresses, qui subirent les assauts des Peaux-Vertes et des Skavens. Plusieurs tombèrent, mais maintenant, nous ne reculons plus, et commençons même à gagner du terrain.
« D’ailleurs, il y a deux-mille-cinq-cents ans de cela, Sigmar votre « dieu » sauva un jour notre Haut Roi, ce qui scella l’alliance entre nos deux races, qui dure encore aujourd’hui et à apporter de nombreux profits à nos deux races depuis lors.
« Par exemple, c’est grâce à nous que vous devez votre survie face à l’assaut des armées d’Archaon : sans nous, les armées de son héraut, Vardek Crom, auraient pris toutes vos armées à revers et les auraient balayées comme de rien. Mais c’était sans compter sur les Nains : nous avons stoppé et battu Vardek Crom avant même qu’il n’arrive sur vos terres. Je le sais très bien, car mon père et mon grand-père y étaient et ils n’ont eu cesse de me raconter cette mémorable bataille…
« Voilà un bref aperçu de notre histoire… Mais tu ne parles pas beaucoup, toi ! Qu’as-tu à me dire sur ta personne ? »

Fabian écouta avec politesse, il savait que les Nains étaient très fiers de leur histoire et de leur fait d'arme, il ne tint donc en aucun cas rigueur des exagération possibles du nain, d'ailleurs, il appréciait réellement le récit. Il n'était pas un grand passionné d'histoire, mais son camarade de beuverie se révélait être un bon auditeur, et quelqu'un de franc de surcroits, peut-être rancunier, il semblait haïr les Elfes pour des actes que leur ancêtres avaient commit sur ses ancêtres, ancêtres qu'ils n'avaient certainement jamais connu. Néanmoins, il s'en moquait, cela ne le concerné pas, lui, simple humain ne pouvait comprendre l'ensemble des tensions entre ces deux races, un Elfe lui aurait certainement dit la même chose à propos des nains. Ce qu'il savait, c'est que l'histoire des nains et des Hommes étaient très liés, et les deux races semblaient être amies, de plus, les nains semblaient avoir le gout des bonnes choses et visiblement, il savait comment s'en servir, c'est tout ce qui lui importait. Il remarqua le sourire du Nain, il se connaissait peu, mais il serait peut-être ami dans un futur proche.

Il rendit sa pipe au nain, lui tendant également la bouteille de Rhum.

"Et bien, je ne suis qu'un simple mercenaire originaire de Nuln, ma mère est morte quand j'étais encore jeune, c'est mon père qui nous a élevé, mon frère et moi, c'est un brave homme qui passe des jours heureux dans un des quartiers résidentiel de la ville. Je me suis vite lassé de ma vie de citadin, j'ai pris mes affaires et je suis parti. J'ai parcouru presque tout l'Empire, et même une partie de la Bretonnie ; puis j'ai atterrit à Marienburg, là où tout les gens comme moi finissent je penses. Et désormais me voilà, buvant du mauvais Rhum avec toi tout en voguant vers des lieux inconnus. Qui sait, peut-être trouverons nous un nouvel alcool à boire une fois à Terre. "

Grundil hocha la tête après que Fabian eu terminé son récit. Comme celui-ci lui tendait sa pipe et le bouteille, il les prit, et se faisant murmura doucement :

"Alors comme ça ne suis pas le seul à ne pas avoir eu la chance de bien connaître sa famille..."

Il fuma un peu de tabac, but une ou deux goulées, mais tout lui paraissait fade à présent. Il fronça les sourcils alors qu'il se replongeait dans son douloureux passé. Au bout d'un moment, il secoua la tête pour se reconcentrer et se retourna vers l'homme, se détachant du bastintage.

"Eh bien, c'était un honneur que de te rencontrer, Fabian, mais j'ai besoin d'être seul un moment. Je vais dans ma cabine. Passe une bonne soirée, et une bonne nuit."

Et il tourna les talons, descendant les escaliers et prenant son repas avant d'entrer dans la chambre pour s'asseoir sur sa couchette, mangeant le pain et le lard, remuant ses pensées.

Au bout d'un moment, lorsqu'il eu fini son repas, il s'allongea, espérant que le sommeil pourrait lui apporter l'oubli. Je n'aurai pas dû lui demander ça... Ça m'aurait éviter de ressasser ce qui aurait dû être à jamais oublié... Et il s'endormi, d'un sommeil vigilant, une main sur son arme et l'autre sur sa bourse.

Grom'

Le nain était troublé Aurais-je dis quelque chose qu'il ne fallait pas ? Il avait eut à peine le temps de le remercier qu'il tournait les talons et partait d'un pas rapide en direction des cabines. à l'avenir, j'éviterai les question concernant son passé. Fabian contempla encore un peu le l'horizon, L'air marin lui faisait du bien, et malgré que le Nain était parti avec la bouteille, il se sentait bien. Il mangea son repas lentement, observant son compatriote du Reikland accroché au bastingage, visiblement malade. Le grand blond semblait toujours s'exercer à l'épée, il aurait pu aller lui proposer de jouer, mais il n'avait pas le sentiment d'être dans son jours de chance. Il s'approcha donc du Reiklander, se disant qu'il pourrait peut-être l'aidé, et que se serrait une bonne occasion pour faire connaissance.

"hey la camarade du reikland, tout va bien ?"

Après avoir longuement observée Mariemburg s'effacer peu à peu à l'horizon, Naeja reporta son attention sur les activités au bord du navire, a part le nain à la crête orange et la barbe blonde semblant s'entrainer elle ne remarqua rien de bien intéressant. Elle observa alors l'entrainement, se demandant si elle pouvait apprendre quelque chose elle aussi, mais elle se rendit bien vite compte que c'était inutile.
J'apprendrais rien en les observant, les deux dagues que j'utilise sont bien trop différentes dans leur utilisation. Par contre je peux peut être voir certaine de leur habitude de combattant, juste au cas où.
Toutefois, avec le peu d'expérience de combat au corps à corps qu'elle avait, elle ne décela aucun défaut dans les mouvements de ces nouveaux compagnons. Elle soupira puis reporta son attention aux alentour et remarqua la grande asperge qui lui servait maintenant de camarade de cabine. A en juger par son teint pâle, il ne devait pas très bien supporter le roulis.
Et ben, ça commence bien pour lui! Pensa t'elle, tout en s’approchant pour voir si elle pouvait l'aider d'une manière ou d'une autre. Mais au dernier moment elle se ravisa et se dirigea vers sa cabine tout en prenant au passage un morceau de viande séché. Elle y retrouva le nain endormi, et monta sur sa couche en essayant de faire le moins de bruit possible. Une fois allongée elle avala sa nourriture tout en repensant à la situation.

Avec un peu de chance, ce navire va faire escale en Arabie, mais pourrais-je vraiment quitter le Funduk? Et si ce n'est pas le cas comment pourrais-je être utile à ce groupe? Car c'est pas avec mes dagues et mes instrument que je serais d'une grande aide en cas de combat? Peut être devrais je demander au nain à la crête rouge de m'apprendre le maniement d'autre armes?
La jeune femme repensa alors à ces innombrable voyages sur les routes de l'empire, l'un d'entre eux lui revint en mémoire. C'était celui où elle, contre le voyage elle avait servit de garde. Le marchand lui avait même prêter une arme de distance qu'elle n'avait jamais vue auparavant. Après de rapides séances d'entrainement elle avait acquit une compétence d'utilisation de l'arme correcte, ce qui s'était montré utile lors des embuscades sur la route. Naeja ne se rappelait plus du nom, mais c'était un arc monté sur un fut en bois et lançant des projectile lui étant propre.
Peut être pourrait elle mettre la main sur un exemplaire.

Baldwin était toujours accoudé au bastingage, à observer le tueur et le bretonien dans leur entrainement. C'est alors que les deux absents arrivèrent, le nain en premier, ce dernier tenant une bouteille de rhum à la main. Le jeune homme fit un sourire, qui s'effaça rapidement à cause de ses nausées. Je ne me suis pas trompé. Il était suivis par le jeune impériale, le dernier des humains du groupe qu'il n'avait pas observé. Il semblait du même âge approximativement que lui, mais avec les cheveux noirs plus longs que les siens et une moustache naissante. Il a l'air d'un voyageur lui aussi, et sachant également utiliser ses armes. Le nain, quand à lui, ressemblait aux quelques autres nains qu'il avait eu la chance de rencontrer, avec ces cheveux châtains coiffés en une longue natte et sa barbe. Mais il semblait être aussi riche que Baldwin, du moins en voyant la qualité de ses affaires, et ces bracelets en or.

Il les suivit du regards pendant qu'ils allaient s'installer eux aussi sur le bastingage. Ils fumèrent du tabac dans la pipe du nain, et buvèrent ensemble la bouteille de rhum. Ils ont l'air de bien s'entendre. Ils entamèrent alors une discutions. Baldwin détourna son intention d'eux, pour la tournée vers la chanson que l'elfe s'était mis à fredonner. Il s'arrêta cependant rapidement et retourna vers les cabines. Dommage... Il fut surpris par le bruit d'un livre que l'on referme en claquant, seul l'érudit semblait en posséder, et il le vit d'ailleurs quitter le pont. Peu de temps après le calme se fit, car le tueur stoppa son entrainement. Il partit lui aussi, laissant le bretonien seul.

Du temps passa encore, et c'est le deuxième nain qui retourna dans sa chambre. Baldwin leva les yeux vers le ciel. Ce serait peut être mieux de le suivre et d'essayer de dormir également, je souffrirais peut être moins en étant couché... Cependant il resta encore là, à contempler la course des nuage, coupé des autres, et à continuer de vider son estomac dans l'eau...

« Hey le camarade du reikland, tout va bien ? »

Il ne réagit pas tout de suite, engourdis par son mal, mais finis par voir approcher le jeune impérial, qui était resté sur le pont après le départ du nain. Il répondit difficilement:

« Pas vraiment... J'espérais que tout irait bien, mais malheureusement non... J'ai le mal de mer... Je pensais... »

Il ne put terminer sa phrase, son estomac se retournant à nouveau...

Le nain quitta Falko au bout d'un certains temps et il se dirigea vers les cuisines.

Mhhh il n'y a pas grand-chose a faire sur ce navire... Je vais essayer de pêcher un peu de poisson pour améliorer notre ordinaire.

Falko se dirigea vers l'intérieur du navire pour y trouver de quoi pêcher.

hrp: un gentil mj pour me dire ce qui va lui arriver?

Kurt dut se contenter de la réponse peu claire de l'elfe, qui se retira peu après. Les recrues semblaient peu désireuses de rester enfermées dans leurs petites cabines et il les vit monter petit à petit vers le pont. Haussant les épaules, il monta les escaliers, mais ne rejoignit pas le pont.


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Le coq était occupé et n'avait pas fait attention ; néanmoins, il remarqua que du rhum manquait et héla un homme d'équipage pour se renseigner ; les réserves n'étaient pas extensibles, et il ne fallait pas laisser de mauvaises habitudes s'installer.


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Ce fut un homme noir, grand et massif, qui vint trouver le nain et l'humain ayant commis le larcin. Il avait une voix grave mais qui portait.

"Le rhum est réservé aux soirées et n'est distribué qu'en quantité modérée. Premier et dernier avertissement. Allez voir votre intendant, le gros, là et dites-lui que je vous envoie. Il vous fournira de quoi récurer le pont."



[HRP : je ferai une avancée dans le temps demain ou après-demain ; Tharen, je ne peux pas te répondre parce que je n'ai pas compris où tu te rendais.]

Grundil fut réveillé par un grand humain noir et musclé, qui s'empressa de lui dire :

"Le rhum est réservé aux soirées et n'est distribué qu'en quantité modérée. Premier et dernier avertissement. Allez voir votre intendant, le gros, là et dites-lui que je vous envoie. Il vous fournira de quoi récurer le pont."

Le Nain n'en crut pas ses oreilles ! Non seuleument on ne nous dit pas quoi faire, et en plus on nous reproche nos actions ! C'est trop fort ! Il se leva et regarda le Noir droit dans les yeux, les pieds campés sur le sol, le regard décidé.

"Je n'ai pas d'ordre à recevoir de toi, l'humain. D'une part, le coq ne nous a pas répondu quand nous lui avons demandé si prendre du rhum était possible. De deux parts, il ne nous a jamais été précisé que le rhum n'était disponible qu'en soirée, et de trois parts j'ai clairement stipulé que si je venais, je devrai avoir de la bière. Étant donné qu'il n'y en a pas, je me suis servi du rhum en guise de remplacement. C'est donc par l'incompétence de vos supérieurs que nous avons pris du rhum alors que cela était interdit. Vous auriez dû le dire avant, ça nous aurait évité tous ces problémes.
"Ensuite, concernant cette "punition", elle représente un travail de marin. Or nous avons été engagés comme mercenaires et nous nous comporterons comme tels. Pas comme des marins.
"De toute façon, je ne m'abaisserais pas à cette tâche ingrate, quoi que vous puissiez dire. Je n'ai pas à être puni pour quelque chose que je n'ai pas fait. Les Nains ont leur honneur, humain, et je préférerai mourir que de le perdre."

Toujours allongée dans sa couche en train de réfléchir à la situation, Naeja fut tiré de ces pensées par l'arrivée d'un homme à la peau nettement plus foncée que la sienne qui vint faire quelques remarque au nain à propos de rhum.
-"Le rhum est réservé aux soirées et n'est distribué qu'en quantité modérée. Premier et dernier avertissement. Allez voir votre intendant, le gros, là et dites-lui que je vous envoie. Il vous fournira de quoi récurer le pont."
Si ça commence déjà à piquer dans les réserves. Songea t'elle amèrement. Tout en se demandant si les deux dernières phrases du noir s'adressaient aussi à elle ou seulement au nain.
-"Je n'ai pas d'ordre à recevoir de toi, l'humain. D'une part, le coq ne nous a pas répondu quand nous lui avons demandé si prendre du rhum était possible. De deux parts, il ne nous a jamais été précisé que le rhum n'était disponible qu'en soirée, et de trois parts j'ai clairement stipulé que si je venais, je devrai avoir de la bière. Étant donné qu'il n'y en a pas, je me suis servi du rhum en guise de remplacement. C'est donc par l'incompétence de vos supérieurs que nous avons pris du rhum alors que cela était interdit. Vous auriez dû le dire avant, ça nous aurait évité tous ces problémes.
"Ensuite, concernant cette "punition", elle représente un travail de marin. Or nous avons été engagés comme mercenaires et nous nous comporterons comme tels. Pas comme des marins.
"De toute façon, je ne m'abaisserais pas à cette tâche ingrate, quoi que vous puissiez dire. Je n'ai pas à être puni pour quelque chose que je n'ai pas fait. Les Nains ont leur honneur, humain, et je préférerai mourir que de le perdre."
Au moins, le ton est donné! Gloussa t-elle de la manière la plus discrète qu'elle le pouvait, mais il fallait mieux qu'elle désamorce la situation, pour un moment du moins.
-"Excusez moi. Dit elle en s'asseyant en tailleur sur sa couche tout en s'adressant à l'homme. Je n'ai rien à voir dans cette histoire, mais pourriez vous me dire si il y a moyen de trouver une certaine arme sur ce navire. Il s'agit d'une sorte d'arc monté sur une pièce en bois et tirant ses propres types de projectiles."
J'espère que ça suffira pour le moment.

Fabian allait dire quelque chose au Reiklander quand un grand noir arriva, visiblement porteur d'un message :

"Le rhum est réservé aux soirées et n'est distribué qu'en quantité modérée. Premier et dernier avertissement. Allez voir votre intendant, le gros, là et dites-lui que je vous envoie. Il vous fournira de quoi récurer le pont."

Aie, L'orgueil, ça fait mal, mais ce n'était pas ça le problème, il avait été engagé, et bien que les termes du contrat se limitaient à une simple signature sur une note il n'aimait pas qu'on lui dise quoi boire, et surtout quand. Dans une taverne ça aurait déjà tourné en rixe, mais dans sur un bateau, seul face à ce géant, Fabian se fit bien droit et acquiesça d'un simple signe de tête. Il faudrait être prudent à l'avenir.

Sur ceux, ils 'adressa au Reiklander.

"Je t'aurais bien passé la bouteille, mais mon ami nain s'est éclipsé avec, et de toute façon ça n'a pas l'air d'être apprécié par ici... Pour ton mal de mer, un vieux loup m'a confié qu'il fallait rester au centre du bateau, manger et dormir quand on en ressent le besoin, ça devrait être passé d'ici deux trois jours. Sur ceux, j'ai à te laisser. AH au fait, je m’appelles Fabian" Il tendit sa main vers le Reiklander, espérant que celui-ci la serre.

Puis il partit en direction des cabines, espérant trouver le gros, ou au moins Grundil.

Le quartier-maître regarda le nain d'un air circonspect, puis grogna.

"Je n'ai pas dû parler assez clairement. Votre capitaine a dû vous prévenir que vous pouviez être requis pour n'importe quelle tâche à bord. S'il ne l'a pas fait, vous voila averti. Maintenant, le nain, tu vas te dépêcher de faire ce qu'on te dit, ou regagner Marienburg à la nage."

Il jeta un oeil à la jeune femme qui se trouvait dans la cabine et venait de poser une question ; il la détailla de la tête au pied d'un air méfiant. Elle était séduisante, mais les femmes à bord portaient malheur. Et surtout, risquaient d'attirer la convoitise.

"L'équipage a ses réserves d'armes ; votre compagnie a les siennes. Adressez-vous à votre intendant ou au Capitaine Hans, j'peux pas vous aider. Aussi, vous devriez éviter de trop vous montrer sur le pont, surtout si on se trouve pris dans une accalmie, ou dans une tempête. 'vaut mieux pour tout le monde."

Et sur ce, après un dernier regard mauvais en direction du nain, il remonta vers le pont où d'autres tâches l'attendaient.



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Kurt vit l'une de ses recrues arriver ; il avait été prévenu de l'emprunt de rhum et en avait référé au Capitaine Bolhort, qui s'était contenté de hausser les épaules. Il l'accueillit avec un sourire compatissant :

"Allons, ne faites pas cette tête, l'ami ! Rien de bien grave, il faut juste comprendre que l'équipage est assez sensible pour tout ce qui concerne vivres et boissons ; la traversée va être longue et le rhum fait passer le temps, quand le vent refuse de souffler. Je crois que c'était arrivé lors de la dernière traversée du Cap'taine Hans, vous pourriez lui en parler. Le nain n'est pas avec vous ? Hmm, tant pis, dernier arrivé... Pendant qu'il ira s'occuper du pont, j'ai une petite mission à vous confier à la place. Prenez donc ce repas (Kurt présenta un plateau garni de vivres nettement plus appétissants que les rations qui avaient été servis aux recrues et aux marins) et amenez-le à notre employeur. L'honorable Helmut Kurst est - comme d'habitude - dans sa cabine ; montez les escaliers, vous y trouverez les grandes cabines. Celle qui vous concerne est au fond. Toquez à la porte, déposez le plateau devant puis revenez me voir."

Aux mots du marin, Naeja du réprimer la soudaine colère qui montait en elle et qui déformèrent momentanément ces traits.
Mais pour qui il se prend ? Pensa t’elle, verte de rage.
-Comptez sur moi pour faire tout le contraire. Marmonna-t-elle dans ses dents de manière à que seul le nain l’entende. Elle sauta d’un bond sur le plancher, et sans regarder son compagnon de chambre, quitta la cabine, visiblement à la recherche de quelque chose.
Elle ne fut pas longue à trouver Kurt qui semblait en discussion avec l’un de ces nouveaux compagnons.
Elle haussa les épaules et attendit que ce dernier quitte la pièce puis y entra. Sans laisser le temps à l’intendant de dire quoi que ce soit, elle lui posa la même question qu’elle avait posée au noir peu de temps avant. Toutefois on pouvait déceler dans sa voix un certain énervement.

Fabian sourit légèrement, porté un plat, ça restait à son niveau, et c'était bien moins dégradant que nettoyé le pont.

"Bien sûr, je lui apporte ça de suite."

Il se saisit du plat et tourna les talons, faisant bien attention de ne rien renversé, et partit en direction de la cabine de son employeur, le dénommé Helmut Kurst, grimpant lentement les escalier, il trouva rapidement la dite cabine. Il toqua deux fois, déposa le plat et s'en alla.

Si le gros n'a rien d'autres pour moi, j'irai voir Grundil, et je l'aiderai à nettoyer le pont, ça devrait lui éviter des ennuis, ensuite, je me suis assez amusé, si le Reiklander va mieux, je lui demanderai de faire quelque passe d'arme, ça me garda en forme.

C'est en laissant vagabonder ses pensées qu'il descendit de nouveau en direction de sa cabine, espérant retrouver Kurt.

Kurt haussa les sourcils.

"Ma foi... Vous êtes censés avoir ramené votre équipement ! (Il sourit et fit un geste d'apaisement avec ses mains) ; je suppose que vous parlez d'une arbalète ? Je peux voir si je peux vous en trouver une, mais je ne vous garantis rien. Je vous tiendrai au courant."

Voyant l'autre recrue revenir, il lui fit signe :

"Parfait, merci bien ! Votre nom, déjà ? (Un coup d'oeil complice) Sacrément bizarre, c't'employeur, non ? Bon allez, vous pouvez retourner vaquer à vos activités ; veillez à ne pas trop déranger les marins, histoire de ne pas tendre les relations entre les groupes."