[RoleP] Troisième du nom ?

Sur chaque mur des étagères couvertes de livres de toutes sortes. Mappemondes et connaissances diverses s'y retrouvent mêlées sans que le moindre système de tri semble visible. Deux bureaux de lectures se font face, séparés au centre de la pièce par une table basse, circulaire, représentant en relief les contours de Naggaroth et d'Ulthuan, avec les tracés des différents assauts du Roi Sorcier à travers les âges. Bientôt sa nouvelle défaite y sera reportée.
Sur les deux bureaux se trouvent un chandelier à multiples branches et un matériel d'écriture. Si on exclu l'escabeau servant à attraper les livres en hauteur, les deux seuls endroits où s'assoir sont les sièges des deux bureaux.
La pièce est lumineuse de jour grâce à deux larges fenêtres de verre qui percent le mur extérieur et les étagères couvertes d'ouvrages. De nuit, en revanche, il s'agit d'une pièce sombre que seuls les deux chandeliers peuvent sauver d'une obscurité complète.

Un superbe lit à baldaquin est placé juste derrière le trône de la Salle du Conseil. D'un coté se trouve une table basse entourée d'une paire de larges et confortables fauteuils disposés sur un superbe tapis de Cathai. De l'autre, de multiples rangements contenant le nécessaire de vie d'un seigneur de son rang : cuve pour le bain et son paravent, armoires de vêtements et autres buffets à boissons. Dans un coin de la pièce est aménagée est paillasse que la Femme du Drachau utilise durant le Vote pour héberger sa servante personnelle.
Plusieurs ouvertures proposent une vue magnifique sur la cité et on distingue au loin l'Arche du Désespoir, au mouillage dans un détour du fleuve propre à accueillir un bâtiment de cette ampleur.

Quatre fauteuils de seigneurs au centre du Salon entourent une petite table, où deux verres et une bouteille d'alcool fort n'ont toujours pas étés débarrassés. Deux fines et hautes fenêtres donnent sur la cité et offrent une vue imprenable sur le reste du Palais, en contrebas.
Quelques armures décoratives, une paire de torches et un buffet à boissons austère ne font rien pour améliorer l'ambiance de la pièce, dont aucune autre décoration ne vient relever le plancher noir et les murs de pierres enduits de noir, eux aussi.

Des traces claires sur l'enduit des murs laissent penser que des tentures ou quelque autre tableau ont été déplacés pour faire place. Une commode tout à fait ordinaire, deux coffres appartenant au Nobliau, une table et un lit du commun forment le mobilier. Dans un coin à été dressé un coin permettant un brin de toilette, et dans un autre de quoi faire dormir le servant de l'étranger. Le long d'un mur sont entreposés six chaises rembourrées dont la moitié sont retournées sur les première pour un gain de place évident. Les gens du Palais les ont sans doute oubliés lors de la transformation de la salle en chambre à coucher...

Puisque les chambres sont ré-attribuées à chaque conseil, aucune personnalisation n'est permise. Un lit de plume disposé sous la haute et unique fenêtre donnant sur la cité et ses alentours. Tout le nécessaire à l'accueil d'un invité de marque s'y trouve : sièges à accoudoirs et de quoi offrir à boire et à manger. Le long d'un mur on retrouve un bureau de travail dont personne ne se sert jamais, et sur l'autre est accroché une tenture immense à l'effigie de la rune de la cité. Les deux coins extérieurs sont réservés à la couche du plus proche servant de l'hôte et au nécessaire de toilette (cuve de bain et autres...). Deux coffres et une armoire sont à disposition pour ranger tout objet que le Seigneur souhaiterai apporter avec lui. Deux braseros hauts servent à maintenir une température agréable en toutes circonstances.

A gauche en arrivant par la passerelle, dans le recoin, se trouve la seule plante verte de l'étage. Une sorte de fougère lustrienne en pot qui monte tout de même jusqu'au plafond, c'est à dire à presque quarte pas de haut.
Tous les murs sont recouverts de boiseries dont les décorations sont inspirés de ceux des anciens palais de Naggarythe, représentant les héros d'antan et d'antiques scènes de batailles navales. Les sept portes séparées de quelques pas à peine sont oppressantes par leur répétition. Car toutes sont strictement identiques. Au centre de la tour, le plafond s'élève encore, laissant apparaitre quelques éléments de l'impressionnante charpente servant à maintenir le toit de l'ensemble, le tout dans un style rappelant encore une fois l'intérieur d'un navire. Une lanterne stylisée pend du tout et suffit à éclairer l'entrée des chambres.

Longue de presque cinquante pas, ce couloir suspendu dans le vide est percé de part et d'autre par de nombreuses ouvertures laissant au vent le soin de vous mettre des cheveux plein les yeux et au froid celui de vivifier chaque parcelle de peau à nue. De lourdes portes de bois et de fer ferment le passage, bien qu'au moins un battant de chaque soit toujours déverrouillé.

Bien plus imposante qu'aucune autre pièce de cet ultime étage, la grande Salle du Conseil est une réplique miniature de la plus vaste encore Salle du Trône, dans les quartiers ordinaires du Palais. Sur tous les murs sont pendues des bannières d'ennemis vaincus et de régiments de légende, ainsi que de nombreux trophées de toutes sortes. De larges marches sans parapet ni garde-fou se découpent du sol dans la seconde moitié de la salle et permettent par la gauche et par la droite d'accéder à la place du Drachau, en hauteur d'un bon pas par rapport à la Table des Conseillers, quelques pas plus avant, offrant ainsi une vue de choix sur chaque membre du Conseil.
Faite de bois d'une dureté incroyable, et presque coupante sur certains angles aigus, la fameuse table est entourée de six sièges à haut dossier réalisés dans le même matériau, chacun séparé de presque deux pas par rapport à ses voisins.De plus, deux tabourets de belle mais moindre facture se présentent à ses deux extrémités, rajoutés pour le septième et le huitième membre du Conseil.
Dans l'escalier ont retrouve une série de colonnes fines et ouvragées servant à maintenir autant de lustres magnifiques servant à éclairer la salle en association avec les porte-torches régulièrement disposés autour de la table et à proximité de la l'entrée. Flaquant cette dernière, deux tables longues ont été disposées et soutiennent le matériel de vote pour les jours à venir, à savoir plusieurs jeux de sachets et de billes colorées, ainsi que plusieurs paires de boites scellées qui récolteront les fruits des intrigues à venir.

Aluzzen Ombrepourpre est actuellement âgé de 183 ans. Extrêmiste fanatique, il s'est entraîné au maniement des armes en se payant les meilleurs instructeurs possibles grâce à sa fortune, aujourd'hui dilapidée par sa traque excessive des adorateurs du Prince des plaisirs. Il a les cheveux longs, noirs aux reflets cuivrés, et ses yeux sont couleur d'ambre.

Son laquais, Lorkhan, a été formé par le temple de Khaine, comme tous les assassins. Il est de taille et de carrure moyenne, capable de se fondre facilement dans la masse, mais ses talents d'assassins sont des plus redoutables. Il a les cheveux rasés, et porte évidemment des vêtements sombres.

Depuis quand y a un "t" à "discussion" ?

Est-ce que je peux assassiner dès le début du jeu quelqu'un ?

Est-ce que les gardes qui seraient éventuellement tués ( ou tuables ) par mon cher laquais seraient remplacés ?

Est-ce qu'il ne suffirait pas que je tue ceux qui ont une quelconque info sur moi pour m'assurer que rien ne filtre ? Par exemple la Marchande.

Est-ce que je peux empoisonner les larbins ?

Citation :

Est-ce que je peux assassiner dès le début du jeu quelqu'un ?

Oui.

Citation :

Est-ce que les gardes qui seraient éventuellement tués ( ou tuables ) par mon cher laquais seraient remplacés ?

Oui. Le temps que l'on s'en rende compte et se sera fait. Ça te permet quand même, au niveau des gardes, de te créer des opportunités ponctuelles.

Citation :

Est-ce qu'il ne suffirait pas que je tue ceux qui ont une quelconque info sur moi pour m'assurer que rien ne filtre ? Par exemple la Marchande.

Ca peut être une solution. Mais pose toi la question de savoir qui vont-ils accuser dans une telle situation. Comme je te le dis dans ton texte d'intro, tu peux le faire, mais fait gaffe à la manière. D'autant plus que tu peux te louper (ça, je ne l'avais pas dis je crois ** ) si la cible est trop bien protégée.

Citation :

Est-ce que je peux empoisonner les larbins ?

Oui.

wtf, assassiner des gens ? Et dès le début en plus ? :/
Pour avoir un peu d'expérience de MJ et avoir tenu un forum roleplay il y a quelques années, je conseillerais vraiment d'éviter ça. C'est gratuit, facile et ça ruine le fun d'au moins une personne. Des sbires, pourquoi pas ; des PJs, franchement...

Etant donné les chances de succès, ça risque d'arriver... Quand je suis sur le point de perdre. Mais en y mettant de la subtilité, ça se fait en fin de jeu, non ? ~~

A Wolfen :Bien joué ! :roll: Comment je m'en sors moi, maintenant que tu sais ça ? La chose est faite, et je ne vai pas épiloguer inutilement, mais fais gaffe bon sang !
...

J'ai moi même mon expérience de MJ que ce soit ici, sur papier ou en murder party. Et ce que me dit cette expérience, c'est que ça passera sans soucis si le joueur comprend l'enjeu. Et tout est fait pour que cet aspect lui saute aux yeux dès les premiers instants de la partie, où il se retrouvera bloqué vis à vis des autres PJ.
Tout l'intéret d'un tel jeu est justement de se savoir puissant tout en étant pris en tenaille par la puissance des autres.
Pour reprendre tes termes : non ce ne lui sera pas facile, et non ça ne sera pas gratuit. Justement. Quant au fun de la personne visée, j'ai aussi la parade, et je ne devais pas en parler entre autre pour brider les pulsions de Drakan.
Bref, sacré boulot d'équilibrage que tout ça, et je vai devoir partiellement refaire, j'imagine. Au final, tu n'as lu que la première ligne du Spoiler, ou son intégralité ?

Donc je vais rester sur quelque chose de très basique pour mon atout : La toute première édition du Seigneur des Anneaux la Manticore personnelle du Drachau et l'équipement qui va avec.

Un héritage familiale, un artefact forgé par Hotek lui-même au temps de la grandeur de la famille Omprepourpre. C'est un talisman protégeant des coups et blessures qu'Aluzzen ne remettra que contre des informations très précieuses.

Je crois que tu n'as toujours pas saisis le rôle des atouts dans le jeu. Relis ce que j'ai rajouter dessus à la page précédente, s'il te plait...

Et n'oublies pas de dire à qui s'adresse ton spoiler, même si ici c'est flagrant.

Lucius Tarkyn est le septième fils d’une famille de nobles de Clar Karond de renom moyen.
Il a reçu l’éducation de mise pour quelqu’un de ce rang, bien que la dîtes éducation ait été fortement tournée vers les aspects martiaux.
Profitant des relations de son père, il obtient très tôt un titre d’officier dans l’armée.
Il se révéla être un bon bretteur, particulièrement habile avec un Draïch.
Mais c’est surtout son sens tactique qui lui permit de s’élever petit à petit dans la hiérarchie.

Il devînt finalement le second du Maître de guerre.

Il accompagnait celui-ci dans un convoi en forêt lorsqu’ils furent attaqués par une harde homme-bête. Profitant de la pagaille engendrée, Lucius emmena son supérieur à l’écart soit disant pour le protéger, puis l’assassina avec une arme de gor. Toutefois, durant le combat, il écopa d’un coup sur le visage. Désormais, une cicatrice lui barre la face, partant du côté gauche du front pour descendre en haut de la joue droite, le haut de son nez ayant été emporté par l’attaque.

A son retour à Clar Karond, il fut logiquement nommé Maître de Guerre par le Drachau. Il hérita également de l’épée de celui-ci, l’arme même qui l’avait défiguré. Il s’agit d’une arme datant de l’ère du Défenseur, forgée sur l’enclume de Vaul en Caledor, à la lame violette.
Bien que ce soit une arme de facture incomparable, Lucius ne l’utilise pas, et la conserve précieusement. Il s’agit de son atout. C’est un symbole de pouvoir, une relique historique et surtout, elle n’a pas vraiment de prix.

Personne à ce jour n’a fait pression sur lui quant à la mort de l’ancien Maître de guerre, aussi espère-t-il qu’il n’a pas été vu.

Physiquement, Tarkyn aurait été beau s’il n’avait eu cette cicatrice. Ses yeux sont verts. Ses cheveux sont noirs de jais et ils les portent mis longs, détachés. Il ne quitte pas son armure, symbole de son statut. Il arbore à sa ceinture deux épées courtes, représentant son origine noble. Sa véritable arme de combat est le Draïch, qu’il porte dans son dos, par-dessus sa cape.

Le blason de sa maison est une vipère verte sur champ blanc.
Sa couleur est donc le blanc.

Lucius est habitué à la guerre et à ses horreurs. Son sang-froid n’a d’égal que son sens tactique. Bien que relayé au second plan par feu le Drachau, il a réussi à tirer des ficelles parmi les officiers et possède nombre d’appuis dans les rangs de l’armée.

Pour ce huit-clos au sommet, il a choisi comme sbire le Capitaine de la Garde, Ganondor lui-même.


RP off :
Pour ce qui est de ma description pour les autres, j’aimerai qu’il ne soit pas fait mention du meurtre du MdG : personne n’ait censé le savoir. On sait juste qu’il est mort lors de l’attaque et que j’ai essayé de le sauver, sans succès.

Haesel Kern est un druchii mâle d'assez haute stature : ses jambes et les bras délicats et fins encadrent un corps bien entretenu, visiblement maintenu en bonne forme par quelque exercice sportif malgré les années qui commencent à se faire sentir. Ce poids des âges se dénote surtout à son visage qui perd un peu de sa finesse d'antan, se creuse de quelques rides encore fines et discrètes, se creuse au niveau des joues. Cela n'ôte rien au perçant de ses yeux bleu-gris qui scrutent calmement autour de lui, sans jamais sembler perdre leur calme, papillonner en tous sens ou quelque autre mouvement panqiué ; son nez est tout aussi fin mais semble avoir été brisé plusieurs fois, probablement pendant son enfance ou du moins, il y a de nombreuses années de cela. Ses lèvres pâles esquissent un sourire matois et souvent quelque peu condescendant.
A ses doigts, tout en longueur et en finesse, comme le reste de sa personne, brillent quelques bagues dorées, dont deux ornées d'un petit saphir. Il porte un long vêtement traditionnel druchii, caractérisé par son noir profond que viennent nuancer des touches violettes et bleues, une ceinture dorée visiblement onéreuse et, nouées à ses poignets, de petites écharpes violettes et bleues.

Citation :

Ganondorf lui-même.

Il est très fort, non ?

Citation :

RP off :
Pour ce qui est de ma description pour les autres, j’aimerai qu’il ne soit pas fait mention du meurtre du MdG : personne n’ait censé le savoir. On sait juste qu’il est mort lors de l’attaque et que j’ai essayé de le sauver, sans succès.

Il n'y a aucun soucis. C'est du RP, c'est en dehors de toute affaire dans l'intrigue. Quand bien même ils seraient au courant, je suis prêt à parier qu'il n'y en a pas un dans les 7 autres qui n'ai pas déjà tué pour sa place ^^.

Citation :

Le blason de sa maison est une vipère verte sur champ pourpre.
Sa couleur est donc le pourpre.

Cf Spoiler suivant...

Parfait. C'est bon pour toi ! :thumright:

Llo veut choisir la couleur pourpre pour son personnage... Mais tu as déjà choisis le violet Wolf.
Plutôt que de faire la police, je vous propose de commencer une discussion en spoiler, RP ou pas, pour vous arranger. Ça vous fera patienter

Le capitaine de la garde s'appelle bien Ganondor, et non Ganondorf !
Ce dernier nom ne fait pas assez elfique, j'ai du le changer légèrement :P
Mais oui, il est très fort

Sunny me dit qu'il y a un problème parce que je veux prendre le pourpre comme couleur et que Wolfen a pris le violet. Mais en fait le pourpre n'est ni rouge ni violet, c'est le pourpre quoi. Donc je vois pas le problème

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pourpre
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rouge
http://fr.wikipedia.org/wiki/Violet

Ah le lourd ! :cheers: Accorde moi que ça va quand même être compliqué si on commence à vouloir utiliser ces couleurs ! Soit gentil, aller ! :(

J'vois pas pourquoi on met ça entre spoilers, c'est qu'une damnée couleur. Je peux prendre une autre couleur, celle qui t'arrange, Sun.